Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l’OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management a pris la parole sur « L’entreprise à impact positif, le modèle de demain ? ».

4 autres entreprises de la Communauté LUCIE sont intervenus à ses côtés : 

  • Banque Populaire Rives de Paris
  • GMBA Walter Allinial
  • OPENMIND Kfé
  • Simplon.co

Qu’est-ce qu’une entreprise contributive ou à impact positif ?

Face aux enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises ont un rôle à jouer pour changer le modèle et le rendre plus responsable.

RSE, Performance globale, ODD, entreprise à mission ou contributive, les termes fleurissent pour définir l’entreprise durable de demain.

Pour être durable, l’entreprise de demain doit se transformer profondément pour :

  1. Faire disparaître les impacts négatifs liés à son activité
  2. Innover et intégrer le développement durable pour développer un impact positif sur les hommes et la planète

Une RSE en 5 étapes chez Goodwill

1/ Notre métier : accompagner les entreprises dans leur transformation responsable

Créé en 2003, Goodwill-management est l’un des pionniers du conseil RSE et développement durable. Notre impact positif se mesure avant tout à travers les études que nous réalisons. Grâce à son positionnement atypique, Goodwill-management détourne les outils classiques de l’économie et de la finance pour démontrer aux organisations qu’elles créent plus de valeur en prenant des décisions responsables. Une fois l’intérêt économique démontré, Goodwill accompagne les entreprises dans l’intégration de la RSE à la stratégie globale.

 

2/ La labellisation LUCIE 26000

Pour garantir à nos clients que nous appliquons en interne les principes que nous leur recommandons, Goodwill-management a obtenu le Label LUCIE 26000 en 2014.

Notre démarche RSE est ainsi auditée tous les 18 mois pour un évaluateur indépendant. Entre 2017 et 2020, Goodwill s’est engagé à mettre en œuvre plus de 40 nouveaux engagements RSE (sans compter les multiples projets nés entre-temps).

 

3/ Le mécénat de compétences.

La stratégie de mécénat de Goodwill-management a débuté en 2015. Aujourd’hui tous les Goodwilliens ont la possibilité de réaliser 2 jours de mécénat de compétences par an. Concrètement, le cabinet met gratuitement ses expertises au service des entrepreneurs sociaux membres de l’ONG Ashoka, de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel, de l’ensignement en Grandes Ecoles ou encore de l’association Skeaf. Cela représente entre 20 et 40 jours par an, soit 1 à 2% de notre chiffre d’affaires. Arnaud Bergero rappelle que si cela semble peu, si l’ensemble du CAC40 en faisait autant avec tous leurs collaborateurs, cela changerait probablement la donne pour le monde associatif et de l’ESS.

 

4/ L’association SKEAF pour partager les valeurs du développement durable avec des personnes en difficulté

En 2014, les Goodwilliens émettent le souhait d’aider des personnes en difficultés. C’est chose faite en 2015 avec la création de l’association solidaire Skeaf, qui a pour mission de participer à la réinsertion d’accidentés de la vie au travers de la navigation en mer sur un voilier centenaire. Près de 600 personnes embarquent à bord de Skeaf, tous les ans.

 

5/ Demain le projet Kerlotec

Goodwill-management souhaite aller encore plus loin, en mettant ses expertises et savoir-faire au service de la transition écologique. Si l’évolution de nos sociétés est de plus en plus incertaine, nous sommes convaincus que les entreprises auront toujours un rôle à jouer. C’est pourquoi Goodwill-management souhaite lancer dès 2020, le projet Kerlotec. Situé dans la région de Guingamp sur le domaine de Brélidy, l’écosystème Kerlotec se compose :

  • D’un centre de formation sur la RSE et le développement durable dédié aux entreprises : Kerlotec University
  • D’un laboratoire des solutions de demain avec de la permaculture, un méthaniseur ou encore des innovations low-tech.

Avec ce projet, Goodwill-management souhaite contribuer à la définition du modèle économique des solutions de demain.

La Low-tech Skol, une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

 Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol, se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management et au CFPPA de Kernilien à Guingamp.

Enfin, le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association partage son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Comment mesurer l’impact de ces actions RSE ?

1/ A-t-on réussi à transformer les pratiques de nos clients ?

Notre premier impact est très concret. Si nos études contribuent à transformer les pratiques de nos clients, alors le pari est réussi.

Cependant, mesurer l’impact de nos missions de manière très concrète n’est pas toujours évident. Il est parfois très frustrant de prodiguer des conseils, sans savoir s’ils seront mis en œuvre.

En 2018, Goodwill-management a accompagné France Chimie dans la construction d’un référentiel RSE pour l’ensemble des acteurs de la chimie. Une fois la mission finalisée, c’est au client de faire vivre ces outils. Or lors de la dernière édition du salon PRODURABLE, nous avons appris que de nombreuses PME de la chimie, partout en France, avaient rapidement adopté le référentiel pour se lancer dans une démarche RSE. Avant la conception de cet outil, beaucoup d’entre elles penser que la RSE était réservée aux grands groupes.

Depuis 2 ans, Goodwill accompagne un grand acteur de la restauration rapide sur la question des déchets et du recyclage. Petit à petit, le travail mené par Goodwill contribue à réinventer les pratiques de recyclage en salle. C’est une réelle fierté pour nous de faire changer les pratiques d’un grand groupe. Bien entendu sur ces questions, le contexte politique est en notre faveur, notamment avec la loi sur l’économie circulaire qui va entrer en vigueur.

 

2/ L’impact flagrant du mécénat pour Ashoka

Réalisées dans le cadre du mécénat de compétences, les études de mesure d’impact aident de manière très concrète ces entrepreneurs sociaux d’Ashoka. Voici deux exemples : 

En 2018, Goodwill-management a mesuré l’impact d’Unicités, qui est le grand opérateur du service civique en France. Après une présentation à l’Assemblée Nationale, les Députés se sont appuyés sur les résultats de l’étude pour défendre le futur budget du service civique.

En 2017, les Goodwilliens ont mesuré l’impact de Dorémi, un dispositif qui facilite la rénovation énergétique des maisons individuelles. L’étude d’impact a permis à l’équipe de Dorémi de structurer son pitch investisseur, facilitant une levée de fonds à 1,2 M€ l’année suivante.

 

Le mécénat, un accélérateur de compétences en interne

Grâce au mécénat de compétences développé avec Ashoka, Goodwill-management a développé une réelle expertise dans la mesure d’impact des entreprises de l’ESS. Allant au-delà de l’empreinte socio-économique, Goodwill mesure le retour sur investissement social. En valorisant les externalités positives des entreprises de l’ESS, Goodwill apportent des éléments déterminants pour convaincre les investisseurs.

Alors Goodwill-management, entreprise à impact ? 

A vous de nous le dire. C’est qui est certain, c’est qu’en interne, la démarche RSE de Goodwill s’est structurée depuis 2014, en grande partie grâce à la labellisation LUCIE. Elle est désormais partagée et portée par l’ensemble des Goodwilliens et des Goodwilliennes. Nous avons bien entendu des chantiers à poursuivre pour réduire nos impacts négatifs, par exemple dans nos usages numériques.

Pour développer notre impact positif, les idées foisonnent. Concrètement, en 2018, nous n’aurions jamais imaginé être à l’initiative de la première formation aux low-tech en France. Pourtant la première promotion de techniciens low-tech devrait voir le jour en fin d’année. Bien entendu, ce projet n’aurait pu devenir réalité sans nos partenaires : Guingamp-Paimpol Agglomération, le CFPPA de Kernilien et le Low-tech Lab. Nous avons bien compris que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ». Et vous, prêt(s) à changer le monde ? 

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Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Fin 2018, Goodwill-management a lancé en partenariat avec Guingamp-Paimpol Agglomération, le Low-Tech Lab et l’Agence LUCIE, la première école dédiée aux low-tech en France. Le 2 mars 2020 à Guingamp, la Low-tech Skol a ouvert ses portes pour former la première promotion de techniciens low-tech et agents économie circulaire. L’objectif : aider les entreprises à se transformer et à passer à un modèle low-tech. 

L’ingénieur de demain sera t-il low-tech ?

Face aux urgences écologiques et aux limites de notre planète, les low-tech en tant qu’outil de résilience font partie des solutions aux défis d’aujourd’hui et de demain. 

En opposition aux high-tech, il est temps de redéfinir la notion de progrès. Ainsi l’ingénieur de demain aura la lourde tâche d’écarter le superficiel et la création de besoin pour réduire la complexité des produits et des procédés qu’il conçoit, tout en minimisant la consommation de ressources et la production de polluants.

Les low-tech sont conçues à partir de matériaux disponibles en abondance, elles sont simples, locales, réparables et ont un faible impact environnemental. Cette approche accompagne la transition vers l’économie circulaire et la rend plus efficace. Enfin pour produire localement, les low-tech s’appuient sur les ressources et les talents du territoire.

La première formation dédiée aux low-tech en France

La Low-tech Skol* a ouvert ses portes sur le territoire Guingampais en mars 2020.

Cette école a pour ambition de former les « couteaux- suisses » de la transition écologique, capables de répondre aux besoins de tous types de structures (entreprises, associations, collectivités) en termes de lutte contre le gaspillage, de gestions des déchets et de réparation des équipements et machines.

En apportant de nouvelles compétences au monde de l’entreprise, la Low-tech Skol entend contribuer à son échelle à la transition écologique, en s’attaquant de l’intérieur à la transformation des acteurs économiques.

Financée par l’agglomération de Guingamp Paimpol, le CFPPA de KernilienEureden, Goodwill-management et la région Bretagne, ce projet soutient évidemment une dynamique locale, qui participe à la transition écologique du territoire breton.

La Low-tech Skol apporte une réponse à plusieurs enjeux :

  1. Proposer des solutions à la crise écologique
    Les entreprises subissent de plus en plus les effets de l’urgence écologique, tant d’un point de vue législatif (augmentation de la TGAP**) qu’au niveau de l’augmentation des prix des matières premières.
  2. Dynamiser le marché du travail
    Le marché du travail en Bretagne est sous tension par défaut de formations et de candidats. Certains secteurs ont en effet du mal à recruter. Les métiers de l’économie verte représentent un besoin en main d’œuvre de plus en plus important avec +15% des intentions d’embauche en 2017.

La formation s’étale sur 9 mois, dont 7 mois de cours et 2 mois de stage. Elle mêle à la fois une approche théorique et des travaux pratiques autour de la production et de la gestion des ressources, de la réparation et réutilisation des machines et de la gestion durable des déchets.

Le programme s’appuie sur la pédagogie active basée sur l’autonomie, l’apprentissage par la pratique et le travail en groupe.

A la sortie de la Low-tech Skol, les techniciens seront polyvalents, employables au niveau Bac dans tout type de secteur et capables d’apporter et de mettre en œuvre en entreprise des idées simples et efficaces pour générer des économies.

Une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien des autres partenaires, notamment Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management.

Le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association a partagé son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Insertion : des promesses d’embauche en perspective

Au delà de sa contribution à la transition écologique, cette formation de techniciens low-tech s’adresse en priorité à des stagiaires en recherche d’emploi, en reconversion ou sans qualification.

Cependant, l’ensemble des stagiaires de cette première promotion sont motivés par les questions environnementales. A la fin de la formation, ils seront en mesure d’accompagner les entreprises à intégrer les low-tech et l’économie circulaire à leurs modèles économiques.

Le concept semble séduire les entreprises du territoire, puisque Triskalia, Daunat et Hénaff ont formulé 8 promesses de CDI, Yves Rocher, le Crédit agricole et Harmonie mutuelle proposent 7 stages !

Pour aller plus loin 

 

*Skol : école en Breton
** TGAP : Taxe générale sur les activités polluantes.

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

Le lancement de l’institut de comptabilité de l’immatériel (ICI) a eu lieu le 19 mars 2019 chez Nameshield Group. L’association fait la promotion des actifs immatériels. L’occasion pour les fondateurs de l’association de présenter la philosophie de l’ICI : APPRENDRE et PARTAGER.

Quelle est la mission de l’ICI ?

Association à but non lucratif, l’ICI a pour mission de promouvoir la comptabilité de l’immatériel.

L’institut passe à l’action pour que l’immatériel soit de plus en plus pris en considération dans les décisions économiques. L’ICI souhaite faire de la France un leader européen et mondial dans l’intégration d’une culture de l’immatériel au cœur des processus de décision économique et de gouvernance des entreprises.

La vocation de l’institut de comptabilité de l’immatériel est de mettre au point et de diffuser des outils de mesure de la valeur immatérielle. S’appuyant sur la richesse du référentiel Thésaurus Capital Immatériel, les membres de l’Institut souhaitent contribuer à l’amélioration constante de la méthodologie tout en la diffusant pour permettre à toutes les organisations d’évaluer leur capital immatériel. Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

Il reste encore des freins à lever pour que l’immatériel soit intégré de manière systématique aux processus de décision.

Il faut :

  1. Intégrer l’existence du capital immatériel de l’entreprise
  2. Diffuser la méthodologie de sa mesure dans les entreprises

Pourtant cette notion est très importante car l’immatériel représente aujourd’hui environ les 2/3 de la valeur des entreprises et des économies occidentales. L’immatériel est également un excellent outil pour passer d’un management par les coûts à un management par la création de valeur.

Avec une évaluation du capital immatériel, le dirigeant prend de la hauteur sur son entreprise. Très utile à certaines périodes de la vie de l’entreprise, l’évaluation des actifs immatériels est essentielle pour bien analyser les risques et identifier facilement les forces et les faiblesses d’une organisation.

Fondée en 2018, l’Institut compte aujourd’hui 150 membres. La philosophie de l’ICI est apprendre et partager !

Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

La gouvernance de l’institut

L’association a été créée par des professionnels des actifs immatériels et de leur évaluation. Mandaté en 2009 par Christine Lagarde, alors Ministre de l’économie, Alan Fustec a notamment été le principal architecte du premier référentiel de mesure des actifs immatériels. Conçu en 2011, ce dernier a été téléchargé plus de 2000 fois. Cette méthode, dont la robustesse et la fiabilité sont validées scientifiquement a été mise en œuvre dans plusieurs centaines d’entreprises.

Les membres fondateurs de l’association :

Pour faciliter la diffusion des outils de mesure du capital immatériel, l’ICI a désigné des représentants de l’association en région. 

Quel est le programme 2019 de l’ICI ?

L’un des principaux leviers d’une meilleure prise en compte de l’immatériel dans les décisions économiques reste la formation

À ce titre, l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel souhaite former les acteurs économiques à la mesure de l’immatériel et permettre un partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’association vous propose 7 formations en 2019.

Calendrier 2019 Thème Intervenant
23 avril Formation Thésaurus Capital Immatériel Alan Fustec
17 mai Conférence débat : la place de l’immatériel dans l’analyse financière Christophe Le Cornec
25 juin Conférence débat : la nom de domaine : un actif immatériel intégral Jean-Manuel Gaget
17 septembre Formation : valorisations classique et approche Thésaurus CI Maud Bodin
Octobre Conférence débat : immatériel et économie numérique Daniel Delorge
Novembre Formation débat : les fondements de la comptabilité : de l’antiquité à la comptabilité des immatériels Henri Verrier
Décembre Conférence débat : capital immatériel et RSE Saliha Mariet

 

L’ambition 2020 de l’ICI est de créer un cycle de formations certifiantes à Thésaurus capital immatériel !

Comment devenir membre de l’ICI ?

L’adhésion à l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel est gratuite pour les membres en 2019. 

Vous serez ainsi informés des différentes activités et formations proposées par l’institut. Le financement de l’association est assuré par des mécènes (entreprises privées et organismes publics) ainsi que par des formations et animations inter-entreprises, réalisées par l’Institut.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur l’institut ! 

L’impact économique du service civique

L’impact économique du service civique

1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité, selon une étude de Goodwill-management. Ce bénéfice se répartit entre l’augmentation du pouvoir d’achat des jeunes pendant le Service Civique, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes et l’impact économique des missions réalisées.

Le Service Civique en France

Inspiré de l’expérience de l’association Unis-Cité, le Service Civique est un dispositif d’engagement qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général tout en vivant une expérience formatrice et indemnisée.

Ce programme rencontre un succès croissant et semble aujourd’hui faire consensus quant à sa pertinence. Le nombre de jeunes volontaires accueillis est ainsi passé de 53 000 jeunes en 2015 à 140 000 en 2018. Cependant, ce succès ayant un coût significatif, il est crucial de démontrer que cet argent public est utilement investi.

Goodwill mesure l’impact économique du Service Civique

Goodwill-management a donc mené une étude sur l’impact du Service Civique, en s’appuyant sur des enquêtes réalisées auprès des jeunes par Unis-Cité et des données françaises et internationales (INSEE, Eurofound…).

Pour cela, Goodwill-management a utilisé « Thésaurus-RBC », méthode de type SROI (« Social Return On Investment ») éprouvée plus de 100 fois par le cabinet dans le cadre de mesure de la rentabilité de la RSE et d’impacts socio-économiques.

Cette étude démontre que 1€ investi dans le Service Civique par l’Etat rapporte 1,92€ à la collectivité. En effet, un Service Civique réalisé chez Unis-Cité coûte 6 756€ à l’Etat. En contrepartie, le dispositif a trois impacts, qui rapportent en moyenne 13 003€ par jeune à la collectivité.

Tout d’abord, le Service civique améliore le pouvoir d’achat du jeune pendant cette période (47% de l’impact). De plus, cette expérience permet d’améliorer son intégration professionnelle (29% de l’impact). Enfin, le jeune réalise des missions bénéfiques pour la société (24% de l’impact).

Il a également été prouvé que le Service Civique développe le sentiment d’appartenance à la Nation et le désir d’engagement. Cependant, la valeur économique de ces impacts n’a pas pu être mesurée dans cette étude.

L’ensemble de ces impacts, mesurables économiquement ou non, démontrent la pertinence d’un investissement social dans le Service Civique.

 

Pour aller loin

RSE et création de valeur | 4 entreprises témoignent

RSE et création de valeur | 4 entreprises témoignent

Fin 2016, le réseau Agrion* a organisé une table ronde animée par Alan Fustec, Président et Fondateur de Goodwill-management, afin de démontrer à travers des cas très pratiques le lien entre RSE et création de valeur à différentes échelles :

  • Sur le territoire
  • Directement sur le résultat de l’entreprise (par une réduction des coûts, des risques ou la création d’un avantage concurrentiel)
  • Par un impact sur le capital immatériel de l’entreprise et par conséquent sur sa valeur

A ses côtés, Fabrice Bonnifet (DDD du groupe Bouygues), Eric Bosmans (DAF de Brico Dépôt), Antoine De Clerck (Directeur Marketing RSE d’Orange) et Martine Varieras (Directrice des Opérations de Nespresso France) ont mis en lumière à travers des exemples très concrets l’impact de la RSE sur la création de valeur de l’entreprise.

Quand la RSE crée de la valeur sur le territoire

L’un des impacts les plus visibles de la RSE reste la création de valeur sur le territoire.

Pour commencer, nous pouvons prendre l’exemple de Nespresso, qui propose à ses clients un café de grande qualité. Seul 1% du café produit dans le monde est éligible à la qualité Nespresso. Afin de garantir une production de qualité, Nespresso paye son café 40 % plus cher en moyenne, ce qui garantit de meilleures conditions de vie pour les caféiculteurs. Nespresso a également créé un fond de retraite pour les agriculteurs de Caldas en Colombie, que l’entreprise souhaite étendre aux 40 000 agriculteurs colombiens.

Si l’on peut créer de la valeur sur un territoire, on peut aussi en détruire. Pour éviter cela, Brico Dépôt s’est attaqué à l’une de ses principales matières premières : le bois. Si le bois représente 30 % des achats de l’enseigne de bricolage, 96 % des volumes vendus sont issus de forêts gérées durablement. L’objectif est d’atteindre 100 % de bois certifié d’ici 2020. Brico Dépôt soutient également la fondation Abbé Pierre, luttant contre le mal-logement. L’enseigne reverse la marge des sacs vendus en magasin à la fondation et propose même à ses clients de faire des dons. Cet engagement a déjà permis la rénovation énergétique de 30 logements

Le groupe Bouygues lutte également contre le mal-logement en imaginant des concepts de logements « ultrasociaux ». Utilisant un mode dérogatoire, Bouygues dimensionne des logements très abordables pour des familles monoparentales à faible revenu. Dans le cadre de son « action tank », le groupe Bouygues travaille également à la réduction des déchets de chantier. En 2017, « New Life » devrait voir le jour, il s’agit d’une plateforme numérique de revente de matières premières de chantiers (terres, béton, etc.) et de matériaux de second œuvre (faux planchers, poutres, etc.) issus de la déconstruction.

Quand RSE rime avec rentabilité

Il n’est plus nécessaire de démontrer que certaines actions RSE, comme la gestion des déchets et l’efficacité énergétique, permettent de réaliser des économies.

Pour Nespresso, la réflexion s’est portée sur l’optimisation de sa filière de recyclage des capsules de café. Aujourd’hui, on compte plus de 5500 points de collecte en France. Une fois collectées, les capsules de café entrent dans une filière de recyclage en boucle ouverte « open loop », c’est-à-dire que l’on se sert de la matière de recyclage pour une utilisation différente. Le marc de café est par exemple utilisé pour la production de biogaz et l’aluminium des capsules est recyclé à 100 %. À travers ces innovations, Nespresso a contribué à améliorer le recyclage des déchets de petite taille. Aujourd’hui, 5 centres de tri sont équipés de machines à courants de Foucault en France, permettant à de nombreux foyers de recycler leurs déchets de petites tailles.

De son côté, le groupe Bouygues met en place des mesures pour réduire son empreinte écologique, ce qui engendre des économies. Dès 2010, Bouygues Construction s’est lancé dans la rénovation de son siège à Saint-Quentin-en-Yvelines. Pari réussi, Challenger est devenu le 1er bâtiment tertiaire rénové à énergie positive. Bouygues a également installé des capteurs sur les véhicules de sa flotte afin de contrôler la manière de conduire de ses collaborateurs et les inciter à adopter une « conduite apaisée« . Le crédit mobilité a également été développé, remplaçant les véhicules polluants par de plus petites voitures électriques et proposant en contrepartie le prêt d’une voiture plus spacieuse lorsque le collaborateur en a besoin, par exemple pour partir en vacances.

Le DAF de Brico Dépôt fait quant à lui un parallèle très clair entre RSE et économies. Pour l’enseigne de bricolage low-cost, les chiffres sont édifiants à la fois sur la politique de gestion des déchets et celle de l’efficacité énergétique.
Si l’objectif est de zéro déchet enfoui d’ici 2020, en 2015 Brico Dépôt avait déjà réduit de 90 % ses déchets finissant à la décharge, ce qui entraîne une économie d’un million d’euros par an.
En améliorant l’efficacité énergétique de ses magasins, Brico Dépôt a réduit sa consommation énergétique de 10 %. Aujourd’hui près de 30 % des magasins sont équipés de LED.

L’enseigne de bricolage est également très fière de sa politique d’intégration de personnes en situation de handicap, avec un taux de 9,87 % d’emplois handicapés, dont 7,5 % d’emplois directs (soit un taux bien plus élevé que la limite légale fixée à 6% de l’effectif total des salariés). Dans le cadre d’une étude sur la performance économique de la diversité réalisée par Goodwill-management, il a été prouvé que l’emploi de personnes en situation de handicap était rentable.

Quand RSE rime avec avantage concurrentiel

En menant une réflexion sur l’intégration du développement durable à son métier, la téléphonie, Orange a choisi de proposer une filière de recyclage des mobiles à la fois solidaire et respectueuse de l’environnement.

Une fois collectés, les téléphones sont triés par un centre d’insertion en France : les mobiles hors d’usage entrent alors dans la filière de recyclage. Les téléphones en état de marche peuvent être repris à leur valeur d’usage, ils sont ensuite nettoyés et reconditionnés afin d’être revendus sur le marché africain.

Pour Bouygues, mettre en œuvre une démarche RSE doit être synonyme de faire du business autrement. Il est donc essentiel que la RSE génère des avantages concurrentiels.

Partant du constat suivant : l’éclairage public représente selon l’ADEME 16%* de la facture globale d’énergie d’une ville, Bouygues Énergies & Services a développé des lampadaires intelligents qui peuvent compiler jusqu’à 7 réseaux différents. Ces lampadaires réduisent à la fois la consommation électrique de la ville, permettent une gestion réactive du réseau et offrent également la possibilité à la ville de proposer de nouveaux services comme le wifi, la vidéo protection ou encore la sonorisation.

Bouygues Énergies & Services conçoit également des Data Centers plus performants et développe des solutions pour récupérer l’énergie de ces Data Centers pour, par exemple, chauffer une piscine.

Les équipes de Brico Dépôt ont, quant à elles, intégré le développement durable au cœur de leurs produits, en proposant des produits éco-conçus. Pour l’enseigne de bricolage low cost, il paraît évident que ses clients, qui sont sensibles aux prix, soient également sensibles à des produits qui visent à éviter le gaspillage et à ne consommer que les ressources nécessaires.

Nespresso représente ici un cas un peu particulier, puisque disposant d’un capital marque très fort et d’une importante fidélité client, le groupe ne met pas l’accent sur sa démarche RSE et ne tire donc que peu d’avantages concurrentiels de la RSE. En revanche, Nespresso s’engage toujours plus dans le développement durable afin de réduire les risques, notamment du point de vue de son image de marque.

Quand la RSE diminue les risques

Il est important ici de revenir sur le calcul de la valeur d’un risque :

Brico Dépôt a choisi d’agir sur le principal risque lié à son métier : les accidents du travail. Pour ce faire, l’enseigne dédie 50 % de son budget formation à la prévention des risques d’accidents à la fois en interne pour ses collaborateurs mais également auprès de ses clients, afin de réduire le risque pour son image de marque.

De son côté, Bouygues Construction innove en intégrant les problématiques du développement durable liées au secteur de la construction. Bouygues anticipe ainsi certaines régulations comme la mise en place d’une taxe carbone. Depuis 2010, le constructeur immobilier mesure l’empreinte carbone de ses projets et fait la promotion de bâtiments bas carbone. Bouygues Construction mène également des réflexions sur l’accessibilité de certaines matières premières nécessaires à la construction, comme le sable. L’idée est d’innover afin de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire, limitant ainsi les risques d’accès aux matières premières.

Quand la RSE impacte positivement la valeur de l’entreprise à travers un meilleur capital immatériel

En moyenne en France, une entreprise se vend 3 fois sa valeur comptable. On appelle ce différentiel de valeur : la valeur immatérielle ou le « goodwill » de l’entreprise.

Dans les précédents exemples, Brico Dépôt, Bouygues, Nespresso et Orange ont démontré que la mise en œuvre d’une démarche RSE créait de la valeur sur le territoire mais également sur le compte de résultat de l’entreprise.

Chez Goodwill-management, nous sommes convaincus qu’une démarche RSE peut également impacter la valeur immatérielle de l’entreprise et par conséquent sa valeur. A la fin de cette table ronde, Alan Fustec a questionné ces 4 structures pour savoir quels actifs immatériels pouvaient être impactés positivement par leurs démarches RSE respectives.

Pour Brico Dépôt, Bouygues et Orange, l’actif immatériel le plus impacté par la RSE est l’actif humain. La démarche RSE impacte l’actif humain en donnant du sens au travail des collaborateurs, ce qui augmente leur motivation.

La RSE rend également l’entreprise plus attractive, ce qui facilite le recrutement de talents. Par exemple, l’ensemble des salariés de Brico Dépôt signent la charte Essentielle – pour la planète, pour nous, pour tous. L’enseigne de bricolage mesure aussi régulièrement l’engagement de ses collaborateurs.

Pour Brico Dépôt, qui fait partie du groupe Kingfisher, la démarche RSE impacte également son actif actionnaires, puisque Kingfisher a intégré le Dow Jones Sustainability Index (DJSI) Europe et Monde. Le groupe peut donc l’utiliser pour attirer des investisseurs à la recherche de groupes socialement responsables.

Pour Nespresso, l’actif clients est l’actif immatériel le plus impacté par sa démarche RSE, puisque la marque veille à fournir une expérience client de grande qualité afin de les fidéliser toujours un peu plus.

Gestion durable des déchets et création de valeur

Gestion durable des déchets et création de valeur

Au-delà de son impact environnemental, chaque déchet devrait être perçu comme une opportunité de création de valeur sur l’ensemble de son cycle de vie. La pression actuelle sur les ressources en matières premières et en énergie, ainsi que l’impact environnemental et sanitaire de la gestion des déchets est trop élevée. Elle ne nous permettent plus de continuer à appliquer une approche « end of pipe ». Cette approche consiste à agir de manière réparatrice en traitant la pollution en fin de processus. Pour combler les limites de cette approche, il convient plutôt d’intégrer la gestion des déchets. Ce peut être plus en amont (dès la conception du produit) et jusqu’à l’aval (le traitement du déchet proprement dit). Le présent article présente les impacts de la mise en place de solutions de gestion durable des déchets en termes de création de valeur pour les différents acteurs.

Une création de valeur pour l’entreprise

Par une réduction des coûts d’achat de matières premières

Pour un certain nombre d’entreprises, le coût principal de la gestion des déchets se situe avant les phases de collecte et de traitement. En intervenant dès la conception du produit et en réduisant les pertes tout au long de la chaîne de fabrication, une entreprise peut avoir un impact sur la réduction de ses approvisionnements en matières premières, et par conséquent de ses déchets.
Le coût des matières premières représente 40 à 60 % du coût de production des entreprises manufacturières en Europe. Il semble donc évident que des économies significatives peuvent être réalisées sur ce poste. D’autant plus que la plupart des ressources sont importées et limitées.

Par une réduction des coûts de gestion des déchets

Les coûts de collecte et de traitement sont en général facilement identifiés par les entreprises comme postes de création de valeur potentiels. Néanmoins, la réduction à la source ainsi qu’un meilleur tri des déchets ne sont pas toujours synonymes d’une baisse du coût de gestion des déchets pour l’entreprise. En effet, les tarifs pratiqués par les prestataires de collecte et de traitement des déchets, n’intègrent pas toujours une différenciation des tarifs par flux de déchets, ni de part variable dépendant de la quantité de déchets produits (contrats au forfait par exemple).
Néanmoins, comme l’illustrent les dispositifs d’aide à la mise en place d’un financement incitatif ou encore l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) au programme de la prochaine loi de finances, les politiques environnementales se veulent de plus en plus incitatives en matière de prévention et de valorisation, afin de mieux prendre en compte les externalités négatives dues à la gestion des déchets.

Par la création d’un avantage concurrentiel

La gestion des déchets peut également apparaître comme un élément de différenciation vis-à-vis de la concurrence. En effet, la moitié des consommateurs déclarent ainsi être incités à fréquenter le point de vente dans lequel ils sont interviewés parce qu’il propose des produits dont les emballages sont consignés. L’exemple de la consigne est loin d’être un cas isolé. C’est ce que montre l’essor de la vente en vrac. Le nombre d’épiceries spécialisées en vrac sur le territoire national a été multiplié par 9 entre 2015 et 2018. De même, les consommateurs affirment prendre en compte le respect de l’environnement, au même titre que la praticité d’un produit, par exemple lors de l’achat d’un déodorant compressé.

Une création de valeur sur et pour le territoire

Limitation de l’impact de la pollution sur l’environnement…

Une mauvaise gestion des déchets peut être à l’origine de pollutions de l’air, de l’eau et du sol. Pour éviter cela, ils doivent être dirigés vers des installations de traitement adaptées. Bien que d’importants progrès aient été faits pour limiter les impacts environnementaux de la gestion des déchets, l’incinération et le stockage engendrent toujours des rejets dans l’air de gaz à effet de serre et de polluants. La production de matières premières de recyclage à partir de déchets a également un impact sur l’environnement. Mais en triant les déchets à la source et en dirigeant ces différents flux vers les filières de valorisation adaptées, l’entreprise agit sur la réduction de quantité de déchets enfouis ou incinérés. Elle réduit par conséquent les impacts environnementaux inhérents à ces modes de traitement.

… et des dépenses nécessaires à sa protection

Les externalités négatives engendrées par la gestion des déchets sont coûteuses et en général supportées par le territoire pour la protection de l’environnement. A ce titre, le Global Waste Management Outlook du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) de 2015 estime que les coûts globaux (santé, environnement) liés à la pollution de déchets déposés dans la nature ou brûlés à l’air libre s’élèvent entre 20 et 50 USD/personne/an, alors que le coût d’une gestion raisonnée reviendrait de 5 à 7 USD/personne/an .

En France, la gestion des déchets est le premier poste de dépense engendré par les activités de gestion de l’environnement. Avec 16,7 milliards d’euros dépensés en 2013, elle représente 35% des dépenses totales liées à la protection de l’environnement . Or, les dépenses relevant de la gestion des déchets concernent uniquement les activités de collecte, transport, traitement et élimination des déchets, sans y intégrer les dépenses liées aux externalités négatives. Ces dernières impactent à la fois l’environnement et la santé et sont encore mal connues, donc difficiles à estimer à l’échelle nationale.

Génération d’emplois locaux et non-délocalisables

Les activités de gestion des déchets sont à l’origine de création d’emplois sur le territoire. En France, 126 000 emplois (en équivalents temps plein) étaient liés en 2014 aux activités de gestion de déchets ou à celles de la récupération. Cette estimation regroupe les emplois publics et privés dédiés :

  • à la collecte
  • au traitement
  • à la récupération des déchets
  • aux emplois liés à la production d’équipements pour la collecte ou le traitement des déchets.

En termes de création d’emplois, le recyclage y contribue plus fortement que l’enfouissement ou l’incinération, et à un niveau de revenu plus élevé .

La production de déchets est l’aboutissement du cycle qui trouve son origine dans l’extraction de matières. En 2013, la consommation totale de matières en France s’élevait à 977 millions de tonnes, composées à 68% de matières non renouvelables . En faisant le choix d’un approvisionnement durable en matières premières pour la conception de ses produits, chaque entreprise peut ainsi limiter son empreinte environnementale sur le territoire.

Conclusion

La mise en œuvre d’une politique de gestion durable des déchets a un potentiel de création à l’échelle de l’entreprise même. Elle peut également l’être à l’échelle du territoire. Les impacts de la mise en place de telles solutions restent néanmoins très dépendants des contraintes locales. Elles dépendent à la fois de l’activité de l’entreprise, des exutoires disponibles sur le territoire ou encore des modalités de financement du service. Ainsi, plutôt que de reproduire les solutions mises en place par une entreprise, il est préférable de composer avec ses propres caractéristiques ainsi que celles de son territoire pour la mise en place de solutions durables.

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