Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Depuis 2014, Goodwill-management a choisi de faire reconnaître son engagement RSE par LUCIE, le premier label RSE français aligné sur l’ISO26000. Cette labellisation garantit à la fois le sérieux de notre démarche RSE auprès de l’ensemble de nos parties prenantes et nous donne un rythme. Tous les 3 ans, Goodwill-management fait appel à un évaluateur externe, qui passe en revue nos actions et les remet en question, afin de construire un nouveau plan d’action pour aller toujours plus loin et améliorer notre impact. 

Après plusieurs mois de travail, les Goodwilliennes et les Goodwilliens sont fiers de vous annoncer le renouvellement de leur Label LUCIE 26000 pour 3 ans !

On vous raconte tout !

La responsabilité sociétale au coeur de notre activité

Depuis 2003, Goodwill démontre chaque jour à ses clients qu’une performance qui se veut responsable doit se mettre au service de la pérennité des organisations et de la planète ! Accompagnement à la RSE, à l’économie circulaire, aux low-tech, mesure d’impact, empreintes socio-économiques ou encore environnementales… Les Goodwilliens développent de nombreuses solutions pour aider les entreprises, les acteurs publics, les associations ou encore les collectivités à créer de la valeur autrement et à devenir plus résilients.

Pour cela, l’équipe utilise les outils de l’économie et de la finance pour mesurer autrement l’impact économique, social et environnemental d’une action RSE ou d’un projet, à la fois du côté de l’entreprise mais également de la Société.

Avec le label LUCIE, nous appliquons ce que nous préconisons chaque jour à nos clients : la RSE positive, celle qui crée de la valeur.

La démarche RSE de Goodwill-management prend évidemment en compte l’ensemble des questions centrales de l’ISO 26000.

Aujourd’hui, notre démarche RSE se construit autour de 4 grandes thématiques :

  • La qualité de vie au travail pour contribuer au bien-être des Goodwilliennes et des Goodwilliens
  • L’éthique en achetant de manière responsable
  • L’environnement en réduisant notre empreinte
  • L’intérêt général en développant notre impact positif sur le territoire

Comment Goodwill-management contribue au bien-être des Goodwilliennes et des Goodwilliens ? 

En tant qu’expert en performance économique responsable, nous sommes conscients que la principale richesse de Goodwill-management réside dans son « capital humain ».

C’est pourquoi nous veillons chaque jour à ce que nos Goodwilliennes et Goodwilliens soient heureux de se lever le matin.

Faire partie de Goodwill c’est :

  1. Trouver du sens au travail à travers des missions qui transforment réellement les pratiques de nos clients ;
  2. S’impliquer en participant à la stratégie de l’entreprise, dans la démarche RSE ou encore en innovant pour transformer les pratiques de nos clients
  3. Evoluer dans un environnement bienveillant avec la possibilité de télétravailler toute l’année 2 jours par semaine, un baromètre annuel qui évalue la qualité de vie au travail, une évaluation 360° de tous les collaborateurs.

Puisque Goodwill-management a démontré que la diversité crée de la valeur en entreprise, notre recrutement est inclusif.

Après plus de 8 ans de collaboration, Goodwill-management rejoint Baker Tilly STREGO en 2020. Partageant les mêmes valeurs et également labellisé LUCIE, STREGO est un cabinet de conseil, d’audit et d’expertise comptable, comptant plus de 1400 collaborateurs et 50 agences en France. Cette synergie a donné naissance au pôle développement durable et RSE de Baker Tilly STREGO.

En matière de qualité de vie de travail, ce rapprochement se traduit par un déménagement cet été dans les locaux de Baker Tilly STREGO à Paris. Ces nouveaux locaux seront aménagés en prenant en compte les attentes des Goodwilliens et des Goodwilliennes.

Un engagement environnemental renforcé entre 2020 et 2023

Comme de nombreux Français, la crise sanitaire nous a profondément bouleversés. Elle résonne avec l’urgence climatique et nous impose de mettre la barre plus haut pour réduire notre empreinte environnementale et contribuer à la neutralité carbone. C’est pourquoi le climat, le numérique responsable et la biodiversité sont au cœur de notre plan d’action RSE.

Faire notre maximum pour contribuer à la neutralité carbone

Si Goodwill-management réduit depuis de nombreuses années l’impact de ses déplacements, en privilégiant de la mobilité douce et en compensant, ce n’est pas suffisant.

En 2020, Goodwill-management a réalisé son premier bilan d’émissions de gaz à effet de serre. La prochaine étape est de mieux identifier nos postes d’émissions sur un large périmètre, incluant le numérique. Pour l’ensemble des postes d’émissions, un plan d’action sera mis en place pour d’abord éviter, puis réduire et enfin compenser nos émissions.

Cet engagement sera réalisé en toute transparence, avec la publication régulière de nos émissions de gaz à effet de serre.

S’engager en faveur du Numérique Responsable

Le numérique est loin d’être une industrie immatérielle. Conscient de son impact, Goodwill-management a signé fin 2020 la charte du Numérique Responsable.

Dans une logique climat, l’impact de notre utilisation du numérique sera intégré dans notre bilan carbone.

Voici les actions que Goodwill-management va mettre en place d’ici 2023 en faveur d’un numérique plus responsable :

  • L’allongement de la durée de vie des équipements ;
  • La réduction de la qualité de nos vidéos ;
  • L’amélioration de l’accessibilité numérique de nos plateformes ;
  • Le développement d’une méthodologie de mesure de l’impact du numérique en entreprise ;
  • La sensibilisation des Goodwilliens et de nos clients au numérique responsable.

Préserver la biodiversité

La biodiversité est encore trop souvent la grande absente des démarches RSE. Pourtant nous vivons actuellement la sixième extinction de masse.

Goodwill-management peut jouer un rôle pour contribuer à la préservation de la biodiversité. Comment ?

En sensibilisant nos clients à travers la mesure leur empreinte environnementale. Si la biodiversité est prise en compte, Goodwill-management s’engage à affiner la méthodologie de mesure de l’impact d’une entreprise sur la biodiversité.

En interne, Goodwill-management va lutter contre la déforestation importée dans ses achats et développer un partenariat avec le Fonds d’Intelligence Nature.

Enfin l’association Skeaf, créée à l’initiative de Goodwill-management, lance le projet « Skeafons ensemble ». Il s’agit d’un séjour de 4 jours en mer à destination d’enfants défavorisés ou en situation de handicap. Ils embarqueront avec des experts de la faune marine (cétologues, ornithologues, naturalistes) pour découvrir toutes les espèces présentes en sortie de baie de Douarnenez en Bretagne. L’objectif est de les sensibiliser à la protection des espèces, de leurs habitats et au rôle capital qu’elles jouent dans la survie de l’espèce humaine.

Un impact positif sur le territoire

Si la transition doit être écologique, elle se doit également d’être solidaire. C’est pourquoi Goodwill-management multiplie les actions en faveur de l’inclusion et des acteurs de la transition écologique et solidaire depuis 2015.

Tout a commencé avec la création de l’association Skeaf. Goodwill-management est très fier d’être à l’origine de cette association solidaire pour l’insertion sociale et naturelle par la mer. Si la saison 2020 de Skeaf a été, elle aussi, perturbée par la crise sanitaire, l’équipage a fait preuve d’une grande résilience. Après le premier confinement, Skeaf a accueilli à son bord près de 170 soignants en partenariat avec la région Bretagne.

Depuis 2017, Goodwill-management est le partenaire pro bono d’Ashoka sur la mesure d’impact. En tout, Goodwill-management a réalisé plusieurs mesures d’impact pour Ticket for Change, Unis-Cité, Dorémi ou encore Ecolo Crèche.

Depuis 2018, Goodwill-management promeut les low-tech en France. Notre objectif : aider les entreprises à se transformer et à passer à un modèle low-tech.

C’est pourquoi, Goodwill-management s’est associé à Guingamp-Paimpol Agglomération, au Low-Tech Lab et à l’Agence LUCIE pour créer la première formation dédiée aux low-tech en France. Début mars 2020, la Low-tech Skol a ouvert ses portes à Guingamp en Bretagne. Chaque année, une quinzaine de techniciens low-tech et d’agents économie circulaire seront formés dans une logique de promotion de l’inclusion sociale. Malgré le confinement, l’ensemble des cours ont été assurés en partie à distance. 

Voici un aperçu de nos actions RSE, que vous pouvez retrouver sur le site du Label LUCIE !

Goodwill et l’ADEME vous accompagnent pour intégrer les low-tech en entreprise

Goodwill et l’ADEME vous accompagnent pour intégrer les low-tech en entreprise

Vous êtes une entreprise francilienne et vous souhaitez….

  • Exercer votre activité de manière plus responsable et durable ;
  • Avoir un fonctionnement plus résilient en temps de crise environnementale ou sanitaire ;
  • Adopter une démarche de sobriété et de frugalité dans la conception de vos produits/ services.

Participez à une étude exploratoire pour accélerer le développement des low-tech 

Les stratégies « low-tech » visent à réduire l’intensité et la complexité technologique de l’outil de production de biens ou de services en privilégiant des solutions simples, robustes, résilientes, facilement réparables et accessibles à tous.

De plus en plus déployées pour des usages domestiques, les low-tech sont peu présentes dans les entreprises. Goodwill-mangement, avec le soutien de l’ADEME Île-de-France, veut contribuer à les faire entrer en entreprise et à les industrialiser.

Pour cela, Goodwill-management propose d’accompagner des entreprises franciliennes dans le développement d’une stratégie low-tech adaptée à leur activité.

Un accompagnement complet et gratuit pour intégrer les low-tech

Cet accompagnement inclura :

  • Une étude de faisabilité des solutions identifiées
  • Et le calcul de leurs impacts économique, social et environnemental.

Soutenu par l’ADEME Île-de-France, cet accompagnement est gratuit.

A l’issue du programme, votre entreprise disposera d’un panel de solutions low-tech adaptées à son activité, que vous pourrez implémenter ou non par la suite.

A partir des stratégies élaborées, l’ADEME Île-de-France publiera un livre blanc sur la faisabilité des démarches low-tech en entreprise. Ce programme vous permettra donc non seulement de progresser dans une démarche low-tech, mais également de gagner en visibilité !

Le programme dure six mois de novembre 2020 et avril 2021.

 

Comment candidater ? 

Pour candidater, il vous suffit de 5 minutes pour remplir le formulaire disponible en lien :
Je candidate

Le formulaire d’inscription recueille essentiellement des données sur votre entreprise. Le programme nécessitera de mobiliser un peu de temps chez les entreprises participantes, environ 1 à 2 jours par mois. Attention, il n’est ouvert qu’aux entreprises situées en Île-de-France.

En cas de problème lors de l’inscription, n’hésitez pas à nous contacter !

 

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Couverture de la présentation - les outils pour relocaliser - Goodwill Management

La crise sanitaire du Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité des modes de fonctionnement de nos économies. Elle interroge l’organisation de notre système de production. Face aux faiblesses des chaînes d’approvisionnement à rallonge fondées sur les flux tendus, les appels à relocaliser se multiplient.

Goodwill-management s’appuie sur son expertise en mesure d’empreintes socio-économique et environnementale pour apporter quelques éclairages sur les enjeux associés à la relocalisation. Quels sont les méthodes de calcul et les outils pour modéliser les impacts liés à la relocalisation ?

Le replay du webinaire sur les outils de la relocalisation

La relocalisation, un enjeu stratégique pour la France 

La crise sanitaire et économique de 2020 a permis une prise de conscience collective sur notre dépendance pour la fourniture de produits vitaux. La France s’est ainsi trouvée en pénurie de produits dont elle avait cruellement besoin : masques, principes actifs de médicaments, aliments…

Cette dépendance est la conséquence du mouvement global de délocalisation en cours depuis plusieurs dizaines d’années. Dans ce contexte de pandémie, les échanges internationaux ont fortement ralenti, perturbant le fonctionnement des chaînes de production internationales à flux tendus.

Face à cette crise et la mise en évidence de notre dépendance, les appels à la relocalisation se multiplient. De nombreuses voix, y compris au sein du gouvernement, s’élèvent en faveur d’une réflexion sur le recours à des circuits plus courts, en particulier pour les secteurs stratégiques de l’économie : alimentation, santé…

Cette question n’est pas nouvelle : les tensions autour du rapatriement des circuits de production existent depuis plusieurs années, notamment entre l’Union Européenne, les Etats-Unis et la Chine.

Mais il reste actuellement un long chemin à parcourir avant d’arriver à une régionalisation des chaines d’approvisionnement. Les filières locales dans les pays occidentaux ont en effet été affaiblies par des années de délocalisation, et l’avantage prix des pays à faible coût de main d’œuvre est encore présent. Face à ce sujet stratégique, la question d’éventuels mécanismes économiques mis en place au niveau national ou européen reste ouverte.

Pour privilégier les achats locaux dans certaines filières, différentes solutions peuvent être envisagées :

  • Les réglementations,
  • Les subventions,
  • La fiscalité…

Les impacts de la relocalisation sur le territoire

Est-ce qu’une entreprise a intérêt à relocaliser ? Pour répondre, il est nécessaire d’identifier les impacts d’une politique de relocalisation sur les plans économique, social et environnemental.

Sur le plan économique, la relocalisation, si elle coûte souvent plus chère, apporte de nombreux bénéfices :

  • La création d’emploi ;
  • La montée en compétence de la main d’œuvre local ;
  • Le développement de filières d’approvisionnement plus résilientes qui permettent une meilleure maîtrise des risques ;
  • Les économies sur les frais de transport, de logistique et de stockage ;
  • Ou encore amélioration de l’image de marque.

La relocalisation possède également un intérêt social avec

  • Un meilleur dialogue entre les parties prenantes ;
  • Le respect des standards de sécurité des produits ;
  • La conformité à des standards de sécurité des employés
  • Et un droit du travail souvent plus strict en France.

Sur le plan environnemental enfin, la relocalisation permet de réduire la pollution en limitant les échanges et les transports de marchandises par voies routières, ferroviaires et aériennes.

En revanche, elle s’accompagne également d’une relocalisation de la pollution.

Une fois ces impacts identifiés, quels sont les outils pour relocaliser et les mesurer ?

Comment mesurer les impacts de la relocalisation ? Quels outils pour relocaliser ?

Aujourd’hui, deux outils sont utilisés pour modéliser les impacts de la relocalisation : l’empreinte socio-économique, et l’empreinte environnementale.

L’empreinte socio-économique

Schéma empreinte socio-économique - Goodwill Management

L’empreinte socio-économique permet de mesurer le PIB et les emplois soutenus sur un territoire donné. Pour la mesurer, on utilise l’outil Thésaurus-Leontief, qui s’appuie sur les travaux du prix Nobel Wassily Leontief sur les matrices input-output. Cette méthode représente la manière la réaliste le fonctionnement de l’économie, en retraçant les liens et les relations d’interdépendance entre les différents secteurs d’activités. En entrant les données liées aux achats d’une entreprise, les salaires qu’elle verse et les impôts et taxes qu’elle paie, cet outil permet d’estimer l’impact direct, indirect et induit en emplois et en valeur ajoutée.

L’empreinte environnementale

Schéma empreinte envionnementale - Goodwill Management

L’empreinte environnementale, elle, permet de mesurer l’impact d’une entreprise sur son territoire d’implantation. Pour la mesurer, on s’appuie sur la méthode EP&L (environmental profit & loss). Cet outil permet de mesurer les données environnementales des activités de production des entreprises et de leurs chaines de fournisseurs :

  • Utilisation d’eau ;
  • De matériaux ;
  • De surfaces naturelles ;
  • Le rejet des polluants dans l’eau et l’atmosphère ;
  • Les émission de gaz à effet de serre
  • La production de déchets.

Une fois ces éléments mesurés, l’empreinte environnementale permet de les valoriser en euros.

La relocalisation de la production sur le territoire a des impacts considérables, qui expliquent sa résurgence dans le débat public. Ce débat touche à la fois à la résilience du territoire (santé, alimentation) et les questions économiques, sociales et environnementales. Les empreintes socio-économique et environnementale permettent alors de mesurer précisément ces impacts et de mieux orienter les décisions stratégiques.

Au-delà du territoire, la relocalisation peut également avoir des impacts considérables pour l’entreprise avec :

  • La réduction des coûts de transports et des délais,
  • De meilleures relations fournisseurs ;
  • De meilleures conditions de travail
  • Le renforcement du dialogue avec les parties prenantes ;
  • Une meilleure maitrise des risques sociaux et environnementaux ;
  • Et l’amélioration de l’image de marque.

Pour aller plus loin

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

La crise du Covid-19 aura été propice à la réflexion, aux remises en questions et à la formulation de propositions. A l’heure du déconfinement, les appels à construire le monde de demain se multiplient. Toutes ces propositions s’accordent sur un point : il est temps de ne pas reprendre comme avant. 

Les Goodwilliens sont convaincus que cette profonde remise en question, autant individuelle que collective, va accélérer la transition vers des modèles plus soutenables, résilients et économes.

Afin de favoriser le passage à l’action, voici l’introduction d’une série de 6 vidéos, Entreprise résiliente, mode d’emploi, qui présente des concepts, des méthodes et des outils pour transformer vraiment les entreprises en les rendant plus économes et plus résilientes.

Rendez-vous tous les lundis pour découvrir avec Alan Fustec comment devenir une entreprise résiliente !

#1

Le nécessaire retour à l’essentiel

Alan Fustec vous explique pourquoi les entreprises vont nécessairement devoir revenir à l’essentiel et apprendre à faire beaucoup avec peu.

Alors que les scientifiques sortent de leur réserve pour alerter du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité ou encore des limites du système terre, les réponses sont loin d’être à la hauteur du défi. 

Les entreprises vont devoir se réinventer pour répondre à ces grands défis et apprendre à devenir résilientes pour créer de la richesse sans détruire le capital naturel. 

Demain, l’ensemble des projets de l’entreprise sera évalué rigoureusement pour valider son utilité et identifier les meilleures solutions pour produire avec peu. 

#2

Les vertus de l’analyse coût-bénéfice pour démontrer la rentabilité de la RSE

Pour convaincre les entreprises, Goodwill-management a développé une méthodologie pour mesurer la rentabilité d’une démarche RSE : Thésaurus-RBC pour Recherche de Bénéfices Cachés.

Les 6 étapes pour mesurer la rentabilité d’une action RSE :

  1. Présentation de l’action
  2. Identification de l’ensemble des coûts nécessaires à la mise en oeuvre de l’action, notamment le temps/homme
  3. Inventaire des retombées de l’action, qu’elles soient mesurables ou non 
  4. Valorisation en euros des retombées quantifiables
  5. Bilan économique

Depuis 13 ans et avec plus de 100 bilans économiques de la RSE, Goodwill-management a prouvé que la RSE est rentable. La méthode RBC s’applique à tout type de projets, pas seulement à des projets sociaux ou environnementaux.

Pour l’entreprise, l’analyse coût-bénéfice est donc un outil essentiel pour savoir si l’on fait un bon usage de ressources qui peuvent être rares ou encore identifier les projets qui ont finalement pas ou peu d’intérêt. L’analyse coût- bénéfice contribue ainsi à la résilience de l’entreprise. Pourtant la collecte des données freine encore de nombreuses entreprises, c’est pourquoi Goodwill-management a réalisé un outil prédictif qui réduit fortement le temps de collecte des données.

#3

L’évaluation 360° de la résilience de l’entreprise

L’analyse 360° de l’entreprise permet d’évaluer sa résilience, en d’autres termes l’état de toutes les ressources financières, matérielles et immatérielles nécessaires à sa performance et à sa pérennité. Une telle analyse demande une vision holistique de l’entreprise et non plus une vision en silot.

C’est en combinant plusieurs méthodologies de Goodwill-management que Thésaurus Résilience 360 est né. Comme son nom l’indique elle permet d’établir un diagnostic complet de la résilience de l’entreprise.

Que faut-il pour que l’entreprise soit résiliente ?

  • Une bonne santé matérielle et financière
  • Un bon capital immatériel
  • Une stratégie long-terme responsable
  • Un contexte macro-économique favorable

Si le diagnostic matériel et financier est simple à réaliser, le diagnostic immatériel est plus complexe à établir. Pourtant, on estime que 2/3 de la valeur d’une entreprise est immatérielle.

Par exemple, la valeur d’un smartphone ne se calcule pas à partir de la quantité de ressources nécessaires à sa fabrication mais bien à travers les connaissances embarquées dans l’objet. Or, la connaissance est l’une des composantes de l’immatériel.

Pour évaluer l’immatériel, Goodwill-management a développé une méthodologie : Thésaurus Capital Immatériel. En 2009, le Ministère de l’Economie et des Finances a commandité une version approfondie de cette évaluation, qui reste encore aujourd’hui la référence. Avec elle, il est possible de mettre en valeur les forces, les faiblesses et la valeur en euros de tous les actifs immatériels (clients, humain, organisation, SI, marques…)

#4

Low-tech, économie circulaire et économie de la fonctionnalité

Pour réduire son impact environnemental, l’entreprise doit changer de logiciel et adopter le réflexe de l’innovation frugale, des low-tech et de l’économie de la fonctionnalité !

Par exemple depuis 2007, plus de 10 milliards de smartphones ont été vendus dans le monde.

A contre-courant, les concepts de low-tech ou d’innovation frugale sont essentiels pour notre avenir.

Emprunter la voie low-tech signifie :

  • Apprendre à faire durer le matériel
  • Simplifier les objets et les processus
  • Supprimer le surplus
  • Trouver une seconde vie
  • Ne rien jeter

Face à un monde de ressources rares, les entreprises doivent changer de logiciel et avoir le réflexe low-tech. Un défi pour l’ensemble de l’entreprise notamment le marketing.

L’économie de la fonctionnalité sera également le réflexe de l’entreprise de demain, qui vendra un service que rend le produit, plutôt que le produit lui-même.

#5

La comptabilité environnementale 

Une entreprise responsable doit mesurer son impact sur le capital naturel afin de le réduire.

Voici 4 solutions utilisées par l’entreprise pour évaluer son impact environnemental :

  1. Définir des indicateurs et les suivre (GES, consommation d’eau, déchets…)
  2. Utiliser des analyses du cycle de vie (ACV)
  3. L’empreinte écologique pour traduire tous les impacts en équivalent hectare terrestre, ce qui rend simple les comparaisons entre deux produits

La comptabilité environnementale traduit tous les impacts environnementaux en euros.

Elle permet ainsi de comparer d’un côté la valeur économique que l’on crée à la valeur environnementale que l’on détruit.

Si encore peu d’entreprises calculent leur empreinte environnementale, une telle étude permet une prise de conscience. L’entreprise peut alors s’engager à faire tendre son impact vers zéro et par la suite inciter ses fournisseurs à faire de même.

#6

Le calcul de l’empreinte socio-économique 

Si l’entreprise responsable et résiliente évalue son empreinte environnementale afin de la réduire, elle évalue également son impact social.

Cet impact peut se mesurer à travers une empreinte socio-économique qui s’exprime en euros et en emplois.

Issues des travaux du Prix Nobel d’économie Wassily Leontief, les matrices imput output permettent de mesurer l’impact économique d’une organisation sur son territoire.

Dans cette méthode, plusieurs impacts sont évalués :

  • L’impact direct par son existence
  • L’impact indirect par les achats réalisés par l’entreprise qui se propagent sur le territoire
  • L’impact induit par les salaires des salariés de l’entreprise qui consomment sur le territoire

Cette empreinte peut être calculée pour tout type d’organisation. Bien que pertinente, elle présente tout de même quelques limites, puisqu’elle ne propage que des coûts.

Ainsi une entreprise, une association ou une collectivité qui ont la même masse salariale, le même niveau de taxes et d’achats en type et en volume, auront la même empreinte socio-économique, alors que leurs utilités varient.

L’empreinte socio-économique simple ne suffit donc pas pour mesurer toute la valeur qu’une entreprise apporte à son territoire. Il faut aussi calculer la valeur des biens et des services qu’elle rend à ses clients à l’aide d’une analyse coût-bénéfice. On parle alors d’empreinte élargie.

Ces outils sont essentiels car ils démontrent que l’entreprise crée de la richesse pour tous et non seulement pour l’actionnaire.

Couplée à la comptabilité environnementale, l’empreinte socio-économique permet d’avoir une vision globale des externalités positives et négatives de l’entreprise. 

Alan Fustec

Alan Fustec est ingénieur agronome, docteur en biologie et docteur en finances. 

Après un début de carrière dans le secteur informatique où il devient chef d’entreprise, Alan Fustec décide de s’investir pleinement dans le développement durable. Il créé en 2003 Goodwill-management afin de prouver que de nouvelles manières d’envisager l’économie sont possibles. Depuis 2009, il co-crée et dirige également l’Agence LUCIE, premier label de RSE ISO 26 000 en France.

Son engagement s’amplifie en 2015 avec la création de Skeaf, une association de réinsertion sociale par la mer. En 2018, Alan a l’idée de créer la première formation low-tech en France. Avec l’aide de nombreux partenaires, la Low-tech Skol accueille sa première promotion en 2020 (même confinée). Cet engagement prend une nouvelle dimension avec Kerlotec, un écosystème pour préparer les entreprises au monde qui vient, au coeur d’un laboratoire dédié au développement durable en Bretagne.

Pour découvrir le parcours d’Alan

Le capital immatériel en temps de crise

Le capital immatériel en temps de crise

Le capital immatériel en temps de crise

Couverture - Capital immatériel en temps de crise - Goodwill Management

La crise sanitaire du Covid-19 affecte l’économie réelle et se mue en crise économique majeure qui va affecter la santé matérielle et financière de nombreuses entreprises françaises. Pionnier de l’analyse du capital immatériel, Goodwill-management vous partage quelques éclairages sur l’importance du capital immatériel en temps de crise.

Le replay de l’intervention d’Arnaud Bergero

Qu’est-ce que le capital immatériel ? 

Le capital immatériel d’une entreprise se compose de tout ce qui lui permet de créer de la valeur mais qui n’apparaît pas à la lecture du bilan comptable. En d’autres termes, il s’agit de sa richesse cachée.

Thésaurus Capital Immatériel est la méthodologie de référence pour évaluer le capital immatériel. Commandité en 2009 par Bercy, cette méthodologie est issue d’une longue collaboration avec des experts du capital immatériel sous la direction d’Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management. Cette méthode décompose le capital immatériel en 10 actifs (clients, humain, organisation, marque…), qui sont ensuite évalués à l’aide de critères spécifiques. En collaboration avec l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel (ICI), la dernière version de la méthodologie a été publiée en 2019.

Aujourd’hui, la mesure du capital immatériel est d’autant plus importante que ce capital est prépondérant dans notre économie et contribue largement aux processus de création de valeur. Les actifs immatériels représentaient ainsi 86% de l’économie française et 75% de la capitalisation financière du CAC 40 en 2018.

Les enseignements de la crise de 2008 sur le capital immatériel

Bien que différentes, les conséquences de la crise de 2008 nous fournissent des enseignements précieux pour anticiper les effets de la crise du Covid-19 sur le capital immatériel.

Durant la crise de 2008, la valeur du capital immatériel a été dévalorisée. Alors qu’il représentait 85 % de la valeur du CAC 40 en 2007, il ne représentait plus que 77 % en 2008. Cette baisse est due à une surévaluation du capital immatériel plutôt qu’à une perte de sa valeur. En effet, la valeur des brevets, la compétence de l’actif humain n’ont pas baissé subitement avec la crise. On peut alors supposer que la crise a permis de révéler la vraie valeur du capital immatériel, ce qui se confirme par la stabilité du poids de l’immatériel dans la valeur du CAC 40 depuis 2009.

Par ailleurs, les investissements dans l’immatériel se sont poursuivis durant la crise de 2008. Si le niveau d’investissements européens dans les actifs matériels décroche nettement en 2008, les investissements dans les actifs immatériels fléchissent à peine. 

Courbe évolution de la valeur du capital immatériel - Goodwill Management

En période de crise, les entreprises ont donc continué à investir dans leur capital immatériel, ce qui montre leur rôle dans la traversée de la crise ainsi que leur capacité de rebond.

Face à cette prise de conscience de l’importance des actifs immatériels et de leur mauvaise mesure, plusieurs initiatives ont permis de mieux les évaluer. De nouveaux outils ont été créés et diffusés pour prendre en compte la qualité des actifs immatériels. On peut citer :

  • L’émergence du reporting intégré ;
  • Le développement de Thésaurus Capital Immatériel en 2011 à la demande de Christine Lagarde ;
  • Et l’importance accrue des indices ISR et ESG pour les investisseurs.

La crise de 2008 a donc conduit à une prise de conscience de l’importance du capital immatériel et la nécessité de l’évaluer.

L’immatériel et la crise du Covid-19

La crise qui s’annonce aura des impacts économiques majeurs, bien supérieurs à celle de 2008. Alors que la crise de 2008 avait mené à une contraction du PIB annuel de 2,9% en 2009, l’INSEE projette en avril 2020 une baisse du PIB de 6%.

Quel sera alors l’impact de cette crise sur le capital immatériel ? Une bonne gestion du capital immatériel reste-elle un instrument de résilience pendant la crise ?

La crise est un révélateur de la qualité des actifs immatériels. Zoom sur les comportements de quatre actifs immatériels depuis le début de la crise :

Zoom sur l’actif humain

La crise a transformé l’organisation du travail, en imposant du jour au lendemain  le travail à distance : mi-avril, 5,1 millions de Français étaient en télétravail, dont 3,3 millions de nouveaux télétravailleurs. Les entreprises qui avaient déjà mis en place le télétravail, ou qui ont su accompagner leurs salariés ont alors eu un avantage indéniable. La qualité du capital humain (bon dialogue social, satisfaction et engagement des salariés, leadership…) se trouve alors exacerbée. À la fin du confinement, les entreprises devront pérenniser la gestion du capital humain à distance, et également développer le télétravail comme un atout de la marque employeur.

Zoom sur l’actif marque

Dès le début de la crise, plusieurs entreprises ont été pointées du doigt pour des décisions qui mettaient le profit au détriment du bien commun. Ces actions ont eu des retentissements médiatiques importants, qu’il s’agisse de mauvaises pratiques avec des fournisseurs vulnérables, d’une mauvaise communication avec les collaborateurs, ou d’entreprises qui profitent des mesures d’aides publiques mises en place alors qu’elles sont en bonne santé financière. À l’inverse, les entreprises qui adoptent une communication adaptée et des actions solidaires pour répondre à la pandémie connaissent des retombées positives sur leur actif marque : réputation, notoriété, image.

Zoom sur l’actif client

La crise amène également une dégradation du capital client, qui subit également la crise. En effet, la qualité de cet actif se traduit par la dynamique de marché, la capacité de paiement des clients, leur satisfaction ou encore leur fidélité.

Zoom sur l’actif partenaires

La crise du Covid-19 a révélé le manque de diversification au sein des portefeuilles de fournisseurs, aussi bien sur leur nombre que sur la régionalisation de certaines activités. Au sortir de la crise, les organisations ne pourront plus se limiter au seul critère du prix pour sélectionner les fournisseurs. Un audit plus complet sera nécessaire, prenant en compte les risques et la solidité des relations.

La mesure du capital immatériel permet ainsi de piloter ses ressources rares en période économique difficile, de mieux traverser la crise, et enfin de se préparer à l’après.

Pour aller plus loin

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