Devenir une entreprise responsable : sommet en ligne

Rentabilité de la RSE : quand responsabilité rime avec performance économique

Goodwill-management participe au premier sommet en ligne, Devenir une entreprise responsable qui se déroule du 19 au 26 novembre 2018. L’objectif de ce sommet en ligne, donner les clés aux entreprises pour passer à l’action et devenir plus responsable.

Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management anime un atelier le 20 novembre de 15h à 17h30 sur la rentabilité de la RSE.

Au programme :

1/ Comprendre les freins de la RSE pour les lever

2/ Quels sont les bénéfices cachés de la RSE ?

3/ Comment met-on en œuvre une démarche RSE qui crée de la valeur ?

4/ Ils ont mis en œuvre des démarches RSE rentables

La No Impact Week de Goodwill-management

La No Impact Week de Goodwill-management

A l’occasion de l’édition 2018 de la semaine du développement durable, les Goodwilliennes et Goodwilliens ont participé à la No Impact Week : une semaine de défis et d’animations autour de la RSE et du développement durable.

La No Impact Week, qu’est-ce que c’est ?

C’est après avoir découvert l’écrivain et blogueur américain Colin Beavan (surnommé No Impact Man) que Thomas Parouty, fondateur de l’agence Mieux, a l’idée de lancer la No Impact Week pour sensibiliser ses collaborateurs au développement durable et réduire l’empreinte carbone de son entreprise.

L’initiative séduit alors d’autres entreprises. En 2017, l’agence Mieux partage l’événement à toutes les entreprises. Baptisée « No Impact Week », cette semaine d’actions et de sensibilisation au développement durable est un moment de partage et de convivialité pour responsabiliser les entreprises. L’idée est simple : sensibiliser les collaborateurs de manière ludique et positive afin de transmettre les pratiques responsables à adopter au bureau.

La No Impact Week de Goodwill-management

Lundi : consommation responsable
La semaine a débuté avec le thème de la consommation responsable.

Une collecte de vêtements pour Emmaüs a été organisée sur toute la semaine avec près de 112 kg de vêtements collectés. Eh oui, grâce au quizz sur la consommation responsable, nous avons appris que 70 % de notre garde-robe était délaissée. Autant faire des heureux non ?

La journée s’est clôturée par un quizz sur la consommation responsable et une dégustation d’insectes signés Jimini’s.

Le mission de Jimini’s : nous faire manger des insectes et aimer ça !

Pourquoi manger des insectes ?

Les élevages nécessitent peu de ressources et d’espace
La croissance est rapide
Leurs qualités nutritionnelles sont excellentes
Ainsi les insectes ont le pouvoir de réduire l’impact environnemental de notre alimentation, tout en étant bon pour le corps. Les insectes seraient-ils un produit d’avenir ?

Comme on a adoré déguster les produits et échanger avec Jimini’s, découvez leur campagne de crowdfunding pour la sauvegarde des abeilles ! Vous aussi faîtes du Bruizzz, c’est par ici!

Encore un grand merci à Jimini’s pour cette découverte !

Comment investir concrètement pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Mardi : Entreprise, bâtiment, énergie

Le deuxième jour de la No Impact Week a été consacré à la réduction de l’empreinte écologique dans nos locaux. L’occasion pour Emilie Restout, Sarah Ait Said et Sarah Gay de réaliser une petite formation sur la pause déjeuner sur les éco-gestes au bureau.

Les Goodwilliennes et les Goodwilliens sont désormais incollables sur le tri, sur l’économie d’énergie et de ressources au bureau et aussi sur la réduction de leur empreinte numérique !

Mercredi : la Tech au service du green

Le mercredi Tiphaine Sargentini, Raphaëlle Barboux et Violette Pradere nous ont réservé un réveil en douceur avec un petit-déjeuner pour nous présenter des applications utiles pour mieux consommer au quotidien. Nous sommes désormais incollables sur les solutions technologiques nous permettant de scanner, analyser et choisir les meilleurs produits !

Grâce à elles, les goodwilliens ont désormais adopté le reflexe Yukafood et INCI Beauty, pour connaitre la composition des produits alimentaires et des cosmétiques et choisir les meilleurs du marché !

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Jeudi : Finance responsable

Chez Goodwill-management, la finance responsable est un vrai sujet puisque nos experts développent des solutions pour appréhender la création de valeur de manière plus globale.
Un sujet qui passionne particulièrement Marc Michen et Wadie El Awad qui nous ont présenté durant une heure les enjeux et solutions de la finance responsable. Vaste sujet !

A l’occasion, Marc et Wadie ont proposé à l’équipe de participer au financement de l’un de projets de la plateforme Babyloan. Cette initiative est bien entendu soutenue par Goodwill-management qui s’est engagé à doubler la mise récoltée.

En une semaine près de 340€ ont été récoltés. Au total, 680€ seront prêtés via le site Babyloan à Ramon Wilmer, garagiste au Honduras, sur une période de 15 mois. Le prêt lui servira à acheter et à renouveler ses outils pour principalement réparer des pneus.

Vendredi : Qualité de vie au travail

Quoi de mieux pour clôturer en beauté la semaine que d’aborder la qualité de vie au travail. Nos Goodwilliens et Goodwilliennes le démontrent chaque jour à leurs clients : le bien-être des collaborateurs améliore leur productivité et par conséquent la performance de l’entreprise.

Comme le prouve l’étude Goodwill-management sur l’impact du sport en entreprise : un collaborateur sédentaire qui se met à la pratique d’une activité physique améliore sa productivité de 6 % à 9 % !

Pour cette première, nos Goodwilliennes et Goodwilliens ont opté pour un sport doux avec une séance d’initiation au yoga sur chaise avec Lara, professeur chez movelinks, qui propose des programmes sport & bien-être en entreprise.

Une fois détendus et relaxés, nous avons souhaité que nos collaborateurs partent en weekend avec le sourire. Ils ont alors pu écrire et recevoir des compliments de leurs collègues en accrochant des petits mots sur l’arbre à compliments ! Car oui, les compliments c’est bon pour le moral !

 

Bien que nos Goodwilliens et Goodwilliennes soient déjà très sensibles aux thématiques du développement durable, la No Impact Week nous a permis de découvrir des applications utiles, d’apprendre des éco-gestes bons pour la planète et notre santé et surtout de passer de très bons moments tous ensemble autour de sujets qui nous passionnent.

Merci la No Impact Week et à l’année prochaine

Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

À Paris et dans toute la France, de nombreuses organisations jouent un rôle clé dans la mise en œuvre du développement durable, directement en l’intégrant au coeur de leur stratégie ou encore en intégrant les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité.

À l’occasion de la semaine européenne du développement durable et dans un contexte politique où l’entreprise est au cœur du débat public avec la loi PACTE et la mission « Entreprise et intérêt général » confiée à Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard, Goodwill-management, En Marche Paris Centre et le Label LUCIE ont souhaité donner la parole à des PME du territoire qui s’engagent concrètement.

Animée par Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, la table ronde a réuni 4 PME reconnues pour leurs engagements RSE :

En présence de Brune Poirson, de Benjamin Griveaux et de Stanislas Guerini, ces 4 chefs d’entreprise ont partagé des exemples concrets d’actions RSE qui contribuent à impacter de manière positive leurs parties prenantes et le territoire.

2 ministres pour introduire la table ronde, remettre le sujet au coeur du contexte politique et écouter les bonnes pratiques des entreprises

Pour Benjamin Griveaux, la RSE fait partie de la transformation du modèle économique et social français. Pour réussir cette transformation, l’engagement des individus est essentiel, qu’ils soient réunis en association ou encore dans une entreprise. Aujourd’hui de nombreux entrepreneurs, qu’ils soient issus de l’ESS, du monde associatif ou non, impactent positivement la vie des gens et des territoires sur lesquels ils sont implantés. Cette tendance démontre que le moteur de l’entreprise ne se réduit pas à la recherche de profits. Elle doit désormais prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Cette transformation est essentielle car elle est à la fois poussée par le grand public qui montre une certaine défiance envers les entreprises et également par les jeunes actifs qui questionnent de plus en plus la mission et les valeurs de l’entreprise. La RSE ne se limite pas à une communication vers l’extérieur, elle permet à l’entreprise de se questionner sur ses pratiques et parfois même de remettre en question le business model de tout un secteur d’activité. Avec des initiatives telles que le One Planet Summit, le gouvernement souhaite réconcilier les enjeux économique, social et environnemental. Pour se faire, la RSE est un outil qui permet de donner du sens à l’entreprise, les entreprises doivent désormais s’en emparer.

Pour Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, l’objectif du gouvernement avec la Loi PACTE est de passer à l’action ! Le gouvernement souhaite ainsi dépasser les clivages et concilier la performance économique avec la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Comme Benjamin Griveaux, Brune Poirson est convaincue que la RSE permet cette transformation des entreprises et encourage le dialogue avec ses différentes parties prenantes. Sa volonté est d’identifier « ceux qui font », qui développent des bonnes pratiques RSE et de les diffuser à grande échelle.

Avec le comité de pilotage de la mise en oeuvre des 17 ODD (Objectifs du Développement Durable), ou encore la mobilisation de la communauté internationale autour de l’Accord de Paris, l’Etat souhaite fixer un cadre. Sur ces questions, les membres du gouvernement ne souhaitent pas contraindre mais bien au contraire échanger avec les entreprises pour qu’elles prennent ensuite des engagements volontaires. Pour Brune Poirson, la RSE est le lieu où l’entreprise mûrit le modèle économique du futur, un lieu d’expérimentation, parfois même d’innovations inverses (où l’on s’inspire des pays en développement).

Une table ronde des PME parisiennes pour casser les idées reçues sur la RSE 

Alan Fustec est un promoteur du développement durable depuis plus de 25 ans. En 25 ans la perception du développement a beaucoup évolué. Dans les années 90, la majorité des entreprises rejetaient le développement durable de manière catégorique. Le début des années 2000 a ensuite marqué un éveil et un intérêt pour le sujet, suivie d’une certaine accélération jusqu’au Grenelle de l’Environnement. La crise a ensuite freiné cette accélération. En conclusion, la RSE peine encore aujourd’hui à se développer dans les entreprises françaises. Pour Alan Fustec, il est nécessaire de casser certaines idées reçues, telles que :

  • Le développement durable c’est compliqué !
  • C’est pour les grands groupes !
  • Ça coûte cher !

4 PME parisiennes – 4 démarches de responsabilité sociétale (RSE)

Thierry Gauthron, a co-fondé Altman Partners en 2013. Cette jeune pousse fait partie des entreprises à mission puisqu’elle a ajouté à ses statuts un « objet social étendu » : aider à construire les entreprises dont on rêverait pour nos enfants. Comment ? En aidant ses clients à faire bouger les cadres culturels et à libérer les énergies pour être plus durables et performantes. Si Altman Partners, PME de 8 personnes, mène quelques actions dans le domaine de l’environnement avec par exemple la participation au No Plastic Challenge, son principal engagement réside dans la mission de conseil qu’il exerce auprès de ses clients.

Wanda Marin dirige PREREQUIS, une société de conseil dans l’IT d’une soixantaine de collaborateurs qui aide les entreprises à gérer leurs processus internes, leurs données et leurs projets. Pour PREREQUIS, il est enssentiel de concilier la recherche de profit avec d’autres préoccupations telles que l’impact social et environnemental. Tout comme Altman Partners, en tant que société de conseil, PREREQUIS a moins d’enjeux sur la question environnementale et s’atèle à traiter la question sociale en profondeur, avec ses salariés, ses sous-traitants et l’ensemble de ses parties prenantes. La clé pour PREREQUIS : la confiance. La confiance des collaborateurs en développant des outils sociaux (intéressement, compte épargne temps) et en adaptant le système de management et de gouvernance. L’entreprise sensibilise également ses sous-traitants en leur demandant un engagement de principe sur les thématiques du développement durable.

Christine Bourcier dirige quant à elle Learnship, la filiale d’un groupe allemand spécialisée en visio-formation linguistique depuis 8 ans. Pour elle, la RSE fait partie intégrante de l’ADN de Learnship. Dès le début de l’aventure, Leanship s’est posé la question de l’identité des personnes à recruter, à la fois en terme de compétences mais surtout de valeurs partagées. Que ce soit pour un stage, une alternance ou un CDI, tous les nouveaux arrivants passent du temps dans les différents pôles de l’entreprise. Cette initiative est par ailleurs très souvent saluées dans les rapports d’étonnement des nouveaux collaborateurs. Même en dispensant des formations linguistiques à distance, l’humain reste au coeur de la solution, à travers l’encadrement, le suivi de la formation, etc. Dans la vie d’un collaborateur, la formation donne du sens. Elle peut être synonyme d’un nouveau travail, d’une promotion ou encore de mobilité.

En 2011 Guillaume Gibault a fait le pari un peu fou de fonder une marque de sous-vêtements, de maillots de bain et d’accessoires entièrement fabriqués en France. Aujourd’hui le Slip Français emploie 75 personnes et s’appuie sur 42 usines en France pour fabriquer ses produits, soit un équivalent temps plein de 150 personnes. Pour Guillaume Gibault, la RSE permet de redonner du sens à l’entreprise :  » Si vous voulez changer le monde, commencez par changer de slip » !

Outre la nécessité première d’être rentable économiquement, le Slip Français a cherché à avoir un impact positif. Dans ce domaine le premier challenge reste sociétal. En fabriquant exclusivement Made In France, le Slip soutient près de 220 emplois dans l’industrie textile. Pour ses collaborateurs, la startup veille à sa bonne gouvernance, par exemple en étant transparent sur les salaires, en définissant des objectifs clairs. Le second challenge est environnemental puisque la mode est l’industrie qui pollue le plus, derrière celle des hydrocarbures. Il faut sensibiliser le consommateur et changer sa manière de consommer. Le Slip Français est une marque qui s’installe dans le temps, qui dure. Si en fabriquant en France, l’entreprise réduit l’impact environnemental du transport, elle cherche à améliorer celui de sa matière première principale : le coton. En effet, si tous les produits à base de coton de la marque sont certifiés Ecotec, le coton est loin d’être parfait puisqu’il consomme beaucoup d’eau et ne pousse pas en France. Un beau challenge en perspective.

La dernière étape pour Guillaume Gibault : rendre la RSE sexy auprès de son équipe. Pour cela, la RSE a été baptisée le Mont Ninja et s’appuie sur le référentiel conçu par le Label LUCIE pour répartir les différentes thématiques de la RSE sur les différents pôles.

La RSE, çà coûte ?

Pour Guillaume Gibault, la RSE a un coût mais il faut distinguer le court et le long terme. En BtoC, le positionnement d’une marque est essentielle. Le consommateur cherche de la transparence et de l’authenticité. En adoptant une démarche développement durable dès la création de son entreprise, il a souhaité répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent mieux consommer.

Thierry Gauthron ne s’est jamais posé la question, avec Altman Partners il a souhaité créer une entreprise qui rend le monde meilleur. Cette démarche permet d’attirer des clients et des talents partageant les mêmes valeurs.

Pour PREREQUIS, l’entreprise serait sans doute plus riche à court terme mais les collaborateurs beaucoup moins heureux. Cependant à plus long terme, la question ne se pose plus. Si le Label LUCIE impose de la contrainte, elle donne aussi un cadre et permet de crédibiliser la démarche avec un regard externe.

Du côté de Learnship, Christine Bourcier a souhaité souligner qu’il était possible de faire de la RSE avec peu de budget mais beaucoup de créativité.

Alan Fustec l’affirme, la RSE est rentable. Si de nombreuses études le démontrent, l’idée reçue « La RSE ça coûte cher ! » persiste puisque les coûts de la RSE sont bien visibles alors que les bénéfices sont souvent cachés.

À Stanilas Guerini, député de la 3ème circonscription de Paris de conclûre en affirmant la nécessité de moderniser la vision de l’entreprise. Avec la loi PACTE, la majorité s’affirme comme les alliés de l’entreprise, une entreprise moderne qui prend en compte ses enjeux sociaux et environnementaux. Il faut accompagner et les plus petites entreprises et leur permettre de s’approprier la RSE et d’en faire un levier de compétitivité.

Les entreprises françaises ont une longueur d’avance en RSE, elles ont donc plus de facilité à intégrer le long terme et à faire de l’innovation. Elles pourront ainsi être plus compétitives.

La RSE est essentielle à la performance de votre entreprise, n’attendez-plus ! 

Malheureusement la notion de responsabilité sociétale reste encore obscure pour de nombreuses entreprises. Face à ce manque de connaissances de la RSE, il y a une situation d’urgence à la fois sociale et environnementale. Cependant la RSE contribue à la performance économique de l’entreprise. Cette réflexion est aujoud’hui essentielle pour transformer l’entreprise et lui permettre d’innover pour mieux prendre en compte son impact social et environnemental.

CORSE : L’impact de l’insularité sur la performance économique des entreprises

CORSE : L’impact de l’insularité sur la performance économique des entreprises

À la demande de la CCI de Corse, Goodwill-management a conduit une étude sur les difficultés rencontrées par les entreprises situées en Corse, dues à l’insularité.

En effet, les caractéristiques spécifiques aux îles engendrent des difficultés pour les entreprises. Celles-ci supportent alors des coûts supplémentaires, ou « surcoûts », par rapport aux entreprises situées sur le continent pouvant nuire à leur compétitivité.

Une première : l’étude de l’impact de l’insularité en Corse

L’objectif de cette étude est d’identifier et d’estimer financièrement les différents coûts cachés affectant la performance économique des entreprises situées en Corse. C’est une première puisque ce rapport inédit remis à Bercy met en lumière les coûts supplémentaires supportés par les entreprises corses. S’appuyant à la fois sur des études académiques et une enquête réalisée auprès de plus de 500 entreprises, ce rapport fournit ainsi une démonstration solide et chiffrée qui vient conforter le ressenti des chefs d’entreprise corses.

Insularité : 12 coûts supplémentaires supportés par les entreprises de la Corse

Si la problématique des coûts cachés n’est pas exclusive à la Corse, il faut noter que les caractéristiques du territoire corse imposent à l’économie et aux entreprises une accumulation de contraintes qui génèrent des coûts cachés.

En effet, les trois caractéristiques suivantes engendrent des difficultés et des coûts supplémentaires :

  • L’éloignement géographique : les entreprises rencontrent des difficultés liées au déplacements de personnes et de marchandises.
  • L’étroitesse du marché insulaire : la petite taille du marché affecte les approvisionnements en équipements et en matières premières mais aussi le marché de l’emploi. Il réduit ainsi les possibilités d’économies d’échelle.
  • Les incertitudes d’approvisionnements : celles-ci sont liées aux infrastructures routières insuffisantes, à l’hyper-saisonnalité de l’activité économique et aux aléas sociaux et météorologiques.

L’ensemble de ces difficultés entraînent des surcoûts pour les entreprises. Douze surcoûts ont ainsi été identifiés :

Fret maritime insularit Prix du fret maritime
Frais de déplacement vers le continent
Durées importantes de vacances de poste
Sur-stockage
Perte de productivité liée au déplacement vers le continent
Risque d’échec du recrutement
Suréquipement
Sur-temps de transport routier intra-corse
Besoin de formation interne plus important
Perte de production due aux aléas météorologiques
Charges d’approvisionnement importantes
Recours à des salariés ne résidant pas en Corse

Résultat : les surcoûts dus à l’insularité pénalisent l’économie corse

Évalué pour un échantillon de plus de 500 entreprises situées en Corse, le surcoût total annuel moyen d’une entreprise représente ainsi en moyenne 10 % de son chiffre d’affaires par an.

L’enquête révèle que les petites entreprises semblent particulièrement fragilisées par l’insularité. Les coûts supplémentaires liés à leur capital humain pénalisent le plus les petites entreprises : difficulté de recrutement, pénurie de salariés qualifiés sur l’île, vacances de postes importantes, limites de la formation en Corse, etc.

Afin d’apporter un nouvel éclairage sur les difficultés rencontrées par les entreprises corses, l’étude propose une estimation du surcoût lié à l’insularité pour l’ensemble de l’économie corse. Pour cela, les résultats obtenus sur l’échantillon ont été extrapolés vers l’ensemble de l’économie corse. Le surcoût total supporté par les entreprises situées en Corse est ainsi estimé entre 700 M€ et 1,5 Md€.

En conclusion

Cette étude démontre les véritables difficultés auxquelles font face les entreprises situées en Corse, que la seule vision comptable ne permet pas d’appréhender et qui pénalisent pourtant leur compétitivité.

Cette démarche inédite et novatrice appelle à des études complémentaires permettant d’affiner les ordres de grandeur obtenus et de comparer les impacts de l’insularité entre les différentes catégories d’entreprises (en fonction de leurs secteurs d’activités, de leur localisation géographique ou encore de la taille de l’entreprise).

Pour aller plus loin :

CCI : Pour une nouvelle mesure de la valeur

CCI : Pour une nouvelle mesure de la valeur

CCI: Pour une nouvelle mesure de la valeur 


La défense des structures publiques (ou plus largement des structures subventionnées par l’État) et la crainte de leur remise en cause sont des thèmes récurrents du débat politique. Aujourd’hui la baisse des ressources fiscales et des subventions publiques touche plusieurs types de ces structures dont l’utilité est questionnée. C’est le cas des établissements publics (par exemple les Chambres de Commerce et de l’Industrie), des organismes paritaires collecteurs agréés (par exemple Opcalia), du secteur associatif (par exemple le réseau national chantier école) ou même des collectivités territoriales.

Face à ces enjeux de financement, il devient essentiel pour ces organismes de démontrer qu’ils ne représentent pas une dépense mais bien au contraire un investissement. Goodwill-management propose de dépasser une approche de la gestion par les coûts et défend un système de pilotage par la création de valeur. Les coûts sont importants mais ils doivent être étudiés au regard de la valeur créée.

Mission d’intérêt publique

Les Chambres de Commerce et de l’Industrie, en tant qu’établissement public d’État, remplissent une mission d’intérêt général tout en étant des acteurs de premier plan de l’économie du territoire. À travers leurs missions de représentation, de fédération et d’appui des entreprises, leurs missions de formation et la gestion d’équipements, les CCI contribuent au développement économique, à l’attractivité et à l’aménagement des territoires.

Face au manque de visibilité de leurs actions et à la baisse de leurs ressources, certaines CCI ont missionné le cabinet Goodwill-management afin de réaliser une étude de performance économique : Les CCI Morbihan Bretagne Ouest, Bayonne Pays Basque, Morbihan, Nice, Landes, Ille et Vilaine, du Loiret et dernièrement de Strasbourg, Lyon et Bordeaux.

Mesurer la valeur créée par une CCI sur son territoire


Si une entreprise assure sa pérennité par sa rentabilité, une CCI peut mesurer sa performance économique en comparant les coûts qu’elle représente pour la collectivité avec les retombées économiques qu’elle génère.

#1 L’empreinte socio-économique directe des CCI

Comme n’importe quelle entreprise et par sa simple existence, les CCI laissent une empreinte économique directe sur leur territoire, par les achats qu’elles réalisent, les taxes dont elles s’acquittent et les salaires qu’elles versent à leurs collaborateurs.

#2 Les retombées économiques de l’ensemble des activités de la CCI

L’empreinte des CCI s’élargit avec les services qu’elles rendent. À travers leurs activités de gestion des ports et des aéroports, le conseil auprès des entreprises et des porteurs de projet, les formations dispensées dans les écoles de commerce et d’ingénieurs, les CCI soutiennent la création de richesse et d’emplois. Ces bénéfices recouvrent à la fois les gains de performance et la pérennité des entreprises accompagnées, les dépenses générées par les flux de passagers, les prestations sociales évitées pour l’État, l’augmentation de la consommation locale et du pouvoir d’achat.

En comparant ce qu’elles coutent à ce qu’elles rapportent à la collectivité, Goodwill a démontré que les CCI contribuent à générer en moyenne une valeur 10 fois supérieure aux ressources qu’elles mobilisent. C’est-à-dire que chaque euro investi apporte une valeur ajoutée de 10 euros supplémentaire.

#3 L’impact de la CCI sur la valeur du territoire, incluant une partie immatérielle

La richesse générée par les CCI est aussi à mettre au regard avec la valeur des territoires sur lesquelles elles sont établies. Si la valeur d’un territoire est souvent définie par un flux (son PIB), nous trouvons plus pertinent de considérer également son capital matériel et immatériel en ayant une approche par les stocks. Selon nous, un territoire peut être riche par son activité économique, son capital naturel, la qualité de ses infrastructures ou celle de ses universités. Prendre en compte les actifs matériels et immatériels permet d’apprécier la valeur d’un territoire de manière plus globale. Sur la base de la méthodologie Banque Mondiale, enrichie de notre expertise en capital immatériel, Goodwill-management a par exemple évalué la valeur du Finistère à 684 milliards d’euros.

Des études pour mieux piloter la création de valeur 

A partir de ces différentes études, on perçoit que les CCI portent de nombreuses actions qui ont un effet bénéfique quantifiable pour les territoires, les entreprises et la société civile. La valorisation financière de ces actions permet de donner aux parties prenantes une vision plus exacte de la contribution économique et sociétale des CCI. Cette approche par la création de valeur est le point de départ pour prendre des décisions éclairées dans les politiques publiques.

 

Mesure de la valeur apportée par les chantiers d’insertion

Mesure de la valeur apportée par les chantiers d’insertion

Le réseau CHANTIER école, c’est quoi ?

Né en 1995, le réseau CHANTIER école est un acteur de l’Economie Sociale et Solidaire du secteur de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE). Son objectif est de regrouper les chantiers d’insertion afin de mutualiser leurs compétences et leurs méthodes autour de valeurs communes. A ce titre, l’association CHANTIER école vise à développer la professionnalisation des acteurs, capitaliser, diffuser les bonnes pratiques de ces derniers, accompagner la mise en œuvre des politiques publiques, développer et porter un plaidoyer en faveur des modèles que nous défendons.

Le réseau CHANTIER école regroupe 700 adhérents portant 1 200 Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI), 36 000 salarié-es dont 30 000 salarié-es en parcours.

Pourquoi une étude ?

La défense des structures publiques (ou plus largement des structures subventionnées par l’État) et la crainte de leur remise en cause sont des thèmes récurrents du débat politique.  Aujourd’hui la baisse des ressources fiscales et des subventions publiques touche plusieurs types de ces structures dont l’utilité est questionnée. C’est le cas du secteur associatif et notamment du Réseau National Chantier École.

Face à ces enjeux de financement, il devient essentiel pour ces organismes de démontrer qu’ils ne représentent pas une dépensemais bien au contraireun investissement. Le cabinet Goodwill-management propose de dépasser une approche de la gestion par les coûts et défend un système de pilotage par la création de valeur.

Les coûts sont importants mais ils doivent être étudiés au regard de la valeur créée.

Face au manque de visibilité de leurs actions et à la baisse de leurs ressources, le Réseau National Chantier École a missionné le cabinet Goodwill-management afin de réaliser une étude de performance économique

De quoi se compose l’empreinte des chantiers d’insertion ?

De même qu’une entreprise assure sa pérennité par sa rentabilité, un Atelier et Chantier d’Insertion (ACI) peut mesurer sa performance économique en comparant les coûts qu’il représente avec les retombées économiques qu’il génère.

Une empreinte « simple »

Comme n’importe quelle organisation et par leur simple existence, les ACI laissent une empreinte économique « simple »sur leur territoire.

L’empreinte simple se compose tout d’abord d’un impact « direct », qui correspond à la valeur ajoutée et aux effectifs de l’ACI.

Cependant, par les achats locaux qu’elles réalisent, les taxes dont elles s’acquittent et les salaires qu’elles versent à leurs collaborateurs, les ACI ont un impact dit « indirect » (qui correspond à la valeur ajoutée et aux emplois soutenus chez les fournisseurs du fait des achats de l’ACI) et induit (qui correspond à l’impact dans l’économie de la consommation des salariés de l’ACI et des salariés des fournisseurs de l’ACI).

En reproduisant le fonctionnement d’une économie sur une région, l’étude de l’empreinte simple permet de comprendre comment les flux monétaires des ACI impactent leur région d’implantation et donc de calculer ses impacts indirects et induits, en termes de richesse et d’emploi soutenus.  C’est ce qu’on appelle la propagation.

Une empreinte socio-économique élargie

 En tant que structure de l’ESS, les chantiers d’insertion ont également un impact social sur leur territoire d’implantation. Mesurer cet impact social permet au réseau CHANTIER école de démontrer que son coeur de métier génère une valeur additionnelle, que l’on pourrait appeler une « valeur sociétale ajoutée », bien supérieure à l’empreinte simple. Ainsi l’empreinte socio-économique des ACI s’élargit avec les services qu’ils rendent.

Quels sont ces services rendus ? L’ACI dispense des formations, propose des aides, recycle, répare, entretient des espaces verts, transporte des personnes, rénove des bâtiments, …

Ainsi ils soutiennent la création de richesse et d’emplois :

  • Les salariés montent en compétence, ont de meilleurs revenus, retrouvent plus vite du travail et améliorent leur situation personnelle ;
  • Les entreprises réduisent leurs dépenses en formation et en cout d’habilitation ;
  • L’état verse moins d’aides sociales.

Après avoir évalué l’impact social des activités des ACI et l’avoir traduit en bénéfices, l’empreinte socio-économique « élargie » des ACI sur leur territoire a été calculée en propageant ces retombées économiques.

L’empreinte totale de l’ACI correspond donc à la somme de leur empreinte simple et de leur empreinte socio-économique élargie.

Des ACI créatrices de valeurs

En comparant ce qu’elles coûtent à ce qu’elles rapportent à la collectivité (empreinte totale), Goodwill-management a démontré que les ACI contribuent à générer en moyenne une valeur 5 fois supérieure aux ressources qu’elles mobilisent. C’est-à-dire que chaque euro investi dans des ACI apporte une valeur ajoutée de 5 euros.

Cette étude démontre que les ACI portent de nombreuses actions qui ont un effet bénéfique quantifiablepour l’État, les entreprises et la société civile.

La valorisation financière de ces actions permet de donner aux parties prenantes une vision plus exacte de lacontribution économique et sociétale des ACI. Il est de plus à souligner que les empreintes calculées correspondent à des valeurs minimales. En effet les ACI ont également des impacts non quantifiables mais non négligeables (par exemple sur la qualité de l’environnement).

Valeur d’usage : une nouvelle approche de la performance des bureaux

Valeur d’usage : une nouvelle approche de la performance des bureaux

A l’occasion du salon Produrable, toute l’équipe a le plaisir de vous inviter à une conférenceorganisée par Goodwill-management jeudi 5 avril à 12h30sur la valeur d’usage des immeubles de bureaux.

Parce que la valeur d’un immeuble de bureaux n’est pas uniquement liée à son emplacement, Goodwill-management et le groupe de travail VIBEO ont développé un outil d’évaluation de la valeur d’usage.

Il est temps de penser le bâtiment autrement, la conception de bureaux ne doit pas seulement s’orienter vers la performance technique, il faut remettre l’humain au cœur de la réflexion. Une entreprise a beaucoup à gagner en investissant sur le bien-être, la santé et la qualité des espaces de travail de ses salariés. Alan Fustec vous présentera le concept de la valeur d’usage du bâtiment et les derniers travaux du groupe de travail VIBEO sur le sujet.

C’est quoi VIBEO ?

VIBEO est un groupe de travail sur la Valeur Immatérielle du Bâtiment et Bien-Être de ses Occupants. Depuis 2008, Goodwill-management a initié une réfléxion autour de la valeur immatérielle et la valeur d’usage du bâtiment avec des acteurs du secteur. En 2017, ce groupe de travail regroupe 10 grands acteurs de la construction, de l’immobilier et de l’énergie :
BNP Paribas Real Estate, Bolloré Logistics, Bouygues Construction, EDF, Engie, Covivio, Gécina, Ivanhoé Cambridge,Saint-Gobain et Sercib !

Impact social et économique de Promévil

Impact social et économique de Promévil

La médiation sociale de Promévil contribue à la création de richesses et d’emplois

Le contexte de l’étude

Dévouée à la cause du « mieux vivre ensemble », Promévil est une association de médiation sociale créée en 1995. Elle poursuit aujourd’hui sa mission d’utilité publique en professionnalisant le métier de médiateur. Les 245 médiateurs de Promévil interviennent chaque jour dans 5 départements d’Île-de-France, notamment dans les transports en commun (8 lignes SNCF), dans les établissements publics (piscines, hôpitaux, antennes Pôle Emploi…) et dans les quartiers sensibles, avec pour mission d’assurer la tranquillité de tous et de réduire les incivilités.  En tant que premier opérateur de la médiation sociale en France, Promévil participe aux politiques locales de tranquillité publique et d’insertion durable.

En tant qu’association d’utilité publique, Promévil bénéficie de subventions de l’Etat, notamment à travers des contrats aidés pour employer ses médiateurs. Afin de mesurer et de valoriser son impact sur le territoire sur 2015-2016, Promévil a fait appel à Goodwill-management, qui a mis en œuvre deux méthodologies :

  • Thésaurus Leontief pour mesurer l’empreinte socio-économique « simple ».
    L’empreinte socio-économique « simple » mesure la valeur en euroset en emplois généréspar la propagation des salaires versés et des achats effectués par Promévil. Cette méthode mesure la propagation de tout euro injecté sur un territoire et reproduit les interdépendances entre secteurs d’activité.
    Par exemple, un achat de papier se traduit par des achats de bois aux exploitants forestiers qui eux-mêmes achètent des machines aux industries et ainsi de suite…
    Cette étude démontre que Promévil est naturellement un acteur ancré sur son territoire puisque 82 % de ses achats sont effectués localement.
  • Thésaurus RBC a permis d’identifier, de quantifier et de financiariser les bénéficesliés à des actions spécifiques de Promévil.
    Cette méthode mesure la valeur supplémentaire générée par les activités cœur de métier de Promévil, essentiellement des coûts évités, pour ses parties prenantes : l’Etat, des clients comme la SNCF et les communes, ses salariés médiateurs, les usagers des transports, les habitants des quartiers, les bailleurs sociaux, etc…). En effet, l’impact de Promévil ne se limite pas à ses achats et aux salaires versés mais comprend également l’impact de ses actions. Ex : une action d’accompagnement des médiateurs dans leurs projets professionnels permet des sorties positives vers des emplois pérennes et donc une économie de prestations sociales pour l’Etat. Ainsi, lorsque nous ajoutons à l’empreinte socio-économique « simple », la valeur supplémentaire liée au cœur de métier de Promévil, nous obtenons l’empreinte socio-économique « élargie »

Un focus sur l’impact économique de trois actions menées par Promévil

  • la médiation dans les transports
  • la médiation urbaine
  • le dispositif d’accompagnement professionnel et de formation des médiateurs en vue de leur insertion dans le marché du travail.

Les résultats de l’empreinte socio-économique

Cette étude démontre que la médiation sociale permet à l’Etat et à la SNCF de réaliser des économies et de soutenir des emplois. Ainsi, l’empreinte socio-économique territoriale de Promévil est largement positive ( ses bénéfices sont supérieurs aux subventions).
Au total,Promévil contribue à la création et au soutien de 440 emplois et génère une création de richesse de 20,2 millions d’euros en Ile-de-France.

Lorsque l’on met ce résultat en parallèle avec le montant des subventions de l’Etat versées à Promévil dans le cadre du dispositif « contrats aidés », nous obtenons un multiple de retour sur investissement de 13,4 (création de richesse / subventions de l’Etat perçues par Promévil). Cela signifie que pour 1 € investi par l’Etat, Promévil lui rapporte 13,4 €.

L’impact économique de la médiation urbaine

Les médiateurs en charge des regroupements au pied des immeubles ont diminué les nuisances sonores et donc les dépenses de santé des habitants, soit une économie de 788 € par personne gênée par an, selon les données des autorités sanitaires. En effet, les individus, qui dorment mal consultent, ont des arrêts de travail, achètent des médicaments. Quant aux interventions policières évitées, l’étude se base sur le coût horaire d’un fonctionnaire (51 €), son salaire et les dépenses en carburant notamment.

L’impact économique de la médiation dans les transports

En ce qui concerne les transports, la médiation permet de sensibiliser les usagers pour diminuer la fraude, éviter un accident de voyageur ou le déclenchement du signal d’alarme. Outre les 3 M€ économisés par la SNCF et les 2,4 M€ par la société civile, ces retards évités permettent aux médiateurs de « se concentrer sur leur cœur de métier ».

L’impact économique du dispositif d’insertion professionnelle

Cette étude permet, de battre en brèche le cliché selon lequel « les emplois aidés, c’est pour les jeunes désœuvrés, pour les occuper » et d’apporter un autre point de vue aux récents propos d’Emmanuel Macron qui estime que « Un contrat aidé, c’est un contrat à court terme subventionné par l’État. Un contrat aidé, ce n’est pas la bonne solution quand il n’y a pas une formation à la clé pour trouver un emploi » : formés puis accompagnés dans leur projet professionnel, les salariés de Promevil développent des compétences relationnelles, de gestion de stress. A la fin du dispositif, certains deviennent ambulanciers, d’autres policiers, cheminots ou gardiens d’immeuble. Rien qu’en 2015, l’insertion professionnelle (CDI, CDD de plus six mois ou formation) de ces ex-médiateurs a fait économiser 3,1 M€ à l’Etat. « A terme, on en fait des contribuables qui créent de la valeur ajoutée par leur travail, paient des impôts et consomment localement. C’est cela qui permet de maintenir cette solidarité. »

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