Quelle est la définition des low-tech ?
Il n’existe pas une unique définition des low-tech mais plusieurs complémentaires, issues de milieux associatifs, universitaires, ou économiques. Dans le cadre de nos travaux et réflexions, nous nous fondons sur la définition retenue par l’ADEME, construite par Goodwill-management en partenariat avec le Low-tech Lab et de nombreux experts du sujet :
Le qualificatif de low-tech s’applique à une démarche et non pas à son résultat. Ainsi, un objet n’est pas low-tech dans l’absolu, il est plus (ou moins) low-tech qu’une solution alternative répondant au besoin initial.
L’approche low-tech, […] est une démarche innovante et inventive de conception et d’évolution de produits, de services, de procédés ou de systèmes qui vise à maximiser leur utilité sociale, et dont l’impact environnemental n’excède pas les limites locales et planétaires. La démarche low-tech implique un questionnement du besoin visant à ne garder que l’essentiel, la réduction de la complexité technologique, l’entretien de ce qui existe plutôt que son remplacement. La démarche low-tech permet également au plus grand nombre d’accéder aux réponses qu’elle produit et d’en maîtriser leurs contenus.
Pour résumer, les démarches low-tech répondent aux critères fondamentaux suivants :
La prise en compte des limites écologiques et de l’impact environnemental
Le questionnement des besoins et la recherche de frugalité
L’accessibilité de la démarche et la démocratisation de la technologie
La prise en compte des implications systémiques
La réduction de la complexité ou la recherche de la simplicité
Elles peuvent aussi répondre aux critères complémentaires suivants :
La remise en cause du lien entre usager et objet, pour encourager le réinvestissement des usagers
Le questionnement de l’usage de la technique
La dimension innovante ou inventive
Pour résumer
Autrement dit, une démarche low-tech, qu’elle soit portée par un territoire, une entreprise ou une association est une démarche qui prend en compte les besoins réels, l’impact environnemental et l’accessibilité des solutions proposées.
Pourquoi se tourner vers les low-tech ?
Longtemps restées confidentielles, les low-tech sont désormais perçues comme un outil à fort potentiel pour la transition écologique.
Les low-tech sont d’ailleurs une composante centrale du scénario « génération frugale » de l’étude Transition(s) 2050 de l’ADEME, qui décrit différentes trajectoires pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
À l’échelle d’une organisation, se tourner vers les low-tech présente plusieurs avantages :
Réduire sa pression sur l'environnement
Adopter une approche low-tech, c’est diminuer fortement l’empreinte environnementale de son organisation et, par voie de conséquence, de son écosystème.
Diminuer sa consommation de matières premières, d'énergie et de ressources rares
Dans un contexte de raréfaction des ressources, d’augmentation des prix des intrants et de pénuries latentes ou actuelles, réduire ses dépendances à des ressources rares et/ou fossiles devient primordiale.
Renforcer la résilience de son organisation
notamment grâce à une consommation responsable et à une gestion durable des déchets
Développer un savoir et des compétences en interne et dans sa chaine de valeur
et donc se différencier de la concurrence
Faciliter la transition vers des modèles économiques durables et innovants
Nos modes de vie nous pousse à la surconsommation soit en réduisant le cycle de vie des produits ou en les renouvelant, ce qui rend obsolète ou démodé le précédent modèle.
Comment intégrer les low-tech à mon organisation ?
Une organisation peut intégrer les low-tech selon deux grandes approches.
Intégrer les low-tech à la vision stratégique d’une organisation ou d’un territoire
implique de questionner son activité au sens large (mode de fonctionnement, de production, choix de commercialisation…). La démarche employée par Goodwill-management s’inspire des principes et de la philosophie low-tech, de l’identification des besoins et de ses vulnérabilités à la mise en place du plan stratégique :
Identifier les besoins du territoire et de ses parties prenantes
Identifier les vulnérabilités auxquels de son territoire ou de son organisation
Identifier les vulnérabilités auxquels de son territoire ou de son organisation
Intégrer les low-tech dans les axes stratégiques de développement
Cette méthode est particulièrement efficace pour vous permettre de gagner en résilience et d’anticiper les besoins auxquels vous essayez de répondre.
Goodwill-management est également en mesure de vous accompagner dans l’intégration de solutions low-tech concrètes dans votre organisation.
Les solutions low-tech peuvent être d’ordre techniques (réduction de l’intensité technologique des solutions, suppression des fonctions superflues, etc.) ou organisationnelles (mutualisation, mise en place d’un système d’autoréparation, etc.) en fonction de votre activité.
Les low-tech peuvent également prendre toute leur place dans vos projets d’écoconception (voir nos solutions d’écoconception), afin de leur donner une dimension systémique, de maximiser leur utilité sociale, tout en minimisant leur impact environnemental. Cette démarche d’éco-conception low-tech s’applique tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’un service et se révèle particulièrement pertinente au moment de l’étape de conception, pour questionner les besoins auxquels votre organisation essaie de répondre. Ci-dessous les différentes étapes du cycle de vie d’un objet et les apports potentiels des low-tech à chacune de ces étapes.
Intégrer des solutions low-tech à son mode opératoire peut donc se faire de plusieurs manières différentes. Afin d’identifier la solution low-tech adéquate à son activité et son organisation, il convient de respecter les étapes suivantes :
Analyse de l’existant et du besoin
Questionnement du besoin
Analyse des processus de production et identification des gisements de déploiement des low-tech
Analyse des solutions techniques et organisationnelles low-tech existantes
Formation et déploiement à l’échelle de la structure
Et si on travaillait ensemble ? Goodwill-management, c’est…
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experts et expertes RSE
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formation low-tech conçue (Low-tech Skol)
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+ de 20 ans d'expérience en RSE et mesure d'impact
Goodwill-management accompagne depuis plus de 20 ans les organisations dans la transformation de leurs modèles vers une performance réellement soutenable. Nos experts maîtrisent à la fois les nouvelles règlementations RSE comme la CSRD, la loi AGEC ou les filières REP et les enjeux de durabilité, stratégies de décarbonation ou d’adaptation au changement climatique. Ils mobilisent enfin des méthodes innovantes comme la triple comptabilité pour quantifier les impacts économiques, sociaux et environnementaux.
Ils nous ont fait confiance
Les experts low-tech
Alan
Fustec
Fondateur & Directeur R&D de Goodwill-management - Président de l'Agence LUCIE - Président de Kerlotec
Loraine
Moiroud
Directrice de mission
Eloïse
Morales
Cheffe de projet
Axel
Pellé
Consultant senior
Etude exploratoire : déployer les low-tech dans les organisations d’Ile-de-France
Dans le cadre d’un AMI de l’ADEME Ile-de-France, Goodwill-management, en partenariat avec le Low-tech Lab, a travaillé avec 10 organisations franciliennes pour analyser le potentiel de déploiement des low-tech dans tout type d’organisation. Vous pouvez découvrir la méthode développée dans le cadre de ce projet, et les solutions identifiées pour les organisations partenaires dans notre livre blanc.
Notre expertise en lien avec les low-tech
Goodwill-management vous propose un panel de solutions RSE adaptées à vos besoins :
Définir une stratégie d'entreprise soutenable
Etude prospective, analyse des risques, stratégie, trajectoire et pilotage à l’aide d’une triple comptabilité, Goodwill-management accompagne la transformation de votre modèle d’affaires afin de le rendre compatible avec les limites planétaires.
Adopter un modèle circulaire
Approvisionnement durable, écoconception, écologie industrielle et territoriale, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage, recyclage… ensemble passons d’un modèle linéaire à une économie circulaire.
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