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L’Institut de Comptabilité de l’Immatériel (ICI)


L’Institut de Comptabilité de l’Immatériel (ICI) est né il y a quelques mois, à l’initiative d’Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management.

Cette association regroupe une centaine d’adhérents composés d’experts comptables, d’analyses financiers, de managers, de chercheurs, etc, passionnés par la mesure et la valeur immatérielle.

La vocation de l’ICI est de promouvoir et d’assurer auprès de tout public la reconnaissance des actifs immatériels des entités, des entreprises et des personnes sur les plans économiques, juridiques et comptables dans leurs aspects financiers et de management.

Pourquoi devenir membre de l’ICI

Vous aussi prenez part à ce projet ambitieux et porteur en devenant gratuitement membre d’ICI, vous pourrez ainsi :

  • Bénéficier de l’accès au référentiel national de mesure du Capital Immatériel dans sa dernière version : Thésaurus Bercy 2018 et y être formés. Ce référentiel est la méthode la plus utilisée en France avec près de 2000 utilisateurs à ce jour.
  • Apprendre et partager des retours d’expériences enrichissants avec des utilisateurs de Thésaurus Bercy et d’experts sur le sujet à travers des ateliers de travail, des formations et une convention annuelle
  • Mettre en application tout ce savoir pour progresser dans la mesure de votre capital immatériel
  • Et surtout participer vous aussi à la promotion de l’immatériel en France en rejoignant le mouvement

Vous êtes intéressé(e), il vous suffit de cliquer ci-dessous et de prendre 2 minutes pour remplir le formulaire d’inscription.

Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

Les PME Parisiennes s’engagent pour le développement durable

À Paris et dans toute la France, de nombreuses organisations jouent un rôle clé dans la mise en œuvre du développement durable, directement en l’intégrant au coeur de leur stratégie ou encore en intégrant les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité.

À l’occasion de la semaine européenne du développement durable et dans un contexte politique où l’entreprise est au cœur du débat public avec la loi PACTE et la mission « Entreprise et intérêt général » confiée à Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard, Goodwill-management, En Marche Paris Centre et le Label LUCIE ont souhaité donner la parole à des PME du territoire qui s’engagent concrètement.

Animée par Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, la table ronde a réuni 4 PME reconnues pour leurs engagements RSE :

En présence de Brune Poirson, de Benjamin Griveaux et de Stanislas Guerini, ces 4 chefs d’entreprise ont partagé des exemples concrets d’actions RSE qui contribuent à impacter de manière positive leurs parties prenantes et le territoire.

2 ministres pour introduire la table ronde, remettre le sujet au coeur du contexte politique et écouter les bonnes pratiques des entreprises

Pour Benjamin Griveaux, la RSE fait partie de la transformation du modèle économique et social français. Pour réussir cette transformation, l’engagement des individus est essentiel, qu’ils soient réunis en association ou encore dans une entreprise. Aujourd’hui de nombreux entrepreneurs, qu’ils soient issus de l’ESS, du monde associatif ou non, impactent positivement la vie des gens et des territoires sur lesquels ils sont implantés. Cette tendance démontre que le moteur de l’entreprise ne se réduit pas à la recherche de profits. Elle doit désormais prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Cette transformation est essentielle car elle est à la fois poussée par le grand public qui montre une certaine défiance envers les entreprises et également par les jeunes actifs qui questionnent de plus en plus la mission et les valeurs de l’entreprise. La RSE ne se limite pas à une communication vers l’extérieur, elle permet à l’entreprise de se questionner sur ses pratiques et parfois même de remettre en question le business model de tout un secteur d’activité. Avec des initiatives telles que le One Planet Summit, le gouvernement souhaite réconcilier les enjeux économique, social et environnemental. Pour se faire, la RSE est un outil qui permet de donner du sens à l’entreprise, les entreprises doivent désormais s’en emparer.

Pour Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition Écologique et Solidaire, l’objectif du gouvernement avec la Loi PACTE est de passer à l’action ! Le gouvernement souhaite ainsi dépasser les clivages et concilier la performance économique avec la prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. Comme Benjamin Griveaux, Brune Poirson est convaincue que la RSE permet cette transformation des entreprises et encourage le dialogue avec ses différentes parties prenantes. Sa volonté est d’identifier « ceux qui font », qui développent des bonnes pratiques RSE et de les diffuser à grande échelle.

Avec le comité de pilotage de la mise en oeuvre des 17 ODD (Objectifs du Développement Durable), ou encore la mobilisation de la communauté internationale autour de l’Accord de Paris, l’Etat souhaite fixer un cadre. Sur ces questions, les membres du gouvernement ne souhaitent pas contraindre mais bien au contraire échanger avec les entreprises pour qu’elles prennent ensuite des engagements volontaires. Pour Brune Poirson, la RSE est le lieu où l’entreprise mûrit le modèle économique du futur, un lieu d’expérimentation, parfois même d’innovations inverses (où l’on s’inspire des pays en développement).

Une table ronde des PME parisiennes pour casser les idées reçues sur la RSE 

Alan Fustec est un promoteur du développement durable depuis plus de 25 ans. En 25 ans la perception du développement a beaucoup évolué. Dans les années 90, la majorité des entreprises rejetaient le développement durable de manière catégorique. Le début des années 2000 a ensuite marqué un éveil et un intérêt pour le sujet, suivie d’une certaine accélération jusqu’au Grenelle de l’Environnement. La crise a ensuite freiné cette accélération. En conclusion, la RSE peine encore aujourd’hui à se développer dans les entreprises françaises. Pour Alan Fustec, il est nécessaire de casser certaines idées reçues, telles que :

  • Le développement durable c’est compliqué !
  • C’est pour les grands groupes !
  • Ça coûte cher !

4 PME parisiennes – 4 démarches de responsabilité sociétale (RSE)

Thierry Gauthron, a co-fondé Altman Partners en 2013. Cette jeune pousse fait partie des entreprises à mission puisqu’elle a ajouté à ses statuts un « objet social étendu » : aider à construire les entreprises dont on rêverait pour nos enfants. Comment ? En aidant ses clients à faire bouger les cadres culturels et à libérer les énergies pour être plus durables et performantes. Si Altman Partners, PME de 8 personnes, mène quelques actions dans le domaine de l’environnement avec par exemple la participation au No Plastic Challenge, son principal engagement réside dans la mission de conseil qu’il exerce auprès de ses clients.

Wanda Marin dirige PREREQUIS, une société de conseil dans l’IT d’une soixantaine de collaborateurs qui aide les entreprises à gérer leurs processus internes, leurs données et leurs projets. Pour PREREQUIS, il est enssentiel de concilier la recherche de profit avec d’autres préoccupations telles que l’impact social et environnemental. Tout comme Altman Partners, en tant que société de conseil, PREREQUIS a moins d’enjeux sur la question environnementale et s’atèle à traiter la question sociale en profondeur, avec ses salariés, ses sous-traitants et l’ensemble de ses parties prenantes. La clé pour PREREQUIS : la confiance. La confiance des collaborateurs en développant des outils sociaux (intéressement, compte épargne temps) et en adaptant le système de management et de gouvernance. L’entreprise sensibilise également ses sous-traitants en leur demandant un engagement de principe sur les thématiques du développement durable.

Christine Bourcier dirige quant à elle Learnship, la filiale d’un groupe allemand spécialisée en visio-formation linguistique depuis 8 ans. Pour elle, la RSE fait partie intégrante de l’ADN de Learnship. Dès le début de l’aventure, Leanship s’est posé la question de l’identité des personnes à recruter, à la fois en terme de compétences mais surtout de valeurs partagées. Que ce soit pour un stage, une alternance ou un CDI, tous les nouveaux arrivants passent du temps dans les différents pôles de l’entreprise. Cette initiative est par ailleurs très souvent saluées dans les rapports d’étonnement des nouveaux collaborateurs. Même en dispensant des formations linguistiques à distance, l’humain reste au coeur de la solution, à travers l’encadrement, le suivi de la formation, etc. Dans la vie d’un collaborateur, la formation donne du sens. Elle peut être synonyme d’un nouveau travail, d’une promotion ou encore de mobilité.

En 2011 Guillaume Gibault a fait le pari un peu fou de fonder une marque de sous-vêtements, de maillots de bain et d’accessoires entièrement fabriqués en France. Aujourd’hui le Slip Français emploie 75 personnes et s’appuie sur 42 usines en France pour fabriquer ses produits, soit un équivalent temps plein de 150 personnes. Pour Guillaume Gibault, la RSE permet de redonner du sens à l’entreprise :  » Si vous voulez changer le monde, commencez par changer de slip » !

Outre la nécessité première d’être rentable économiquement, le Slip Français a cherché à avoir un impact positif. Dans ce domaine le premier challenge reste sociétal. En fabriquant exclusivement Made In France, le Slip soutient près de 220 emplois dans l’industrie textile. Pour ses collaborateurs, la startup veille à sa bonne gouvernance, par exemple en étant transparent sur les salaires, en définissant des objectifs clairs. Le second challenge est environnemental puisque la mode est l’industrie qui pollue le plus, derrière celle des hydrocarbures. Il faut sensibiliser le consommateur et changer sa manière de consommer. Le Slip Français est une marque qui s’installe dans le temps, qui dure. Si en fabriquant en France, l’entreprise réduit l’impact environnemental du transport, elle cherche à améliorer celui de sa matière première principale : le coton. En effet, si tous les produits à base de coton de la marque sont certifiés Ecotec, le coton est loin d’être parfait puisqu’il consomme beaucoup d’eau et ne pousse pas en France. Un beau challenge en perspective.

La dernière étape pour Guillaume Gibault : rendre la RSE sexy auprès de son équipe. Pour cela, la RSE a été baptisée le Mont Ninja et s’appuie sur le référentiel conçu par le Label LUCIE pour répartir les différentes thématiques de la RSE sur les différents pôles.

La RSE, çà coûte ?

Pour Guillaume Gibault, la RSE a un coût mais il faut distinguer le court et le long terme. En BtoC, le positionnement d’une marque est essentielle. Le consommateur cherche de la transparence et de l’authenticité. En adoptant une démarche développement durable dès la création de son entreprise, il a souhaité répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent mieux consommer.

Thierry Gauthron ne s’est jamais posé la question, avec Altman Partners il a souhaité créer une entreprise qui rend le monde meilleur. Cette démarche permet d’attirer des clients et des talents partageant les mêmes valeurs.

Pour PREREQUIS, l’entreprise serait sans doute plus riche à court terme mais les collaborateurs beaucoup moins heureux. Cependant à plus long terme, la question ne se pose plus. Si le Label LUCIE impose de la contrainte, elle donne aussi un cadre et permet de crédibiliser la démarche avec un regard externe.

Du côté de Learnship, Christine Bourcier a souhaité souligner qu’il était possible de faire de la RSE avec peu de budget mais beaucoup de créativité.

Alan Fustec l’affirme, la RSE est rentable. Si de nombreuses études le démontrent, l’idée reçue « La RSE ça coûte cher ! » persiste puisque les coûts de la RSE sont bien visibles alors que les bénéfices sont souvent cachés.

À Stanilas Guerini, député de la 3ème circonscription de Paris de conclûre en affirmant la nécessité de moderniser la vision de l’entreprise. Avec la loi PACTE, la majorité s’affirme comme les alliés de l’entreprise, une entreprise moderne qui prend en compte ses enjeux sociaux et environnementaux. Il faut accompagner et les plus petites entreprises et leur permettre de s’approprier la RSE et d’en faire un levier de compétitivité.

Les entreprises françaises ont une longueur d’avance en RSE, elles ont donc plus de facilité à intégrer le long terme et à faire de l’innovation. Elles pourront ainsi être plus compétitives.

La RSE est essentielle à la performance de votre entreprise, n’attendez-plus ! 

Malheureusement la notion de responsabilité sociétale reste encore obscure pour de nombreuses entreprises. Face à ce manque de connaissances de la RSE, il y a une situation d’urgence à la fois sociale et environnementale. Cependant la RSE contribue à la performance économique de l’entreprise. Cette réflexion est aujoud’hui essentielle pour transformer l’entreprise et lui permettre d’innover pour mieux prendre en compte son impact social et environnemental.

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

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Brochure | Mesurer la performance économique de la RSE

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Lettre du capital immatériel #11 et #10

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Lettre du capital immatériel #3

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