Diag Décarbon’Action : profitez des aides pour réaliser votre bilan GES

Diag Décarbon’Action : profitez des aides pour réaliser votre bilan GES

Vous souhaitez réaliser votre premier bilan de gaz à effet de serre (BEGES) avec la méthodologie Bilan Carbone® ? Vous avez moins de 500 collaborateurs ?

L’ADEME et Bpifrance lancent le Diag Décarbon’Action en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC). L’objectif : accompagner la transition bas carbone des entreprises françaises. Faites appel à Goodwill-management, un expert référencé !

Pourquoi réaliser son bilan GES ?

Pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, chaque entreprise doit faire sa part pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).

On ne peut améliorer ce que l’on ne sait pas mesurer.

W. Edwards Deming

La première étape est de mesurer son empreinte carbone, c’est-à-dire les gaz à effet de serre émis par les activités de l’entreprise. Grâce au bilan GES, vous pourrez identifier les meilleurs leviers pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre.

Le Diag Décarbon’Action, qu’est-ce que c’est ?

Une initiative portée par l’ADEME, Bpifrance et l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC)

Le Diag Décarbon’Action permet d’initier la décarbonation des entreprises. Il est subventionné par l’ADEME et piloté par Bpifrance, en collaboration avec l’Association pour la transition Bas Carbone pour l’appui méthodologique.

Le Diag Décarbon’Action vous permet de :

  • mesurer les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise sur l’ensemble de votre chaîne de valeur (scopes 1, 2 et 3) ;
  • élaborer un plan d’action pour décarboner votre entreprise ;
  • mettre en place les premières actions de votre stratégie bas carbone (alignement des équipes, formation, communication, etc.) à la fois auprès de vos collaborateurs et de vos principaux clients et fournisseurs.

Pourquoi choisir le Diag Décarbon’Action ?

Réaliser son bilan GES avec la méthodologie Bilan Carbone® est la première étape pour construire la trajectoire bas carbone de l’entreprise. Choisir le Diag Décarbon’Action permet à votre entreprise de :

  • contribuer à la lutte contre le changement climatique en réalisant votre bilan GES à un tarif réduit ;
  • diminuer la consommation d’énergie de votre entreprise et réduire votre dépendance aux énergies fossiles ;
  • anticiper la réglementation ;
  • impliquer la gouvernance de l’entreprise en mobilisant le comité de direction dans la construction et la validation du plan d’action bas carbone ;
  • sensibiliser et faire monter en compétences vos collaborateurs afin qu’ils deviennent des acteurs de la transition écologique de votre entreprise
  • améliorer l’image de votre entreprise auprès de vos clients, fournisseurs, partenaires, voire du grand public.

Mon entreprise est-elle éligible au dispositif ?

Pour pouvoir bénéficier du Diag Décarbon’Action et faire financer une partie de votre bilan GES, votre entreprise doit valider les 5 critères suivants :

  1. Avoir moins de 500 collaborateurs, que vous soyez une petite entreprise, une PME et une ETI de moins de 500 salariés ;
  2. N’avoir jamais réalisé de bilan GES ou de Bilan Carbone® ;
  3. Être à jour de vos dettes fiscales et sociales et ne pas être une “entreprise en difficulté” au sens de la définition européenne ;
  4. Respecter la politique de lutte contre la fraude, le blanchissement d’argent et le terrorisme ;
  5. Avoir plus d’un an d’exercice.

Quelle est la durée de l’accompagnement ? 

Le dispositif comprend 12 jours d’accompagnement réalisé par les experts et les expertes climat de Goodwill-management. Généralement, il se déroule sur une période de 6 à 8 mois.

Combien ça coûte ?

Le budget nécessaire à la mise en œuvre du Diag Décarbon’Action est de 10 000 € HT.

Ce dispositif est subventionné par l’ADEME :

  • Pour les entreprises de moins de 250 collaborateurs, vous bénéficiez d’une prise en charge de 60 %, avec un reste à charge de 4 000 € HT.
  • Pour les entreprises dont l’effectif est compris entre 250 et 499 employés, vous bénéficiez d’une prise en charge de 40 %, avec un reste à charge de 6 000 € HT.

Quelles sont les étapes du Diag Décarbon’Action ?

Étape 1 : Postuler au dispositif en ligne

Dans un premier temps, vous devez rassembler les documents nécessaires à l’inscription :

  • attestation Aide de l’État ;
  • document d’identité du dirigeant et/ou du représentant légal en cours de validité ;
  • K-Bis de moins de 3 mois ;
  • statuts à jour de la société (datée et signée) ;
  • liasse fiscale de l’année précédente.

Vous pouvez ensuite créer votre compte !

Si vous souhaitez être accompagné par Goodwill-management, précisez-le au moment de l’inscription dans le champ prévu à cet effet !

Étape 2 : Cadrer et organiser le projet

Une fois le dossier validé, ce qui prend en moyenne 10 jours, nous organisons une réunion de cadrage pour bien définir le périmètre de l’étude et le calendrier de l’accompagnement.

Étape 3 : Collecter les données

Goodwill-management vous accompagne dans la collecte des données nécessaires à la réalisation de votre bilan GES. Ces données permettent d’évaluer les flux physiques nécessaires à votre activité.

En moyenne, la collecte de données nécessite 4 jours de travail du côté de votre entreprise et se déroule sur un mois ou deux mois.

Elles seront ensuite croisées avec des facteurs d’émissions (FE) pour calculer les émissions de gaz à effet de serre de votre structure. 

Étape 4 : Calculer l’empreinte carbone

Une fois les données collectées, nos experts mesurent les émissions directes et indirectes des gaz à effet de serre (GES) de votre activité sur l’ensemble de la chaîne de valeur :

  • scope 1 : émissions directes liées à l’activité de production de l’entreprise ;
  • scope 2 : émissions indirectes associées à la production d’électricité, de chaleur ou de vapeur importée pour les activités de l’organisation ;
  • scope 3 : autres émissions indirectes, liés à la chaîne de valeur complète de l’entreprise (exemple : achat de matières premières, gestion des déchets, utilisation et fin de vie des produits et services chez le client final, déplacements professionnels…

Étape 5 : Coconstruire votre plan de transition bas carbone

Mesurer votre empreinte carbone vous permet d’identifier les principaux leviers pour réduire vos émissions de gaz à effet à serre. Lors de cette étape, nos experts vous aident à définir un plan d’action bas carbone:

  • identifiant les actions à mettre en place pour réduire vos émissions GES ;
  • approfondissant le plan d’action bas carbone lors d’ateliers avec le comité de direction (quelles ressources ? quelles échéances ? quels financements ?) ;
  • validant le plan de transition bas carbone avec le comité de direction.

En moyenne, la définition du plan d’action nécessite 3 jours de travail pour l’entreprise.

Étape 6 : Valoriser la transition pour favoriser le passage à l’action

La transition bas carbone de votre entreprise marque un tournant. Un changement qu’il faut accompagner en valorisant votre démarche à travers des actions pour embarquer vos équipes.

Vous pouvez par exemple : 

  • mettre à jour la stratégie RSE de l’entreprise pour intégrer votre plan d’action bas carbone ;
  • inscrire les engagements concrets pris dans la stratégie de l’entreprise ;
  • créer une boîte à outils à destination du dirigeant pour valoriser les engagements pris auprès de ses clients, fournisseurs, partenaires et les engager dans la démarche ;
  • organiser une Fresque du climat pour sensibiliser vos collaborateurs ou vos partenaires aux enjeux du changement climatique et présenter votre plan d’action.

Goodwill-management, expert référencé pour vous accompagner 

Spécialiste des stratégies RSE et bas carbone, Goodwill–management vous aide à appréhender les différentes méthodes pour mesurer vos émissions de gaz à effet de serre (GES) et à traduire votre comptabilité carbone en une stratégie bas carbone concrète et ambitieuse.

Référencé pour le Diag Décarbon’Action et le Bilan Carbone®, Goodwill-management accompagne également les entreprises dans la démarche ACT pas à pas (méthode ADEME), la définition d’une trajectoire compatible avec l’initiative SBT ou encore d’une stratégie d’adaptation.

En parallèle de l’accompagnement, Goodwill-management compte plusieurs animateurs et animatrices de la Fresque du climat. Cette animation ludique d’une demi-journée répond à la question du “pourquoi” s’engager dans la lutte contre le changement climatique, en comprenant les causes et les conséquences de celui-ci.

Prenons rendez-vous

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

La crise du Covid-19 aura été propice à la réflexion, aux remises en questions et à la formulation de propositions. A l’heure du déconfinement, les appels à construire le monde de demain se multiplient. Toutes ces propositions s’accordent sur un point : il est temps de ne pas reprendre comme avant. 

Les Goodwilliens sont convaincus que cette profonde remise en question, autant individuelle que collective, va accélérer la transition vers des modèles plus soutenables, résilients et économes.

Afin de favoriser le passage à l’action, voici l’introduction d’une série de 6 vidéos, Entreprise résiliente, mode d’emploi, qui présente des concepts, des méthodes et des outils pour transformer vraiment les entreprises en les rendant plus économes et plus résilientes.

Rendez-vous tous les lundis pour découvrir avec Alan Fustec comment devenir une entreprise résiliente !

#1

Le nécessaire retour à l’essentiel

Alan Fustec vous explique pourquoi les entreprises vont nécessairement devoir revenir à l’essentiel et apprendre à faire beaucoup avec peu.

Alors que les scientifiques sortent de leur réserve pour alerter du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité ou encore des limites du système terre, les réponses sont loin d’être à la hauteur du défi. 

Les entreprises vont devoir se réinventer pour répondre à ces grands défis et apprendre à devenir résilientes pour créer de la richesse sans détruire le capital naturel. 

Demain, l’ensemble des projets de l’entreprise sera évalué rigoureusement pour valider son utilité et identifier les meilleures solutions pour produire avec peu. 

#2

Les vertus de l’analyse coût-bénéfice pour démontrer la rentabilité de la RSE

Pour convaincre les entreprises, Goodwill-management a développé une méthodologie pour mesurer la rentabilité d’une démarche RSE : Thésaurus-RBC pour Recherche de Bénéfices Cachés.

Les 6 étapes pour mesurer la rentabilité d’une action RSE :

  1. Présentation de l’action
  2. Identification de l’ensemble des coûts nécessaires à la mise en oeuvre de l’action, notamment le temps/homme
  3. Inventaire des retombées de l’action, qu’elles soient mesurables ou non 
  4. Valorisation en euros des retombées quantifiables
  5. Bilan économique

Depuis 13 ans et avec plus de 100 bilans économiques de la RSE, Goodwill-management a prouvé que la RSE est rentable. La méthode RBC s’applique à tout type de projets, pas seulement à des projets sociaux ou environnementaux.

Pour l’entreprise, l’analyse coût-bénéfice est donc un outil essentiel pour savoir si l’on fait un bon usage de ressources qui peuvent être rares ou encore identifier les projets qui ont finalement pas ou peu d’intérêt. L’analyse coût- bénéfice contribue ainsi à la résilience de l’entreprise. Pourtant la collecte des données freine encore de nombreuses entreprises, c’est pourquoi Goodwill-management a réalisé un outil prédictif qui réduit fortement le temps de collecte des données.

#3

L’évaluation 360° de la résilience de l’entreprise

L’analyse 360° de l’entreprise permet d’évaluer sa résilience, en d’autres termes l’état de toutes les ressources financières, matérielles et immatérielles nécessaires à sa performance et à sa pérennité. Une telle analyse demande une vision holistique de l’entreprise et non plus une vision en silot.

C’est en combinant plusieurs méthodologies de Goodwill-management que Thésaurus Résilience 360 est né. Comme son nom l’indique elle permet d’établir un diagnostic complet de la résilience de l’entreprise.

Que faut-il pour que l’entreprise soit résiliente ?

  • Une bonne santé matérielle et financière
  • Un bon capital immatériel
  • Une stratégie long-terme responsable
  • Un contexte macro-économique favorable

Si le diagnostic matériel et financier est simple à réaliser, le diagnostic immatériel est plus complexe à établir. Pourtant, on estime que 2/3 de la valeur d’une entreprise est immatérielle.

Par exemple, la valeur d’un smartphone ne se calcule pas à partir de la quantité de ressources nécessaires à sa fabrication mais bien à travers les connaissances embarquées dans l’objet. Or, la connaissance est l’une des composantes de l’immatériel.

Pour évaluer l’immatériel, Goodwill-management a développé une méthodologie : Thésaurus Capital Immatériel. En 2009, le Ministère de l’Economie et des Finances a commandité une version approfondie de cette évaluation, qui reste encore aujourd’hui la référence. Avec elle, il est possible de mettre en valeur les forces, les faiblesses et la valeur en euros de tous les actifs immatériels (clients, humain, organisation, SI, marques…)

#4

Low-tech, économie circulaire et économie de la fonctionnalité

Pour réduire son impact environnemental, l’entreprise doit changer de logiciel et adopter le réflexe de l’innovation frugale, des low-tech et de l’économie de la fonctionnalité !

Par exemple depuis 2007, plus de 10 milliards de smartphones ont été vendus dans le monde.

A contre-courant, les concepts de low-tech ou d’innovation frugale sont essentiels pour notre avenir.

Emprunter la voie low-tech signifie :

  • Apprendre à faire durer le matériel
  • Simplifier les objets et les processus
  • Supprimer le surplus
  • Trouver une seconde vie
  • Ne rien jeter

Face à un monde de ressources rares, les entreprises doivent changer de logiciel et avoir le réflexe low-tech. Un défi pour l’ensemble de l’entreprise notamment le marketing.

L’économie de la fonctionnalité sera également le réflexe de l’entreprise de demain, qui vendra un service que rend le produit, plutôt que le produit lui-même.

#5

La comptabilité environnementale 

Une entreprise responsable doit mesurer son impact sur le capital naturel afin de le réduire.

Voici 4 solutions utilisées par l’entreprise pour évaluer son impact environnemental :

  1. Définir des indicateurs et les suivre (GES, consommation d’eau, déchets…)
  2. Utiliser des analyses du cycle de vie (ACV)
  3. L’empreinte écologique pour traduire tous les impacts en équivalent hectare terrestre, ce qui rend simple les comparaisons entre deux produits

La comptabilité environnementale traduit tous les impacts environnementaux en euros.

Elle permet ainsi de comparer d’un côté la valeur économique que l’on crée à la valeur environnementale que l’on détruit.

Si encore peu d’entreprises calculent leur empreinte environnementale, une telle étude permet une prise de conscience. L’entreprise peut alors s’engager à faire tendre son impact vers zéro et par la suite inciter ses fournisseurs à faire de même.

#6

Le calcul de l’empreinte socio-économique 

Si l’entreprise responsable et résiliente évalue son empreinte environnementale afin de la réduire, elle évalue également son impact social.

Cet impact peut se mesurer à travers une empreinte socio-économique qui s’exprime en euros et en emplois.

Issues des travaux du Prix Nobel d’économie Wassily Leontief, les matrices imput output permettent de mesurer l’impact économique d’une organisation sur son territoire.

Dans cette méthode, plusieurs impacts sont évalués :

  • L’impact direct par son existence
  • L’impact indirect par les achats réalisés par l’entreprise qui se propagent sur le territoire
  • L’impact induit par les salaires des salariés de l’entreprise qui consomment sur le territoire

Cette empreinte peut être calculée pour tout type d’organisation. Bien que pertinente, elle présente tout de même quelques limites, puisqu’elle ne propage que des coûts.

Ainsi une entreprise, une association ou une collectivité qui ont la même masse salariale, le même niveau de taxes et d’achats en type et en volume, auront la même empreinte socio-économique, alors que leurs utilités varient.

L’empreinte socio-économique simple ne suffit donc pas pour mesurer toute la valeur qu’une entreprise apporte à son territoire. Il faut aussi calculer la valeur des biens et des services qu’elle rend à ses clients à l’aide d’une analyse coût-bénéfice. On parle alors d’empreinte élargie.

Ces outils sont essentiels car ils démontrent que l’entreprise crée de la richesse pour tous et non seulement pour l’actionnaire.

Couplée à la comptabilité environnementale, l’empreinte socio-économique permet d’avoir une vision globale des externalités positives et négatives de l’entreprise. 

Alan Fustec

Alan Fustec est ingénieur agronome, docteur en biologie et docteur en finances. 

Après un début de carrière dans le secteur informatique où il devient chef d’entreprise, Alan Fustec décide de s’investir pleinement dans le développement durable. Il créé en 2003 Goodwill-management afin de prouver que de nouvelles manières d’envisager l’économie sont possibles. Depuis 2009, il co-crée et dirige également l’Agence LUCIE, premier label de RSE ISO 26 000 en France.

Son engagement s’amplifie en 2015 avec la création de Skeaf, une association de réinsertion sociale par la mer. En 2018, Alan a l’idée de créer la première formation low-tech en France. Avec l’aide de nombreux partenaires, la Low-tech Skol accueille sa première promotion en 2020 (même confinée). Cet engagement prend une nouvelle dimension avec Kerlotec, un écosystème pour préparer les entreprises au monde qui vient, au coeur d’un laboratoire dédié au développement durable en Bretagne.

Pour découvrir le parcours d’Alan

Le jour du dépassement

Le jour du dépassement

Le 28 juillet, l’humanité a consommé toutes les ressources renouvelables que la planète peut produire en un an, selon l’ONG Global Footprint Network.

Si le jour du dépassement a exceptionnellement reculé de 3 semaines en 2020 en raison des mesures pour lutter contre la crise sanitaire. Ce recul aura été de courte durée puisque le jour du dépassement est intervenu en 2021 le 29 juillet et le 28 en 2022.

Jour du dépassement en 1970 : 29 décembre

Jour du dépassement en 1990 : 11 octobre

Jour du dépassement en 2022 : 28 juillet

Concrètement comment se calcule le jour du dépassement ?

Global Footprint Network, un institut international de recherche qui conseille les gouvernements et les institutions financières en matière de gestion des ressources naturelles et de changement du climat, réalise chaque année un calcul pour déterminer le « jour du dépassement » (overshoot day en anglais).

A partir de données fournies par l’ONU, elle compare l’exploitation des ressources naturelles de la Terre par l’Homme avec la capacité de la planète à régénérer ces ressources tout en absorbant les déchets produits.

Le Jour du Dépassement Global indique chaque année la date à laquelle la demande exercée par l’humanité sur la nature (Empreinte Écologique) dépasse la capacité de la planète à régénérer ces ressources et à absorber les déchets dont les émissions de carbone (biocapacité).

Jour du dépassement = ( Biocapacité / Empreinte écologique ) X 365

Le calcul de la biocapacité

Les terres cultivées, les forêts, les prairies, les zones de pêches n’ont pas toutes la même biocapacité. Or pour mesurer notre empreinte écologique, il faut additionner ces surfaces entre elles. C’est pourquoi une unité de mesure a été inventée : l’hectare global (il s’agit de l’espace biologiquement productif, avec une productivité mondiale moyenne). Elle s’appuie sur le rendement agricole de chaque surface : plus une surface peut produire de ressources, plus elle compte d’hectares globaux.


Le calcul de l’empreinte écologique


Selon l’échelle utilisée (locale, nationale ou internationale), les données disponibles ne sont pas les mêmes et les méthodes de calculs varient. Il est parfois difficile de s’y retrouver pour les entreprises qui souhaitent mesurer leur empreinte écologique. Par exemple, Goodwill-management et des experts du sujet de l’École des Mines de Saint-Etienne ont accompagné l’INPI dans le calcul de son empreinte écologique en 2013.

Il faut également noter que l’empreinte écologique ne prend pas en compte les prélèvements d’eau douce, les pertes de biodiversité, les pollutions par des substances toxiques, la notion d’épuisement des ressources naturelles et les risques naturelles et industrielles.

Un indicateur utile qui contribue à la prise de conscience


Le jour du dépassement n’est donc pas une donnée absolue mais bien un indicateur utile qui illustre, de manière simple, une nature complexe. De plus, les résultats sont sans appel, chaque année le jour du dépassement avance un peu plus.

La surexploitation des ressources naturelles conduit à l’endommagement du capital naturel du monde sous forme de déforestation, d’érosion des sols, d’appauvrissement de la biodiversité, ou encore d’accumulation de carbone dans l’atmosphère. Si nous ne changeons rien et continuons à puiser autant de ressources, nous aurons besoin de l’équivalent de 2 planètes en 2030 et notre jour de dépassement sera avancé à la fin du mois de juin.

Les solutions

En décembre 2016, près de 200 pays ont signé l’Accord de Paris sur le climat. L’objectif est de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C par rapport aux températures de la période pré-industrielle. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l’humanité doit atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cette trajectoire va nécessairement impliquer des modifications profondes à tous les niveaux de l’économie et la mobilisation de tous. 

De nombreuses initiatives se développent au quotidien pour répondre à ce défi. Par exemple, le Global Footprint Network a lancé la campagne #MOVETHEDATE, destinée à mobiliser le grand public sur ce sujet. Elle s’articule autour d’une série d’actions réalisables par tous au quotidien comme par exemple organiser un diner végétarien, réduire sa consommation d’énergie ou encore faire du covoiturage. 

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l’OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management a pris la parole sur « L’entreprise à impact positif, le modèle de demain ? ».

4 autres entreprises de la Communauté LUCIE sont intervenus à ses côtés : 

  • Banque Populaire Rives de Paris
  • GMBA Walter Allinial
  • OPENMIND Kfé
  • Simplon.co

Qu’est-ce qu’une entreprise contributive ou à impact positif ?

Face aux enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises ont un rôle à jouer pour changer le modèle et le rendre plus responsable.

RSE, Performance globale, ODD, entreprise à mission ou contributive, les termes fleurissent pour définir l’entreprise durable de demain.

Pour être durable, l’entreprise de demain doit se transformer profondément pour :

  1. Faire disparaître les impacts négatifs liés à son activité
  2. Innover et intégrer le développement durable pour développer un impact positif sur les hommes et la planète

Une RSE en 5 étapes chez Goodwill

1/ Notre métier : accompagner les entreprises dans leur transformation responsable

Créé en 2003, Goodwill-management est l’un des pionniers du conseil RSE et développement durable. Notre impact positif se mesure avant tout à travers les études que nous réalisons. Grâce à son positionnement atypique, Goodwill-management détourne les outils classiques de l’économie et de la finance pour démontrer aux organisations qu’elles créent plus de valeur en prenant des décisions responsables. Une fois l’intérêt économique démontré, Goodwill accompagne les entreprises dans l’intégration de la RSE à la stratégie globale.

 

2/ La labellisation LUCIE 26000

Pour garantir à nos clients que nous appliquons en interne les principes que nous leur recommandons, Goodwill-management a obtenu le Label LUCIE 26000 en 2014.

Notre démarche RSE est ainsi auditée tous les 18 mois pour un évaluateur indépendant. Entre 2017 et 2020, Goodwill s’est engagé à mettre en œuvre plus de 40 nouveaux engagements RSE (sans compter les multiples projets nés entre-temps).

 

3/ Le mécénat de compétences.

La stratégie de mécénat de Goodwill-management a débuté en 2015. Aujourd’hui tous les Goodwilliens ont la possibilité de réaliser 2 jours de mécénat de compétences par an. Concrètement, le cabinet met gratuitement ses expertises au service des entrepreneurs sociaux membres de l’ONG Ashoka, de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel, de l’ensignement en Grandes Ecoles ou encore de l’association Skeaf. Cela représente entre 20 et 40 jours par an, soit 1 à 2% de notre chiffre d’affaires. Arnaud Bergero rappelle que si cela semble peu, si l’ensemble du CAC40 en faisait autant avec tous leurs collaborateurs, cela changerait probablement la donne pour le monde associatif et de l’ESS.

 

4/ L’association SKEAF pour partager les valeurs du développement durable avec des personnes en difficulté

En 2014, les Goodwilliens émettent le souhait d’aider des personnes en difficultés. C’est chose faite en 2015 avec la création de l’association solidaire Skeaf, qui a pour mission de participer à la réinsertion d’accidentés de la vie au travers de la navigation en mer sur un voilier centenaire. Près de 600 personnes embarquent à bord de Skeaf, tous les ans.

 

5/ Demain le projet Kerlotec

Goodwill-management souhaite aller encore plus loin, en mettant ses expertises et savoir-faire au service de la transition écologique. Si l’évolution de nos sociétés est de plus en plus incertaine, nous sommes convaincus que les entreprises auront toujours un rôle à jouer. C’est pourquoi Goodwill-management souhaite lancer dès 2020, le projet Kerlotec. Situé dans la région de Guingamp sur le domaine de Brélidy, l’écosystème Kerlotec se compose :

  • D’un centre de formation sur la RSE et le développement durable dédié aux entreprises : Kerlotec University
  • D’un laboratoire des solutions de demain avec de la permaculture, un méthaniseur ou encore des innovations low-tech.

Avec ce projet, Goodwill-management souhaite contribuer à la définition du modèle économique des solutions de demain.

La Low-tech Skol, une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

 Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol, se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management et au CFPPA de Kernilien à Guingamp.

Enfin, le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association partage son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Comment mesurer l’impact de ces actions RSE ?

1/ A-t-on réussi à transformer les pratiques de nos clients ?

Notre premier impact est très concret. Si nos études contribuent à transformer les pratiques de nos clients, alors le pari est réussi.

Cependant, mesurer l’impact de nos missions de manière très concrète n’est pas toujours évident. Il est parfois très frustrant de prodiguer des conseils, sans savoir s’ils seront mis en œuvre.

En 2018, Goodwill-management a accompagné France Chimie dans la construction d’un référentiel RSE pour l’ensemble des acteurs de la chimie. Une fois la mission finalisée, c’est au client de faire vivre ces outils. Or lors de la dernière édition du salon PRODURABLE, nous avons appris que de nombreuses PME de la chimie, partout en France, avaient rapidement adopté le référentiel pour se lancer dans une démarche RSE. Avant la conception de cet outil, beaucoup d’entre elles penser que la RSE était réservée aux grands groupes.

Depuis 2 ans, Goodwill accompagne un grand acteur de la restauration rapide sur la question des déchets et du recyclage. Petit à petit, le travail mené par Goodwill contribue à réinventer les pratiques de recyclage en salle. C’est une réelle fierté pour nous de faire changer les pratiques d’un grand groupe. Bien entendu sur ces questions, le contexte politique est en notre faveur, notamment avec la loi sur l’économie circulaire qui va entrer en vigueur.

 

2/ L’impact flagrant du mécénat pour Ashoka

Réalisées dans le cadre du mécénat de compétences, les études de mesure d’impact aident de manière très concrète ces entrepreneurs sociaux d’Ashoka. Voici deux exemples : 

En 2018, Goodwill-management a mesuré l’impact d’Unicités, qui est le grand opérateur du service civique en France. Après une présentation à l’Assemblée Nationale, les Députés se sont appuyés sur les résultats de l’étude pour défendre le futur budget du service civique.

En 2017, les Goodwilliens ont mesuré l’impact de Dorémi, un dispositif qui facilite la rénovation énergétique des maisons individuelles. L’étude d’impact a permis à l’équipe de Dorémi de structurer son pitch investisseur, facilitant une levée de fonds à 1,2 M€ l’année suivante.

 

Le mécénat, un accélérateur de compétences en interne

Grâce au mécénat de compétences développé avec Ashoka, Goodwill-management a développé une réelle expertise dans la mesure d’impact des entreprises de l’ESS. Allant au-delà de l’empreinte socio-économique, Goodwill mesure le retour sur investissement social. En valorisant les externalités positives des entreprises de l’ESS, Goodwill apportent des éléments déterminants pour convaincre les investisseurs.

Alors Goodwill-management, entreprise à impact ? 

A vous de nous le dire. C’est qui est certain, c’est qu’en interne, la démarche RSE de Goodwill s’est structurée depuis 2014, en grande partie grâce à la labellisation LUCIE. Elle est désormais partagée et portée par l’ensemble des Goodwilliens et des Goodwilliennes. Nous avons bien entendu des chantiers à poursuivre pour réduire nos impacts négatifs, par exemple dans nos usages numériques.

Pour développer notre impact positif, les idées foisonnent. Concrètement, en 2018, nous n’aurions jamais imaginé être à l’initiative de la première formation aux low-tech en France. Pourtant la première promotion de techniciens low-tech devrait voir le jour en fin d’année. Bien entendu, ce projet n’aurait pu devenir réalité sans nos partenaires : Guingamp-Paimpol Agglomération, le CFPPA de Kernilien et le Low-tech Lab. Nous avons bien compris que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ». Et vous, prêt(s) à changer le monde ? 

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Dans le cadre du plan France Relance, l'ADEME propose des aides et subventions pour aider les TPE-PME à se lancer dans la transition écologique. Jusqu’à 80% du montant total de votre diagnostic ou de votre investissement peut-être pris en charge pour les TPE-PME....

Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Depuis 2014, Goodwill-management a choisi de faire reconnaître son engagement RSE par LUCIE, le premier label RSE français aligné sur l’ISO26000. Cette labellisation garantit à la fois le sérieux de notre démarche RSE auprès de l'ensemble de nos parties prenantes et...

Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Fin 2018, Goodwill-management a lancé en partenariat avec Guingamp-Paimpol Agglomération, le Low-Tech Lab et l’Agence LUCIE, la première école dédiée aux low-tech en France. Le 2 mars 2020 à Guingamp, la Low-tech Skol a ouvert ses portes pour former la première promotion de techniciens low-tech et agents économie circulaire. L’objectif : aider les entreprises à se transformer et à passer à un modèle low-tech. 

L’ingénieur de demain sera t-il low-tech ?

Face aux urgences écologiques et aux limites de notre planète, les low-tech en tant qu’outil de résilience font partie des solutions aux défis d’aujourd’hui et de demain. 

En opposition aux high-tech, il est temps de redéfinir la notion de progrès. Ainsi l’ingénieur de demain aura la lourde tâche d’écarter le superficiel et la création de besoin pour réduire la complexité des produits et des procédés qu’il conçoit, tout en minimisant la consommation de ressources et la production de polluants.

Les low-tech sont conçues à partir de matériaux disponibles en abondance, elles sont simples, locales, réparables et ont un faible impact environnemental. Cette approche accompagne la transition vers l’économie circulaire et la rend plus efficace. Enfin pour produire localement, les low-tech s’appuient sur les ressources et les talents du territoire.

La première formation dédiée aux low-tech en France

La Low-tech Skol* a ouvert ses portes sur le territoire Guingampais en mars 2020.

Cette école a pour ambition de former les « couteaux- suisses » de la transition écologique, capables de répondre aux besoins de tous types de structures (entreprises, associations, collectivités) en termes de lutte contre le gaspillage, de gestions des déchets et de réparation des équipements et machines.

En apportant de nouvelles compétences au monde de l’entreprise, la Low-tech Skol entend contribuer à son échelle à la transition écologique, en s’attaquant de l’intérieur à la transformation des acteurs économiques.

Financée par l’agglomération de Guingamp Paimpol, le CFPPA de KernilienEureden, Goodwill-management et la région Bretagne, ce projet soutient évidemment une dynamique locale, qui participe à la transition écologique du territoire breton.

La Low-tech Skol apporte une réponse à plusieurs enjeux :

  1. Proposer des solutions à la crise écologique
    Les entreprises subissent de plus en plus les effets de l’urgence écologique, tant d’un point de vue législatif (augmentation de la TGAP**) qu’au niveau de l’augmentation des prix des matières premières.
  2. Dynamiser le marché du travail
    Le marché du travail en Bretagne est sous tension par défaut de formations et de candidats. Certains secteurs ont en effet du mal à recruter. Les métiers de l’économie verte représentent un besoin en main d’œuvre de plus en plus important avec +15% des intentions d’embauche en 2017.

La formation s’étale sur 9 mois, dont 7 mois de cours et 2 mois de stage. Elle mêle à la fois une approche théorique et des travaux pratiques autour de la production et de la gestion des ressources, de la réparation et réutilisation des machines et de la gestion durable des déchets.

Le programme s’appuie sur la pédagogie active basée sur l’autonomie, l’apprentissage par la pratique et le travail en groupe.

A la sortie de la Low-tech Skol, les techniciens seront polyvalents, employables au niveau Bac dans tout type de secteur et capables d’apporter et de mettre en œuvre en entreprise des idées simples et efficaces pour générer des économies.

Une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien des autres partenaires, notamment Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management.

Le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association a partagé son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Insertion : des promesses d’embauche en perspective

Au delà de sa contribution à la transition écologique, cette formation de techniciens low-tech s’adresse en priorité à des stagiaires en recherche d’emploi, en reconversion ou sans qualification.

Cependant, l’ensemble des stagiaires de cette première promotion sont motivés par les questions environnementales. A la fin de la formation, ils seront en mesure d’accompagner les entreprises à intégrer les low-tech et l’économie circulaire à leurs modèles économiques.

Le concept semble séduire les entreprises du territoire, puisque Triskalia, Daunat et Hénaff ont formulé 8 promesses de CDI, Yves Rocher, le Crédit agricole et Harmonie mutuelle proposent 7 stages !

Pour aller plus loin 

 

*Skol : école en Breton
** TGAP : Taxe générale sur les activités polluantes.

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

Le lancement de l’institut de comptabilité de l’immatériel (ICI) a eu lieu le 19 mars 2019 chez Nameshield Group. L’association fait la promotion des actifs immatériels. L’occasion pour les fondateurs de l’association de présenter la philosophie de l’ICI : APPRENDRE et PARTAGER.

Quelle est la mission de l’ICI ?

Association à but non lucratif, l’ICI a pour mission de promouvoir la comptabilité de l’immatériel.

L’institut passe à l’action pour que l’immatériel soit de plus en plus pris en considération dans les décisions économiques. L’ICI souhaite faire de la France un leader européen et mondial dans l’intégration d’une culture de l’immatériel au cœur des processus de décision économique et de gouvernance des entreprises.

La vocation de l’institut de comptabilité de l’immatériel est de mettre au point et de diffuser des outils de mesure de la valeur immatérielle. S’appuyant sur la richesse du référentiel Thésaurus Capital Immatériel, les membres de l’Institut souhaitent contribuer à l’amélioration constante de la méthodologie tout en la diffusant pour permettre à toutes les organisations d’évaluer leur capital immatériel. Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

Il reste encore des freins à lever pour que l’immatériel soit intégré de manière systématique aux processus de décision.

Il faut :

  1. Intégrer l’existence du capital immatériel de l’entreprise
  2. Diffuser la méthodologie de sa mesure dans les entreprises

Pourtant cette notion est très importante car l’immatériel représente aujourd’hui environ les 2/3 de la valeur des entreprises et des économies occidentales. L’immatériel est également un excellent outil pour passer d’un management par les coûts à un management par la création de valeur.

Avec une évaluation du capital immatériel, le dirigeant prend de la hauteur sur son entreprise. Très utile à certaines périodes de la vie de l’entreprise, l’évaluation des actifs immatériels est essentielle pour bien analyser les risques et identifier facilement les forces et les faiblesses d’une organisation.

Fondée en 2018, l’Institut compte aujourd’hui 150 membres. La philosophie de l’ICI est apprendre et partager !

Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

La gouvernance de l’institut

L’association a été créée par des professionnels des actifs immatériels et de leur évaluation. Mandaté en 2009 par Christine Lagarde, alors Ministre de l’économie, Alan Fustec a notamment été le principal architecte du premier référentiel de mesure des actifs immatériels. Conçu en 2011, ce dernier a été téléchargé plus de 2000 fois. Cette méthode, dont la robustesse et la fiabilité sont validées scientifiquement a été mise en œuvre dans plusieurs centaines d’entreprises.

Les membres fondateurs de l’association :

Pour faciliter la diffusion des outils de mesure du capital immatériel, l’ICI a désigné des représentants de l’association en région. 

Quel est le programme 2019 de l’ICI ?

L’un des principaux leviers d’une meilleure prise en compte de l’immatériel dans les décisions économiques reste la formation

À ce titre, l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel souhaite former les acteurs économiques à la mesure de l’immatériel et permettre un partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’association vous propose 7 formations en 2019.

Calendrier 2019 Thème Intervenant
23 avril Formation Thésaurus Capital Immatériel Alan Fustec
17 mai Conférence débat : la place de l’immatériel dans l’analyse financière Christophe Le Cornec
25 juin Conférence débat : la nom de domaine : un actif immatériel intégral Jean-Manuel Gaget
17 septembre Formation : valorisations classique et approche Thésaurus CI Maud Bodin
Octobre Conférence débat : immatériel et économie numérique Daniel Delorge
Novembre Formation débat : les fondements de la comptabilité : de l’antiquité à la comptabilité des immatériels Henri Verrier
Décembre Conférence débat : capital immatériel et RSE Saliha Mariet

 

L’ambition 2020 de l’ICI est de créer un cycle de formations certifiantes à Thésaurus capital immatériel !

Comment devenir membre de l’ICI ?

L’adhésion à l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel est gratuite pour les membres en 2019. 

Vous serez ainsi informés des différentes activités et formations proposées par l’institut. Le financement de l’association est assuré par des mécènes (entreprises privées et organismes publics) ainsi que par des formations et animations inter-entreprises, réalisées par l’Institut.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur l’institut ! 

L’impact économique du service civique

L’impact économique du service civique

1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité, selon une étude de Goodwill-management. Ce bénéfice se répartit entre l’augmentation du pouvoir d’achat des jeunes pendant le Service Civique, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes et l’impact économique des missions réalisées.

Le Service Civique en France

Inspiré de l’expérience de l’association Unis-Cité, le Service Civique est un dispositif d’engagement qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général tout en vivant une expérience formatrice et indemnisée.

Ce programme rencontre un succès croissant et semble aujourd’hui faire consensus quant à sa pertinence. Le nombre de jeunes volontaires accueillis est ainsi passé de 53 000 jeunes en 2015 à 140 000 en 2018. Cependant, ce succès ayant un coût significatif, il est crucial de démontrer que cet argent public est utilement investi.

Goodwill mesure l’impact économique du Service Civique

Goodwill-management a donc mené une étude sur l’impact du Service Civique, en s’appuyant sur des enquêtes réalisées auprès des jeunes par Unis-Cité et des données françaises et internationales (INSEE, Eurofound…).

Pour cela, Goodwill-management a utilisé « Thésaurus-RBC », méthode de type SROI (« Social Return On Investment ») éprouvée plus de 100 fois par le cabinet dans le cadre de mesure de la rentabilité de la RSE et d’impacts socio-économiques.

Cette étude démontre que 1€ investi dans le Service Civique par l’Etat rapporte 1,92€ à la collectivité. En effet, un Service Civique réalisé chez Unis-Cité coûte 6 756€ à l’Etat. En contrepartie, le dispositif a trois impacts, qui rapportent en moyenne 13 003€ par jeune à la collectivité.

Tout d’abord, le Service civique améliore le pouvoir d’achat du jeune pendant cette période (47% de l’impact). De plus, cette expérience permet d’améliorer son intégration professionnelle (29% de l’impact). Enfin, le jeune réalise des missions bénéfiques pour la société (24% de l’impact).

Il a également été prouvé que le Service Civique développe le sentiment d’appartenance à la Nation et le désir d’engagement. Cependant, la valeur économique de ces impacts n’a pas pu être mesurée dans cette étude.

L’ensemble de ces impacts, mesurables économiquement ou non, démontrent la pertinence d’un investissement social dans le Service Civique.

 

Pour aller loin

Gestion durable des déchets et création de valeur

Gestion durable des déchets et création de valeur

Au-delà de son impact environnemental, chaque déchet devrait être perçu comme une opportunité de création de valeur sur l’ensemble de son cycle de vie. La pression actuelle sur les ressources en matières premières et en énergie, ainsi que l’impact environnemental et sanitaire de la gestion des déchets est trop élevée. Elle ne nous permettent plus de continuer à appliquer une approche « end of pipe ». Cette approche consiste à agir de manière réparatrice en traitant la pollution en fin de processus. Pour combler les limites de cette approche, il convient plutôt d’intégrer la gestion des déchets. Ce peut être plus en amont (dès la conception du produit) et jusqu’à l’aval (le traitement du déchet proprement dit). Le présent article présente les impacts de la mise en place de solutions de gestion durable des déchets en termes de création de valeur pour les différents acteurs.

Une création de valeur pour l’entreprise

Par une réduction des coûts d’achat de matières premières

Pour un certain nombre d’entreprises, le coût principal de la gestion des déchets se situe avant les phases de collecte et de traitement. En intervenant dès la conception du produit et en réduisant les pertes tout au long de la chaîne de fabrication, une entreprise peut avoir un impact sur la réduction de ses approvisionnements en matières premières, et par conséquent de ses déchets.
Le coût des matières premières représente 40 à 60 % du coût de production des entreprises manufacturières en Europe. Il semble donc évident que des économies significatives peuvent être réalisées sur ce poste. D’autant plus que la plupart des ressources sont importées et limitées.

Par une réduction des coûts de gestion des déchets

Les coûts de collecte et de traitement sont en général facilement identifiés par les entreprises comme postes de création de valeur potentiels. Néanmoins, la réduction à la source ainsi qu’un meilleur tri des déchets ne sont pas toujours synonymes d’une baisse du coût de gestion des déchets pour l’entreprise. En effet, les tarifs pratiqués par les prestataires de collecte et de traitement des déchets, n’intègrent pas toujours une différenciation des tarifs par flux de déchets, ni de part variable dépendant de la quantité de déchets produits (contrats au forfait par exemple).
Néanmoins, comme l’illustrent les dispositifs d’aide à la mise en place d’un financement incitatif ou encore l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) au programme de la prochaine loi de finances, les politiques environnementales se veulent de plus en plus incitatives en matière de prévention et de valorisation, afin de mieux prendre en compte les externalités négatives dues à la gestion des déchets.

Par la création d’un avantage concurrentiel

La gestion des déchets peut également apparaître comme un élément de différenciation vis-à-vis de la concurrence. En effet, la moitié des consommateurs déclarent ainsi être incités à fréquenter le point de vente dans lequel ils sont interviewés parce qu’il propose des produits dont les emballages sont consignés. L’exemple de la consigne est loin d’être un cas isolé. C’est ce que montre l’essor de la vente en vrac. Le nombre d’épiceries spécialisées en vrac sur le territoire national a été multiplié par 9 entre 2015 et 2018. De même, les consommateurs affirment prendre en compte le respect de l’environnement, au même titre que la praticité d’un produit, par exemple lors de l’achat d’un déodorant compressé.

Une création de valeur sur et pour le territoire

Limitation de l’impact de la pollution sur l’environnement…

Une mauvaise gestion des déchets peut être à l’origine de pollutions de l’air, de l’eau et du sol. Pour éviter cela, ils doivent être dirigés vers des installations de traitement adaptées. Bien que d’importants progrès aient été faits pour limiter les impacts environnementaux de la gestion des déchets, l’incinération et le stockage engendrent toujours des rejets dans l’air de gaz à effet de serre et de polluants. La production de matières premières de recyclage à partir de déchets a également un impact sur l’environnement. Mais en triant les déchets à la source et en dirigeant ces différents flux vers les filières de valorisation adaptées, l’entreprise agit sur la réduction de quantité de déchets enfouis ou incinérés. Elle réduit par conséquent les impacts environnementaux inhérents à ces modes de traitement.

… et des dépenses nécessaires à sa protection

Les externalités négatives engendrées par la gestion des déchets sont coûteuses et en général supportées par le territoire pour la protection de l’environnement. A ce titre, le Global Waste Management Outlook du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) de 2015 estime que les coûts globaux (santé, environnement) liés à la pollution de déchets déposés dans la nature ou brûlés à l’air libre s’élèvent entre 20 et 50 USD/personne/an, alors que le coût d’une gestion raisonnée reviendrait de 5 à 7 USD/personne/an .

En France, la gestion des déchets est le premier poste de dépense engendré par les activités de gestion de l’environnement. Avec 16,7 milliards d’euros dépensés en 2013, elle représente 35% des dépenses totales liées à la protection de l’environnement . Or, les dépenses relevant de la gestion des déchets concernent uniquement les activités de collecte, transport, traitement et élimination des déchets, sans y intégrer les dépenses liées aux externalités négatives. Ces dernières impactent à la fois l’environnement et la santé et sont encore mal connues, donc difficiles à estimer à l’échelle nationale.

Génération d’emplois locaux et non-délocalisables

Les activités de gestion des déchets sont à l’origine de création d’emplois sur le territoire. En France, 126 000 emplois (en équivalents temps plein) étaient liés en 2014 aux activités de gestion de déchets ou à celles de la récupération. Cette estimation regroupe les emplois publics et privés dédiés :

  • à la collecte
  • au traitement
  • à la récupération des déchets
  • aux emplois liés à la production d’équipements pour la collecte ou le traitement des déchets.

En termes de création d’emplois, le recyclage y contribue plus fortement que l’enfouissement ou l’incinération, et à un niveau de revenu plus élevé .

La production de déchets est l’aboutissement du cycle qui trouve son origine dans l’extraction de matières. En 2013, la consommation totale de matières en France s’élevait à 977 millions de tonnes, composées à 68% de matières non renouvelables . En faisant le choix d’un approvisionnement durable en matières premières pour la conception de ses produits, chaque entreprise peut ainsi limiter son empreinte environnementale sur le territoire.

Conclusion

La mise en œuvre d’une politique de gestion durable des déchets a un potentiel de création à l’échelle de l’entreprise même. Elle peut également l’être à l’échelle du territoire. Les impacts de la mise en place de telles solutions restent néanmoins très dépendants des contraintes locales. Elles dépendent à la fois de l’activité de l’entreprise, des exutoires disponibles sur le territoire ou encore des modalités de financement du service. Ainsi, plutôt que de reproduire les solutions mises en place par une entreprise, il est préférable de composer avec ses propres caractéristiques ainsi que celles de son territoire pour la mise en place de solutions durables.

La mobilité au service de l’insertion chez Emmaüs France

La mobilité au service de l’insertion chez Emmaüs France

Identifiant la mobilité comme un facteur déterminant de l’insertion professionnelle et sociale, Emmaüs France a lancé un projet pilote innovant de mobilité inclusive. Le pionnier de l’ESS a fait appel à Goodwill-management pour l’accompagner via une étude de modélisation économique.

La mobilité, vecteur d’exclusion et fort levier d’action sociale   

Par la place prépondérante qu’elle occupe dans la vie en société, la mobilité doit être perçue comme une capacité permettant l’accès à un panel de droits (à l’emploi, au logement, à l’éducation, etc.). Un tiers des ménages les plus pauvres n’ont pas de voiture et qu’un quart des chômeurs n’ont pas de permis. Ainsi, l’accompagnement social doit s’inscrire en plein dans la démarche d’aide à l’accès à la mobilité.

Selon le rapport Mobilité, insertion et accès à l’emploi – Constats et perspectives (Auxilia, 2013), les problèmes de mobilité ont un impact fort sur les acteurs en situation de précarité, ainsi :

• 50% des personnes en insertion interrogées ont déjà refusé une offre d’emploi pour des raisons de mobilité

• 28% des personnes en insertion interrogées ont dû abandonner en cours de route un emploi ou une formation pour la même raison.

Selon ce même rapport, parmi les principaux enjeux identifiés de la mobilité inclusive on retrouve l’apprentissage de la mobilité, la faculté d’utiliser plusieurs modes de transports (aussi appelé la multimodalité) et la nécessité de systématiser la coopération. Le projet pilote d’Emmaüs s’inscrit dans la résolution de ces enjeux présentés dans cette introduction.

Emmaüs, porteur d’un projet de mobilité inclusive à destination de personnes en situation de précarité

L’étude d’impact social menée par Goodwill-management démontre les bénéfices larges du projet

Conscient des enjeux de la mobilité inclusive, Emmaüs a décidé de créer un projet pilote à ce sujet. Il est porté par le Pôle Innovation & Développement d’Emmaüs France.
Ce projet vise à mettre en place un système de mobilité qui réponde aux besoins des salariés en insertion et de ménages précaires dans la zone du Bocage (département des Deux-Sèvres) en s’appuyant sur un réseau d’acteurs locaux : l’entreprise Ateliers du Bocage, membre du réseau Emmaüs, et de nombreux acteurs économiques, institutionnels, associatifs.
Il conjugue tout à la fois efficacité économique, préservation de l’environnement et équité sociale. Le projet combine l’utilisation de voitures en autopartage, de Vélos à Assistance Electrique (VAE) et de covoiturages.

L’objectif est également de tester la possibilité d’atteindre un équilibre économique pour un tel système de mobilité inclusive. Toutefois, l’idée sous-jacente au pilote est de sortir d’une logique monétaire en proposant un système d’échange interne au projet. Par exemple, proposer un covoiturage permet d’alimenter un « compte » virtuel non monétaire. Il permettra ensuite, pour une valeur définie, d’utiliser un VAE, ou d’accéder à d’autres services complémentaires (réparation du véhicule, halte-garderie…).

Le périmètre initial du pilote concerne le trajet domicile-travail. Il se fonde sur le constat qu’une solidarité existe déjà au sein du réseau Emmaüs dans les déplacements (pratique de covoiturage par exemple). L’idée est de créer un cadre pour développer et élargir ces pratiques de solidarité nécessaires en les rendant plus fluides et plus incitatives.

À terme, Emmaüs vise la diffusion de ce dispositif à d’autres entités et d’autres territoires.

Focus sur la méthodologie de quantification des bénéfices cachés 

Sur la base des idées d’Emmaüs pour ce projet pilote, Goodwill-management a été mandaté pour réaliser une étude de modélisation économique de ce projet.
L’objectif était triple :

• Quantifier les coûts évités et les bénéfices cachés d’un tel projet pour les parties prenantes (usagers, entreprises pilotes, acteurs extérieurs) ;

• Etablir une valeur d’équivalence entre les 3 solutions (autopartage, covoiturage, VAE) permettant d’alimenter un « compte de mobilité » non monétaire, et faisant le lien entre l’utilisation des différentes solutions ;

• Emettre des recommandations sur le portage et la réussite du projet.

L’outil utilisé par Goodwill-management pour accompagner Emmaüs France dans sa quantification est la méthode « Thésaurus-RBC »(RBC pour Recherche des Bénéfices Cachés). Il s’agit d’une méthode de type SROI (« Social Return On Investment »). Elle nous a permis de réaliser plus de 100 études de rentabilité de projets RSE et d’impacts socio-économiques pour différents clients.

La création d’un système de mobilité inclusive pour des salariés en insertion et des ménages précaires peut avoir de nombreux effets positifs. Ce peut être pour ces personnes mais aussi pour leur entourage, à court-terme comme à long-terme. Par exemple, en acquérant la capacité de se rendre à l’heure tous les jours à son travail, une personne verra son bien-être amélioré (réduction du stress, gain de temps). Elle évitera de potentielles retenues sur salaire, et améliorera son employabilité, en étant mieux perçue par son employeur et en élargissant sa zone de recherche d’emploi.

A partir de l’identification de tels impacts, nous avons pu modéliser les bénéfices cachés et les coûts évités induits au niveau économique et les estimer en euros.

Ces impacts sont larges : ils sont à la fois directs pour les utilisateurs des solutions et indirects pour la société dans son ensemble. Ainsi, les personnes en situation de précarité voient leur confort de vie augmenter. De plus, leur mobilité bénéficie également aux employeurs locaux qui ont des difficultés à recruter. Cela se traduit de manière positive dans les finances publiques via des effets globaux tels que la réduction du chômage ou le meilleur accès aux soins. L’accent mis sur des choix de mobilité douce diminue de plus les émissions polluantes sur le territoire.

Un impacto socio-économique largement bénéfique

Goodwill-management est fier d’avoir pu participer au cadrage d’un projet ambitieux à l’utilité sociale réelle. Notre conclusion principale est que le retour social sur investissement d’un tel système est largement positif. S’il est important de garder à l’esprit qu’il s’agit à ce stade d’une évaluation prospective sur un projet innovant, amené à évoluer et à être testé sur le terrain, notre étude montre bien un fort effet de levier.

Entreprises: Quel effort à fournir pour lutter contre le réchauffement climatique?

Entreprises: Quel effort à fournir pour lutter contre le réchauffement climatique?

Le 6 octobre dernier, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu son rapport alarmant sur « les conséquences d’un réchauffement climatique de 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels et les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre associées ». Commandé en 2016 par les signataires de l’Accord de Paris, ce document est le fruit d’un travail de 2 ans, réalisé par 91 experts originaires de 40 pays pour une réflexion sur les entreprises et le réchauffement climatique. 

Les conclusions de ce rapport, qui s’appuie sur près de 6 000 publications scientifiques, sont sans appel. Les activités humaines ont déjà causé une augmentation de la température de la planète de 1,0°C depuis l’ère préindustrielle. Au rythme actuel, le premier seuil fatidique de 1,5°C d’augmentation de la température sera atteint entre 2030 et 2052.

Pourquoi le GIEC souhaite-t-il limiter le réchauffement climatique à 1,5ºC

En 2015, les signataires de l’Accord de Paris s’engageaient à limiter le réchauffement climatique « bien en deçà de 2°C » et de « s’efforcer de le limiter à 1,5°C ».

Avec ce rapport, le GIEC nous donne un aperçu concret de tout ce qui pourrait être sauvé en limitant le réchauffement climatique à +1,5°C. Mais également, tout ce que l’on pourrait perdre en maintenant le cap du +2°C.

En effet, à l’échelle du climat, demi-degré de différence change la donne. Il permettrait par exemple de :

  • Conserver 10 à 30 % des récifs coraliens actuels
  • Réduire de 10 cm la montée du niveau de la mer
  • Réduire de 50 % le nombre de personnes exposées à des pénuries d’eau

Ce demi-degré réduirait aussi de façon significative la disparition d’espèces, le développement de maladies, les sécheresses, les îlots de chaleur, la pollution à l’ozone et les migrations climatiques.

La cible des 1,5°C est d’autant plus ambitieuse que nous ne sommes même pas aujourd’hui sur la trajectoire des 2°C. Le rapport du GIEC appelle donc à modifier en profondeur notre mode de vie et à entreprendre immédiatement des transitions « sans précédent » dans notre système de production d’énergie, notre appareil industriel, nos infrastructures et notre aménagement territorial.

L’inertie des gouvernements à la suite de la Conférence de Paris laisse peu de doute sur leur incapacité à mettre en place rapidement ce changement de paradigme. Les citoyens et les acteurs de l’économie doivent donc se responsabiliser pour redresser le cap. La courte analyse qui va suivre s’adresse à ces derniers : A l’échelle d’une entreprise, combien faut-il investir pour s’inscrire dans la trajectoire d’un réchauffement à 1,5°C ? Quelles mesures concrètes peut-elle mettre en place pour participer au sauvetage du navire ?

L’effort climatique français en chiffres

Commençons tout d’abord par le volet financier. Que représente l’effort économique pour rejoindre la trajectoire de 1,5°C ?

2 400 milliards de dollars par an, nous dit le GIEC, soit 2,5% du PIB mondial. Ce chiffre est toutefois à prendre avec précaution, car le groupement d’experts considère que c’est le montant à investir dans l’énergie (secteur le plus polluant) pour rejoindre la trajectoire 1,5°C. Ce montant n’est donc pas transposable à tous les autres secteurs émetteurs de gaz à effet de serre (et agir sur eux augmenterait probablement la note). Cependant il s’agit mais d’un ordre de grandeur satisfaisant de l’investissement nécessaire dans la lutte pour le climat. De plus, cette estimation est cohérente avec celle de la Global Commission on the Economy and Climate de 2018 et celle de l’ONU réalisée 2016.

A l’échelle de la France, un effort de 2,5% du montant du PIB 2017 représente un investissement annuel de 57 milliards d’euros. En indexant ce montant sur le taux de croissance à long terme du PIB de la Banque de France (+1,6% par an), on obtient un investissement annuel moyen de 64 milliards d’euros sur la période 2018-30 pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Dans cet article, nous imaginons que seules les entreprises porteront le poids de l’« investissement climatique ». Nous excluons donc les ménages et les administrations publiques. Avec une estimation du chiffre d’affaires (CA) annuel moyen des entreprises françaises à 4 548 milliards d’euros sur la période 2018-30, on en déduit un effort moyen par entreprise de 1,4 centime d’euro par euro de CA généré. Cela signifie que toute entreprise voulant « faire sa part » de l’effort climatique devrait investir 1,4 centime d’euro dans des projets de transition énergétique pour tout euro généré par ses ventes. Pour une belle PME réalisant un CA de 50 millions d’euros, cela représentera donc un investissement annuel de 705 000 euros. Pour une ETI générant 200 millions d’euros de CA, la charge d’investissement climatique annuelle sera de 2,8 millions d’euros.

Comment investir concrètement pour lutter contre le réchauffement climatique ?

A ce stade nous avons donc le montant à investir et la volonté de prendre le taureau par les cornes. Encore faut-il savoir où et comment le faire. Voici quelques pistes concrètes d’investissement contre le changement climatique.

Si l’on suit les préconisations du GIEC, il faudrait investir cet argent dans un actif de transition énergétique. A l’échelle de notre PME ou de notre ETI, il semble peu avisé de se lancer dans la construction un barrage hydroélectrique ou un champ éolien offshore, mais il existe des installations énergétiques de petite taille qui peuvent tout à fait convenir à une enveloppe d’investissement de 700 000 €.

Prenons par exemple un méthaniseur, cet équipement permet de valoriser des déchets organiques en produisant de l’énergie utilisable ou revendable par l’entreprise. Le prix d’installation d’une petite unité de méthanisation commence autour de 200 000€, mais un méthaniseur de capacité industrielle (à partir de 150kWél de puissance installée) correspond environ à une enveloppe de 700 000 €. Cela représente donc un investissement idéal pour notre PME.

Notre ETI pourra installer une unité de grande taille de 1MWél pour un coût de 3 millions d’euros, ou alors une unité plus petite avec un système de co-génération solaire fournissant l’énergie nécessaire pour rendre le méthaniseur autarcique.

Autre possibilité d’investissement énergétique sur le site de l’entreprise : la solarisation des surfaces extérieures exposées (toits, abris des parkings, etc.). L’avantage de cette solution est que son coût ne nécessite pas d’investissement initial élevé et est fortement corrélé à l’ampleur de l’installation. Notre PME avec un budget de 700 000 € pourra ainsi installer une capacité de 580kWc de panneaux solaires sur son site, c’est-à-dire une surface comprise entre 1 800 et 2 900m² de panneaux selon la technologie choisie. L’ETI pourra viser une installation plus conséquente de 2,3MWc correspondant à une surface solarisée de 7 200 à 11 600m².

Investir dans des actifs énergétiques peut toutefois s’avérer compliqué quand l’entreprise ne produit pas de déchets organiques, est située en zone urbaine ou dans une zone peu ventée ou ensoleillée, ou encore sur un site de taille réduite ou qu’elle n’en est pas propriétaire. L’entreprise peut toujours effectuer des investissements bénéfiques pour l’environnement, mais il faut alors sortir des préconisations du GIEC et investir dans des actifs qui ne sont pas purement énergétiques mais participent à la réduction des émissions. Cela peut consister à investir dans des systèmes d’économies d’énergie afin de réduire sa consommation ou encore développer de nouveaux modèles intégrant l’économie circulaire. Une entreprise peut ainsi valoriser ses déchets afin de limiter l’incinération ou bien créer un système d’éco-conception afin de rendre son processus de production plus sobre en consommations et en émissions.

Au-delà de l’investissement matériel, quelles solutions pour l’entreprise ?

Pour une entreprise ne souhaitant pas investir directement dans des actifs physiques, les marchés financiers peuvent proposer une alternative via des placements dits « verts ». En France, l’investissement dans ces produits financiers est d’autant plus aisé que l’Etat a mis en place courant 2018 une labellisation des actifs verts afin de garantir la destination des flux investis.

Il y a tout d’abord les « obligations vertes » ou « green bonds » qui permettent de financer des projets dédiés ayant un impact positif sur l’environnement ou œuvrant pour la transition énergétique (développement des énergies renouvelables, amélioration de l’efficacité énergétique, développement d’infrastructures de transports faiblement émetteurs de gaz à effet de serre, etc.). Ces titres peuvent être émis par des entreprises mais aussi par des Etats.

Il existe également des possibilités d’investissement sur les marchés actions, soit en souscrivant à une émission de capital d’une entreprise œuvrant contre le changement climatique, soit en investissant dans un fond d’actions « vertes ». Cela permet d’orienter du capital pour financer les opérations d’une entreprise spécialisée dans la transition énergétique.

Il convient en revanche de rester à l’écart des « trackers verts », ces derniers se contentant de répliquer la performance d’un panier d’actifs verts, sans que les fonds alloués soient réellement investis dans des projets de lutte contre le changement climatique.

L’entreprise peut aussi compenser ses émissions de gaz à effets de serre en investissant dans des actifs qui ne lui appartiennent pas via un système de compensation carbone. Cela consiste pour l’organisation à compenser ses émissions de CO2 en achetant des crédits finançant une opération de réduction d’émissions équivalente hors de son territoire. De nombreuses plateformes permettent aux entreprises de réaliser ce genre d’investissements en finançant des projets de reforestation ou de développement durable dans des pays en développement.

Au-delà de l’investissement pur, les entreprises peuvent aussi intégrer des mesures de réduction des émissions, par exemple en intégrant directement le risque climatique dans leur modèle économique. Une autre façon peut être de fixer un prix du carbone en interne afin de pénaliser la rentabilité des projets entraînant des émissions de gaz à effet de serre.

Et quid de la rentabilité de ces investissments ?

Avec ces différentes pistes, chaque entreprise peut devenir acteur de la transition écologique et participer à l’investissement urgent nécessaire pour limiter la destruction de notre écosystème. De plus, cet effort n’en est pas nécessairement un. Une politique d’investissement environnemental bien structurée et évaluée génère des bénéfices pour une entreprise et son environnement économique et social. Au-delà de la rentabilité même de l’investissement en tant que tel, celui-ci peut avoir des impacts économiques positifs sur d’autres éléments de l’entreprise, par exemple la productivité de ses salariés, son climat social, son image de marque ou encore son exposition au risque réglementaire climatique.

En se plaçant à un niveau plus macroéconomique, deux études du magazine Nature en 2018 et de la Banque d’Angleterre en 2009 évaluent le coût au niveau mondial de l’inaction face au changement climatique. La première estime un « coût social du CO2 » à 16 000 milliards de dollars en 2017, soit 19,8% du PIB mondial. La seconde annonçait un coût de l’inaction climatique à 20% du PIB mondial en prenant en compte les effets directs et induits. Telle était la situation en 2009, le tableau s’est noirci depuis. En résumé, investir 2,5% du PIB mondial nous permettrait d’éviter des coûts équivalents à 20% de ce même PIB. Du point de vue d’une analyse d’évitement de coûts à l’échelle mondiale, la stratégie d’investissement pour enrayer le changement climatique apparaît donc comme extrêmement rentable.

Prêt à investir 1,4% de votre CA dans la lutte contre le réchauffement climatique 

Les conclusions du GIEC doivent donc nous alarmer et nous faire prendre conscience de l’urgence et de l’effort à fournir pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C. Il est du devoir des acteurs économiques d’assumer leur part de ce projet en investissant à hauteur de leur activité. En adoptant un prisme d’analyse sous l’angle de la rentabilité, ces projets ne sont pas destructeurs de valeur. D’un point de vue macroéconomique, le bénéfice est évident en comparaison du coût titanesque de l’inaction.

Pour une entreprise française,1,4 % de CA représente en moyenne un tiers de son résultat d’exploitation. Ce chiffre n’est pas disproportionné en gardant à l’esprit que l’effort climatique n’est pas une donation philanthrope mais bien un investissement qui peut créer de la valeur pour l’entreprise. Le poids de cet investissement est à peine plus élevé que celui des dépenses de communication des entreprises françaises (2,1% en 2015) dans l’économie.

A l’échelle d’un Etat entier, un tel effort est loin d’être inconcevable. Pour envoyer 12 hommes sur la Lune à la fin des années 1960 et au début des années 1970, les Etats-Unis ont investi pendant 10 ans l’équivalent 2,5% de leur PIB annuel dans le programme Apollo. Cela correspond, à 2 ans près, à l’effort demandé à chaque pays de la planète pour rester dans le scénario du moindre mal.

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L’Institut de Comptabilité de l’Immatériel (ICI)


L’Institut de Comptabilité de l’Immatériel (ICI) est né il y a quelques mois, à l’initiative d’Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management.

Cette association regroupe une centaine d’adhérents composés d’experts comptables, d’analyses financiers, de managers, de chercheurs, etc, passionnés par la mesure et la valeur immatérielle.

La vocation de l’ICI est de promouvoir et d’assurer auprès de tout public la reconnaissance des actifs immatériels des entités, des entreprises et des personnes sur les plans économiques, juridiques et comptables dans leurs aspects financiers et de management.

Pourquoi devenir membre de l’ICI

Vous aussi prenez part à ce projet ambitieux et porteur en devenant gratuitement membre d’ICI, vous pourrez ainsi :

  • Bénéficier de l’accès au référentiel national de mesure du Capital Immatériel dans sa dernière version : Thésaurus Bercy 2018 et y être formés. Ce référentiel est la méthode la plus utilisée en France avec près de 2000 utilisateurs à ce jour.
  • Apprendre et partager des retours d’expériences enrichissants avec des utilisateurs de Thésaurus Bercy et d’experts sur le sujet à travers des ateliers de travail, des formations et une convention annuelle
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Ethique et responsabilité pour un Cloud durable – Cloud Days 2018

Ethique et responsabilité pour un Cloud durable – Cloud Days 2018

Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management et président du Label LUCIE a participé en tant qu’expert RSE à une table ronde sur le thème « Éthique et Responsabilité, pour un Cloud durable ».

Ethique et responsabilité, pour un cloud durable

Aujourd’hui, l’impact du numérique devient une préoccupation croissante au sein des entreprises. Si la confiance et la sécurité reste l’enjeu numéro 1 pour les organisations, le numérique n’est pas sans impact sur l’environnement et sur la société : destruction d’emplois, pollution, consommation énergétique, etc.

Paradoxalement le numérique peut être à la fois le problème et la solution aux enjeux de demain. Avec cette vidéo, découvrez comment les acteurs du marché technologique, notamment Outscale ou encore Cisco, transforment les contraintes sociétales et environnementales en atouts économiques et en opportunités d’améliorer leur performance.

Cloud days 2018

Après plusieurs années d’engagement lié à la RSE, Outscale obtient la labellisation LUCIE en 2018. Outscale devient ainsi le premier fournisseur de services Cloud de type IaaS à obtenir une reconnaissance de son engagement RSE. C’est pourquoi, ce fournisseur de Cloud responsable et engagé a choisi d’orienter son événement annuel, les Cloud days sur le thème de l’innovation, de la confiance et de la transformation du Cloud.

Animateur

Gwenaël Roudaut, Adjoint à la cheffe de département projets et veille stratégique, délégation au développement durable, Commissariat Général au Développement Durable, Ministère de la Transition écologique et solidaire

Intervenants

  • Priscille Ghesquiere, Cheffe du bureau de la production et de la consommation responsables, ‎Commissariat Général au Développement Durable, Ministère de la Transition écologique et solidaire
  • Alan Fustec, Président du Label LUCIE
  • Bruno Bernard, Policy manager – Public Policy – Government Affairs – France, Cisco France
  • Laurence Albinet, Process & Continious Improvement Lead, OUTSCALE

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