Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l’OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management a pris la parole sur « L’entreprise à impact positif, le modèle de demain ? ».

4 autres entreprises de la Communauté LUCIE sont intervenus à ses côtés : 

  • Banque Populaire Rives de Paris
  • GMBA Walter Allinial
  • OPENMIND Kfé
  • Simplon.co

Qu’est-ce qu’une entreprise contributive ou à impact positif ?

Face aux enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises ont un rôle à jouer pour changer le modèle et le rendre plus responsable.

RSE, Performance globale, ODD, entreprise à mission ou contributive, les termes fleurissent pour définir l’entreprise durable de demain.

Pour être durable, l’entreprise de demain doit se transformer profondément pour :

  1. Faire disparaître les impacts négatifs liés à son activité
  2. Innover et intégrer le développement durable pour développer un impact positif sur les hommes et la planète

Une RSE en 5 étapes chez Goodwill

1/ Notre métier : accompagner les entreprises dans leur transformation responsable

Créé en 2003, Goodwill-management est l’un des pionniers du conseil RSE et développement durable. Notre impact positif se mesure avant tout à travers les études que nous réalisons. Grâce à son positionnement atypique, Goodwill-management détourne les outils classiques de l’économie et de la finance pour démontrer aux organisations qu’elles créent plus de valeur en prenant des décisions responsables. Une fois l’intérêt économique démontré, Goodwill accompagne les entreprises dans l’intégration de la RSE à la stratégie globale.

 

2/ La labellisation LUCIE 26000

Pour garantir à nos clients que nous appliquons en interne les principes que nous leur recommandons, Goodwill-management a obtenu le Label LUCIE 26000 en 2014.

Notre démarche RSE est ainsi auditée tous les 18 mois pour un évaluateur indépendant. Entre 2017 et 2020, Goodwill s’est engagé à mettre en œuvre plus de 40 nouveaux engagements RSE (sans compter les multiples projets nés entre-temps).

 

3/ Le mécénat de compétences.

La stratégie de mécénat de Goodwill-management a débuté en 2015. Aujourd’hui tous les Goodwilliens ont la possibilité de réaliser 2 jours de mécénat de compétences par an. Concrètement, le cabinet met gratuitement ses expertises au service des entrepreneurs sociaux membres de l’ONG Ashoka, de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel, de l’ensignement en Grandes Ecoles ou encore de l’association Skeaf. Cela représente entre 20 et 40 jours par an, soit 1 à 2% de notre chiffre d’affaires. Arnaud Bergero rappelle que si cela semble peu, si l’ensemble du CAC40 en faisait autant avec tous leurs collaborateurs, cela changerait probablement la donne pour le monde associatif et de l’ESS.

 

4/ L’association SKEAF pour partager les valeurs du développement durable avec des personnes en difficulté

En 2014, les Goodwilliens émettent le souhait d’aider des personnes en difficultés. C’est chose faite en 2015 avec la création de l’association solidaire Skeaf, qui a pour mission de participer à la réinsertion d’accidentés de la vie au travers de la navigation en mer sur un voilier centenaire. Près de 600 personnes embarquent à bord de Skeaf, tous les ans.

 

5/ Demain le projet Kerlotec

Goodwill-management souhaite aller encore plus loin, en mettant ses expertises et savoir-faire au service de la transition écologique. Si l’évolution de nos sociétés est de plus en plus incertaine, nous sommes convaincus que les entreprises auront toujours un rôle à jouer. C’est pourquoi Goodwill-management souhaite lancer dès 2020, le projet Kerlotec. Situé dans la région de Guingamp sur le domaine de Brélidy, l’écosystème Kerlotec se compose :

  • D’un centre de formation sur la RSE et le développement durable dédié aux entreprises : Kerlotec University
  • D’un laboratoire des solutions de demain avec de la permaculture, un méthaniseur ou encore des innovations low-tech.

Avec ce projet, Goodwill-management souhaite contribuer à la définition du modèle économique des solutions de demain.

La Low-tech Skol, une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

 Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol, se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management et au CFPPA de Kernilien à Guingamp.

Enfin, le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association partage son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Comment mesurer l’impact de ces actions RSE ?

1/ A-t-on réussi à transformer les pratiques de nos clients ?

Notre premier impact est très concret. Si nos études contribuent à transformer les pratiques de nos clients, alors le pari est réussi.

Cependant, mesurer l’impact de nos missions de manière très concrète n’est pas toujours évident. Il est parfois très frustrant de prodiguer des conseils, sans savoir s’ils seront mis en œuvre.

En 2018, Goodwill-management a accompagné France Chimie dans la construction d’un référentiel RSE pour l’ensemble des acteurs de la chimie. Une fois la mission finalisée, c’est au client de faire vivre ces outils. Or lors de la dernière édition du salon PRODURABLE, nous avons appris que de nombreuses PME de la chimie, partout en France, avaient rapidement adopté le référentiel pour se lancer dans une démarche RSE. Avant la conception de cet outil, beaucoup d’entre elles penser que la RSE était réservée aux grands groupes.

Depuis 2 ans, Goodwill accompagne un grand acteur de la restauration rapide sur la question des déchets et du recyclage. Petit à petit, le travail mené par Goodwill contribue à réinventer les pratiques de recyclage en salle. C’est une réelle fierté pour nous de faire changer les pratiques d’un grand groupe. Bien entendu sur ces questions, le contexte politique est en notre faveur, notamment avec la loi sur l’économie circulaire qui va entrer en vigueur.

 

2/ L’impact flagrant du mécénat pour Ashoka

Réalisées dans le cadre du mécénat de compétences, les études de mesure d’impact aident de manière très concrète ces entrepreneurs sociaux d’Ashoka. Voici deux exemples : 

En 2018, Goodwill-management a mesuré l’impact d’Unicités, qui est le grand opérateur du service civique en France. Après une présentation à l’Assemblée Nationale, les Députés se sont appuyés sur les résultats de l’étude pour défendre le futur budget du service civique.

En 2017, les Goodwilliens ont mesuré l’impact de Dorémi, un dispositif qui facilite la rénovation énergétique des maisons individuelles. L’étude d’impact a permis à l’équipe de Dorémi de structurer son pitch investisseur, facilitant une levée de fonds à 1,2 M€ l’année suivante.

 

Le mécénat, un accélérateur de compétences en interne

Grâce au mécénat de compétences développé avec Ashoka, Goodwill-management a développé une réelle expertise dans la mesure d’impact des entreprises de l’ESS. Allant au-delà de l’empreinte socio-économique, Goodwill mesure le retour sur investissement social. En valorisant les externalités positives des entreprises de l’ESS, Goodwill apportent des éléments déterminants pour convaincre les investisseurs.

Alors Goodwill-management, entreprise à impact ? 

A vous de nous le dire. C’est qui est certain, c’est qu’en interne, la démarche RSE de Goodwill s’est structurée depuis 2014, en grande partie grâce à la labellisation LUCIE. Elle est désormais partagée et portée par l’ensemble des Goodwilliens et des Goodwilliennes. Nous avons bien entendu des chantiers à poursuivre pour réduire nos impacts négatifs, par exemple dans nos usages numériques.

Pour développer notre impact positif, les idées foisonnent. Concrètement, en 2018, nous n’aurions jamais imaginé être à l’initiative de la première formation aux low-tech en France. Pourtant la première promotion de techniciens low-tech devrait voir le jour en fin d’année. Bien entendu, ce projet n’aurait pu devenir réalité sans nos partenaires : Guingamp-Paimpol Agglomération, le CFPPA de Kernilien et le Low-tech Lab. Nous avons bien compris que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ». Et vous, prêt(s) à changer le monde ? 

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Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

À Paris et dans toute la France, de nombreuses organisations jouent un rôle clé dans la mise en œuvre du développement durable, directement en l’intégrant au coeur de leur stratégie ou encore en intégrant les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité.

À l’occasion de la semaine européenne du développement durable et dans un contexte politique où l’entreprise est au cœur du débat public avec la loi PACTE et la mission « Entreprise et intérêt général » confiée à Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard, Goodwill-management, En Marche Paris Centre et le Label LUCIE ont souhaité donner la parole à des PME du territoire qui s’engagent concrètement.

Animée par Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, la table ronde a réuni 4 PME reconnues pour leurs engagements RSE :

En présence de Brune Poirson, de Benjamin Griveaux et de Stanislas Guerini, ces 4 chefs d’entreprise ont partagé des exemples concrets d’actions RSE qui contribuent à impacter de manière positive leurs parties prenantes et le territoire.

2 ministres pour introduire la table ronde, remettre le sujet au coeur du contexte politique et écouter les bonnes pratiques des entreprises

Pour Benjamin Griveaux, la RSE fait partie de la transformation du modèle économique et social français. Pour réussir cette transformation, l’engagement des individus est essentiel, qu’ils soient réunis en association ou encore dans une entreprise. Aujourd’hui de nombreux entrepreneurs, qu’ils soient issus de l’ESS, du monde associatif ou non, impactent positivement la vie des gens et des territoires sur lesquels ils sont implantés. Cette tendance démontre que le moteur de l’entreprise ne se réduit pas à la recherche de profits. Elle doit désormais prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Cette transformation est essentielle car elle est à la fois poussée par le grand public qui montre une certaine défiance envers les entreprises et également par les jeunes actifs qui questionnent de plus en plus la mission et les valeurs de l’entreprise. La RSE ne se limite pas à une communication vers l’extérieur, elle permet à l’entreprise de se questionner sur ses pratiques et parfois même de remettre en question le business model de tout un secteur d’activité. Avec des initiatives telles que le One Planet Summit, le gouvernement souhaite réconcilier les enjeux économique, social et environnemental. Pour se faire, la RSE est un outil qui permet de donner du sens à l’entreprise, les entreprises doivent désormais s’en emparer.

Pour Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, l’objectif du gouvernement avec la Loi PACTE est de passer à l’action ! Le gouvernement souhaite ainsi dépasser les clivages et concilier la performance économique avec la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Comme Benjamin Griveaux, Brune Poirson est convaincue que la RSE permet cette transformation des entreprises et encourage le dialogue avec ses différentes parties prenantes. Sa volonté est d’identifier « ceux qui font », qui développent des bonnes pratiques RSE et de les diffuser à grande échelle.

Avec le comité de pilotage de la mise en oeuvre des 17 ODD (Objectifs du Développement Durable), ou encore la mobilisation de la communauté internationale autour de l’Accord de Paris, l’Etat souhaite fixer un cadre. Sur ces questions, les membres du gouvernement ne souhaitent pas contraindre mais bien au contraire échanger avec les entreprises pour qu’elles prennent ensuite des engagements volontaires. Pour Brune Poirson, la RSE est le lieu où l’entreprise mûrit le modèle économique du futur, un lieu d’expérimentation, parfois même d’innovations inverses (où l’on s’inspire des pays en développement).

Une table ronde des PME parisiennes pour casser les idées reçues sur la RSE 

Alan Fustec est un promoteur du développement durable depuis plus de 25 ans. En 25 ans la perception du développement a beaucoup évolué. Dans les années 90, la majorité des entreprises rejetaient le développement durable de manière catégorique. Le début des années 2000 a ensuite marqué un éveil et un intérêt pour le sujet, suivie d’une certaine accélération jusqu’au Grenelle de l’Environnement. La crise a ensuite freiné cette accélération. En conclusion, la RSE peine encore aujourd’hui à se développer dans les entreprises françaises. Pour Alan Fustec, il est nécessaire de casser certaines idées reçues, telles que :

  • Le développement durable c’est compliqué !
  • C’est pour les grands groupes !
  • Ça coûte cher !

4 PME parisiennes – 4 démarches de responsabilité sociétale (RSE)

Thierry Gauthron, a co-fondé Altman Partners en 2013. Cette jeune pousse fait partie des entreprises à mission puisqu’elle a ajouté à ses statuts un « objet social étendu » : aider à construire les entreprises dont on rêverait pour nos enfants. Comment ? En aidant ses clients à faire bouger les cadres culturels et à libérer les énergies pour être plus durables et performantes. Si Altman Partners, PME de 8 personnes, mène quelques actions dans le domaine de l’environnement avec par exemple la participation au No Plastic Challenge, son principal engagement réside dans la mission de conseil qu’il exerce auprès de ses clients.

Wanda Marin dirige PREREQUIS, une société de conseil dans l’IT d’une soixantaine de collaborateurs qui aide les entreprises à gérer leurs processus internes, leurs données et leurs projets. Pour PREREQUIS, il est enssentiel de concilier la recherche de profit avec d’autres préoccupations telles que l’impact social et environnemental. Tout comme Altman Partners, en tant que société de conseil, PREREQUIS a moins d’enjeux sur la question environnementale et s’atèle à traiter la question sociale en profondeur, avec ses salariés, ses sous-traitants et l’ensemble de ses parties prenantes. La clé pour PREREQUIS : la confiance. La confiance des collaborateurs en développant des outils sociaux (intéressement, compte épargne temps) et en adaptant le système de management et de gouvernance. L’entreprise sensibilise également ses sous-traitants en leur demandant un engagement de principe sur les thématiques du développement durable.

Christine Bourcier dirige quant à elle Learnship, la filiale d’un groupe allemand spécialisée en visio-formation linguistique depuis 8 ans. Pour elle, la RSE fait partie intégrante de l’ADN de Learnship. Dès le début de l’aventure, Leanship s’est posé la question de l’identité des personnes à recruter, à la fois en terme de compétences mais surtout de valeurs partagées. Que ce soit pour un stage, une alternance ou un CDI, tous les nouveaux arrivants passent du temps dans les différents pôles de l’entreprise. Cette initiative est par ailleurs très souvent saluées dans les rapports d’étonnement des nouveaux collaborateurs. Même en dispensant des formations linguistiques à distance, l’humain reste au coeur de la solution, à travers l’encadrement, le suivi de la formation, etc. Dans la vie d’un collaborateur, la formation donne du sens. Elle peut être synonyme d’un nouveau travail, d’une promotion ou encore de mobilité.

En 2011 Guillaume Gibault a fait le pari un peu fou de fonder une marque de sous-vêtements, de maillots de bain et d’accessoires entièrement fabriqués en France. Aujourd’hui le Slip Français emploie 75 personnes et s’appuie sur 42 usines en France pour fabriquer ses produits, soit un équivalent temps plein de 150 personnes. Pour Guillaume Gibault, la RSE permet de redonner du sens à l’entreprise :  » Si vous voulez changer le monde, commencez par changer de slip » !

Outre la nécessité première d’être rentable économiquement, le Slip Français a cherché à avoir un impact positif. Dans ce domaine le premier challenge reste sociétal. En fabriquant exclusivement Made In France, le Slip soutient près de 220 emplois dans l’industrie textile. Pour ses collaborateurs, la startup veille à sa bonne gouvernance, par exemple en étant transparent sur les salaires, en définissant des objectifs clairs. Le second challenge est environnemental puisque la mode est l’industrie qui pollue le plus, derrière celle des hydrocarbures. Il faut sensibiliser le consommateur et changer sa manière de consommer. Le Slip Français est une marque qui s’installe dans le temps, qui dure. Si en fabriquant en France, l’entreprise réduit l’impact environnemental du transport, elle cherche à améliorer celui de sa matière première principale : le coton. En effet, si tous les produits à base de coton de la marque sont certifiés Ecotec, le coton est loin d’être parfait puisqu’il consomme beaucoup d’eau et ne pousse pas en France. Un beau challenge en perspective.

La dernière étape pour Guillaume Gibault : rendre la RSE sexy auprès de son équipe. Pour cela, la RSE a été baptisée le Mont Ninja et s’appuie sur le référentiel conçu par le Label LUCIE pour répartir les différentes thématiques de la RSE sur les différents pôles.

La RSE, çà coûte ?

Pour Guillaume Gibault, la RSE a un coût mais il faut distinguer le court et le long terme. En BtoC, le positionnement d’une marque est essentielle. Le consommateur cherche de la transparence et de l’authenticité. En adoptant une démarche développement durable dès la création de son entreprise, il a souhaité répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent mieux consommer.

Thierry Gauthron ne s’est jamais posé la question, avec Altman Partners il a souhaité créer une entreprise qui rend le monde meilleur. Cette démarche permet d’attirer des clients et des talents partageant les mêmes valeurs.

Pour PREREQUIS, l’entreprise serait sans doute plus riche à court terme mais les collaborateurs beaucoup moins heureux. Cependant à plus long terme, la question ne se pose plus. Si le Label LUCIE impose de la contrainte, elle donne aussi un cadre et permet de crédibiliser la démarche avec un regard externe.

Du côté de Learnship, Christine Bourcier a souhaité souligner qu’il était possible de faire de la RSE avec peu de budget mais beaucoup de créativité.

Alan Fustec l’affirme, la RSE est rentable. Si de nombreuses études le démontrent, l’idée reçue « La RSE ça coûte cher ! » persiste puisque les coûts de la RSE sont bien visibles alors que les bénéfices sont souvent cachés.

À Stanilas Guerini, député de la 3ème circonscription de Paris de conclûre en affirmant la nécessité de moderniser la vision de l’entreprise. Avec la loi PACTE, la majorité s’affirme comme les alliés de l’entreprise, une entreprise moderne qui prend en compte ses enjeux sociaux et environnementaux. Il faut accompagner et les plus petites entreprises et leur permettre de s’approprier la RSE et d’en faire un levier de compétitivité.

Les entreprises françaises ont une longueur d’avance en RSE, elles ont donc plus de facilité à intégrer le long terme et à faire de l’innovation. Elles pourront ainsi être plus compétitives.

La RSE est essentielle à la performance de votre entreprise, n’attendez-plus ! 

Malheureusement la notion de responsabilité sociétale reste encore obscure pour de nombreuses entreprises. Face à ce manque de connaissances de la RSE, il y a une situation d’urgence à la fois sociale et environnementale. Cependant la RSE contribue à la performance économique de l’entreprise. Cette réflexion est aujoud’hui essentielle pour transformer l’entreprise et lui permettre d’innover pour mieux prendre en compte son impact social et environnemental.

Goodwill-management renouvelle son Label LUCIE en 2017

Goodwill-management renouvelle son Label LUCIE en 2017

En 2014, Goodwill-management a fait le choix de devenir une organisation LUCIE, en obtenant le label RSE du même nom aligné sur l’ISO26000. Cette labellisation permet de garantir l’engagement du cabinet en matière de RSE et surtout de guider notre démarche d’amélioration continue. Dans cette logique et au vue des nouveaux engagements pris par Goodwill-management en mars dernier, le comité de labellisation LUCIE a renouvelé sa labellisation LUCIE pour 3 ans supplémentaires.

La RSE au coeur de notre activité

Notre conviction : les valeurs créent de la valeur ! Avec LUCIE, nous appliquons ce que nous préconisons chaque jour à nos clients : la RSE positive, celle qui crée de la valeur.

La démarche RSE de Goodwill-management prend évidemment en compte l’ensemble des grandes questions centrales de l’ISO 26000. Aujourd’hui, notre démarche RSE se construit autour de 4 grandes thématiques :

  • Happy Goodwillien.nes
  • Achats responsables
  • GOOD Environmental impact
  • GOOD social impact

Notre démarche RSE en pratique

#1 L’empreinte socio-économique directe des CCI

En tant que cabinet de conseil en performance économique responsable, notre actif humain pèse lourd sur le capital immatériel de l’entreprise. C’est pourquoi nous veillons chaque jour à ce que nos Goodwilliens et Goodwilliennes soient heureux au travail.

Voici quelques actions mises en place pour améliorer la qualité de vie au travail :

  • Possibilité pour tout.e Goodwillien.ne de devenir actionnaire
  • Participation à la stratégie lors du séminaire annuel
  • Deux jours de télétravail par semaine
  • Un baromètre annuel sur la qualité de vie au travail
  • Une évaluation 360° des collaborateurs*
  • Un recrutement en faveur de la discrimination positive

#2 Achats responsables

  • Une procédure d’achats responsables
  • Du mobilier Majencia éco-conçu et en partie recyclé
  • Des achats et des prestations auprès du secteur protégé (entretien et impression)
  • Des fournitures de bureau éco-labellisées
  • Du café équitable

#3 GOOD environmental impact

  • Une sensibilisation aux éco-gestes pour tous les collaborateurs
  • Une réduction des consommations des locaux en remplaçant toutes les ampoules par des LED et en souscrivant un contrat énergie 100% renouvelables*
  • La réduction et la compensation des déplacements des collaborateurs et des consultants partenaires*
  • Une opération WEB ECOLO, pour réduire notre pollution numérique*

#4 GOOD social impact

  • Depuis 2017, notre équipe a réalisé des études d’impacts social pour 3 fellows d’Ashoka en mécénat de compétences.
  • Depuis 2015, notre cabinet prête un voilier centenaire et des Goodwillien.ne.s motivées à l’association Skeaf. Skeaf est une association solidaire pour l’insertion sociale et naturelle par la mer. En 2016, Skeaf a permis à 600 personnes en situation d’exclusion de monter à bord.
  • *Les engagements que nous allons mettre en œuvre entre 2017 et 2020. Goodwill-management s’est également engagé en faveur de la transparence, ainsi notre premier rapport RSE devrait être publié début 2018 !En attendant, n’hésitez pas à aller retrouver notre page sur le site du Label LUCIE!

Conférence sur les évaluations volontaires des démarches RSE

Conférence sur les évaluations volontaires des démarches RSE

Nous avons participé mardi 24 mai à une conférence organisée par le groupe Développement Durable des ingénieurs alumnis des Arts et Métiers. Lors de cette soirée, 4 sociétés expertes en évaluations RSE ont présenté et débattu autour de leurs solutions : Afnor Certification, le Label LUCIE, Diag26000 et Rexcelys

Animée par Gérard Cappelli, cette conférence a confronté différentes solutions, parfois complétaires, d’évaluations volontaires de la démarche RSE des entreprises. Autour de la table, on a pu retrouver (de gauche à droite) François Salatko (Rexcelys), Bruno Pireyn (Label LUCIE), Pablo Santamaria (Diag26000) et Alain Jounot (Afnor Certification). 

Des invités partageant le même engoument pour la RSE

Ils sont tous unanimes sur l’intérêt pour les entreprises de mettre en oeuvre une démarche RSE, à la fois pour les collaborateurs et l’ensemble des parties prenantes. Pour l’entreprise, mettre en place une telle démarche c’est avant tout assumer ses responsabilités économiques, sociales et environnementales. Rappelons ici qu’il ne s’agit pas d’être en conformité avec la loi, mais bien d’une démarche volontaire de l’entreprise, souvent portée par le dirigeant pour améliorer sa performance globale. C’est pourquoi ces structures ont parfois besoin de l’avis externe de spécialistes pour réaliser un état-des-lieux, poursuivre leur démarche d’amélioration continue ou encore valoriser cette démarche au travers d’une labellisation. 

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

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