Le concept des low-tech a été popularisé en France dans le milieu des années 2010, avec la publication de L’Âge des Low-tech de Philippe Bihouix et la création du Low-tech Lab en 2014. Définis comme des objets, des techniques, des services et des savoir-faire simples, utiles, accessibles et durables, les low-tech ont depuis trouvé leur place dans le vocabulaire et le mouvement associatif français. Elles sont particulièrement plébiscitées dans les mouvements écologistes, qui voient en elles une des réponses possibles à la crise environnementale.
Néanmoins, les low-tech demeurent régulièrement cantonnées à des usages domestiques. Le site du Low-tech Lab recense par exemple de multiples solutions low-tech à destination de l’habitat et des ménages, telles que le four solaire, les toilettes sèches ou encore le lombricomposteur, mais peu des techniques mentionnées s’adressent spécifiquement aux acteurs économiques.
En encourageant les organisations volontaires à intégrer des low-tech dans leur fonctionnement et dans leur offre de produits et de services, l’ADEME Ile-de-France et Goodwill-management cherchent à :
- Définir une méthodologie pour identifier les low-tech pertinentes pour les organisations et évaluer leur impact économique, social et environnemental ;
- Identifier les freins qui limitent l’adoption des low-tech ;
- Participer à la réflexion sur un « monde désirable » en imaginant des organisations low-tech ;
- Fournir un cadre de pensée pour déployer les low-tech dans des organisations à plus grande échelle.
Cette étude se compose d’un livre blanc et de 10 fiches recensant les solutions low-tech identifiées pour les 10 organisations ayant participé à l’étude.
Comment identifier les solutions low-tech pertinentes en entreprise ?
Cet accompagnement, réalisé dans la continuité des initiatives de l’ADEME, a permis d’explorer le potentiel de déploiement des low-tech dans un échantillon d’organisations franciliennes.
Il a notamment permis la création d’une méthode de recherche de solutions pertinentes et propres à chaque organisation, dans un objectif de maximisation de leur performance environnementale et sociale.
Cette méthode consiste tout d’abord à dresser un inventaire des éléments qui composent le système complexe étudié (qui peut être un objet, un processus, une entreprise…) puis à évaluer l’utilité sociale et l’impact environnemental de chacun des constituants. Il s’en suit une recherche d’alternatives low-tech au cours de laquelle on s’autorise à supprimer des composants dont l’impact environnemental est fort et l’utilité sociale faible.
Les principaux enseignements de cette étude exploratoire
Téléchargez les fiches détaillant les solutions low-tech identifiées pour 10 organisations d’Ile-de-France
Baker Tilly
Expertise comptable et de conseil
Brie-Comte-Robert
Etude sur les jardins partagés
Campanile
L’hôtel Campanile du Bourget
Carter Cash
Magasin de maintenance auto de Brie-Comte-Robert
Chryso
3 sites de production de Chryso
Koreliz
Logiciels spécialises dans les métiers du bâtiment, de l’immobilier ou de la construction
Lunii
la Fabrique à Histoires, un boitier électronique qui raconte des histoires pour enfants
Ordre de Malte
Association de lutte contre l’exclusion et la précarité
SUBLIME Energie
Technologie permettant de produire du bioGNV et bioCO2 liquéfiés
Tintinabules
Crèche privée située à Eaubonne, certifiée par le label Ecolo crèche®