A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l’OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management a pris la parole sur « L’entreprise à impact positif, le modèle de demain ? ».
4 autres entreprises de la Communauté LUCIE sont intervenus à ses côtés :
- Banque Populaire Rives de Paris
- GMBA Walter Allinial
- OPENMIND Kfé
- Simplon.co
Qu’est-ce qu’une entreprise contributive ou à impact positif ?
Face aux enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises ont un rôle à jouer pour changer le modèle et le rendre plus responsable.
RSE, Performance globale, ODD, entreprise à mission ou contributive, les termes fleurissent pour définir l’entreprise durable de demain.
Pour être durable, l’entreprise de demain doit se transformer profondément pour :
- Faire disparaître les impacts négatifs liés à son activité
- Innover et intégrer le développement durable pour développer un impact positif sur les hommes et la planète
Une RSE en 5 étapes chez Goodwill
1/ Notre métier : accompagner les entreprises dans leur transformation responsable
Créé en 2003, Goodwill-management est l’un des pionniers du conseil RSE et développement durable. Notre impact positif se mesure avant tout à travers les études que nous réalisons. Grâce à son positionnement atypique, Goodwill-management détourne les outils classiques de l’économie et de la finance pour démontrer aux organisations qu’elles créent plus de valeur en prenant des décisions responsables. Une fois l’intérêt économique démontré, Goodwill accompagne les entreprises dans l’intégration de la RSE à la stratégie globale.
2/ La labellisation LUCIE 26000
Pour garantir à nos clients que nous appliquons en interne les principes que nous leur recommandons, Goodwill-management a obtenu le Label LUCIE 26000 en 2014.
Notre démarche RSE est ainsi auditée tous les 18 mois pour un évaluateur indépendant. Entre 2017 et 2020, Goodwill s’est engagé à mettre en œuvre plus de 40 nouveaux engagements RSE (sans compter les multiples projets nés entre-temps).
3/ Le mécénat de compétences.
La stratégie de mécénat de Goodwill-management a débuté en 2015. Aujourd’hui tous les Goodwilliens ont la possibilité de réaliser 2 jours de mécénat de compétences par an. Concrètement, le cabinet met gratuitement ses expertises au service des entrepreneurs sociaux membres de l’ONG Ashoka, de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel, de l’ensignement en Grandes Ecoles ou encore de l’association Skeaf. Cela représente entre 20 et 40 jours par an, soit 1 à 2% de notre chiffre d’affaires. Arnaud Bergero rappelle que si cela semble peu, si l’ensemble du CAC40 en faisait autant avec tous leurs collaborateurs, cela changerait probablement la donne pour le monde associatif et de l’ESS.
4/ L’association SKEAF pour partager les valeurs du développement durable avec des personnes en difficulté
En 2014, les Goodwilliens émettent le souhait d’aider des personnes en difficultés. C’est chose faite en 2015 avec la création de l’association solidaire Skeaf, qui a pour mission de participer à la réinsertion d’accidentés de la vie au travers de la navigation en mer sur un voilier centenaire. Près de 600 personnes embarquent à bord de Skeaf, tous les ans.
5/ Demain le projet Kerlotec
Goodwill-management souhaite aller encore plus loin, en mettant ses expertises et savoir-faire au service de la transition écologique. Si l’évolution de nos sociétés est de plus en plus incertaine, nous sommes convaincus que les entreprises auront toujours un rôle à jouer. C’est pourquoi Goodwill-management souhaite lancer dès 2020, le projet Kerlotec. Situé dans la région de Guingamp sur le domaine de Brélidy, l’écosystème Kerlotec se compose :
- D’un centre de formation sur la RSE et le développement durable dédié aux entreprises : Kerlotec University
- D’un laboratoire des solutions de demain avec de la permaculture, un méthaniseur ou encore des innovations low-tech.
Avec ce projet, Goodwill-management souhaite contribuer à la définition du modèle économique des solutions de demain.
La Low-tech Skol, une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique
Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.
Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol, se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.
Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.
L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management et au CFPPA de Kernilien à Guingamp.
Enfin, le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association partage son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.
Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !
Comment mesurer l’impact de ces actions RSE ?
1/ A-t-on réussi à transformer les pratiques de nos clients ?
Notre premier impact est très concret. Si nos études contribuent à transformer les pratiques de nos clients, alors le pari est réussi.
Cependant, mesurer l’impact de nos missions de manière très concrète n’est pas toujours évident. Il est parfois très frustrant de prodiguer des conseils, sans savoir s’ils seront mis en œuvre.
En 2018, Goodwill-management a accompagné France Chimie dans la construction d’un référentiel RSE pour l’ensemble des acteurs de la chimie. Une fois la mission finalisée, c’est au client de faire vivre ces outils. Or lors de la dernière édition du salon PRODURABLE, nous avons appris que de nombreuses PME de la chimie, partout en France, avaient rapidement adopté le référentiel pour se lancer dans une démarche RSE. Avant la conception de cet outil, beaucoup d’entre elles penser que la RSE était réservée aux grands groupes.
Depuis 2 ans, Goodwill accompagne un grand acteur de la restauration rapide sur la question des déchets et du recyclage. Petit à petit, le travail mené par Goodwill contribue à réinventer les pratiques de recyclage en salle. C’est une réelle fierté pour nous de faire changer les pratiques d’un grand groupe. Bien entendu sur ces questions, le contexte politique est en notre faveur, notamment avec la loi sur l’économie circulaire qui va entrer en vigueur.
2/ L’impact flagrant du mécénat pour Ashoka
Réalisées dans le cadre du mécénat de compétences, les études de mesure d’impact aident de manière très concrète ces entrepreneurs sociaux d’Ashoka. Voici deux exemples :
En 2018, Goodwill-management a mesuré l’impact d’Unicités, qui est le grand opérateur du service civique en France. Après une présentation à l’Assemblée Nationale, les Députés se sont appuyés sur les résultats de l’étude pour défendre le futur budget du service civique.
En 2017, les Goodwilliens ont mesuré l’impact de Dorémi, un dispositif qui facilite la rénovation énergétique des maisons individuelles. L’étude d’impact a permis à l’équipe de Dorémi de structurer son pitch investisseur, facilitant une levée de fonds à 1,2 M€ l’année suivante.
Le mécénat, un accélérateur de compétences en interne
Grâce au mécénat de compétences développé avec Ashoka, Goodwill-management a développé une réelle expertise dans la mesure d’impact des entreprises de l’ESS. Allant au-delà de l’empreinte socio-économique, Goodwill mesure le retour sur investissement social. En valorisant les externalités positives des entreprises de l’ESS, Goodwill apportent des éléments déterminants pour convaincre les investisseurs.
Alors Goodwill-management, entreprise à impact ?
A vous de nous le dire. C’est qui est certain, c’est qu’en interne, la démarche RSE de Goodwill s’est structurée depuis 2014, en grande partie grâce à la labellisation LUCIE. Elle est désormais partagée et portée par l’ensemble des Goodwilliens et des Goodwilliennes. Nous avons bien entendu des chantiers à poursuivre pour réduire nos impacts négatifs, par exemple dans nos usages numériques.
Pour développer notre impact positif, les idées foisonnent. Concrètement, en 2018, nous n’aurions jamais imaginé être à l’initiative de la première formation aux low-tech en France. Pourtant la première promotion de techniciens low-tech devrait voir le jour en fin d’année. Bien entendu, ce projet n’aurait pu devenir réalité sans nos partenaires : Guingamp-Paimpol Agglomération, le CFPPA de Kernilien et le Low-tech Lab. Nous avons bien compris que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ». Et vous, prêt(s) à changer le monde ?
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