Les aides et subventions pour financer sa transition écologique

Les aides et subventions pour financer sa transition écologique

Face aux enjeux environnementaux croissants, de nombreuses entreprises cherchent à réduire leur impact et à adopter des pratiques plus durables. Cependant, ces transformations impliquent souvent un investissement humain et financier important de la part des entreprises. Ce qui peut représenter un frein majeur, notamment pour les TPE et PME.

Heureusement, il existe en France un large éventail de programmes d’accompagnement et d’aides financières, qui permettent aux entreprises de s’entourer d’experts et de rendre le conseil accessible.

Quel que soit votre niveau de maturité, votre taille, votre secteur ou votre localisation, des programmes d’accompagnement et des aides existent ! Dans cet article, nous vous proposons un tour d’horizon des dispositifs phares, bien entendu cette liste n’est pas exhaustive.

Comment identifier les aides et dispositifs disponibles pour votre entreprise ?

Au-delà d’un manque d’expertise et de formation sur le sujet, la transition écologique nécessite des investissements considérables. De nombreuses entreprises, en particulier les TPE et les PME, trouvent difficile de mobiliser les ressources financières nécessaires sans compromettre leur rentabilité à court terme.

Face à ce constat de nombreux acteurs se mobilisent au côté du Gouvernement, par exemple Bpifrance, l’ADEME, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), les Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) ou encore les régions pour proposer des aides et dispositifs pour faciliter la transition écologique des entreprises.

S’il n’existe pas de guichet unique pour la transition écologique, le gouvernement a lancé une plateforme recensant les propositions d’accompagnements et de financements pour aider les TPE et PME à réduire leur impact environnemental.

Ci-dessous, nous vous proposons de découvrir quelques dispositifs dont les experts de Goodwill-management sont partenaires.

Les diagnostics de Bpifrance, soutenus par l’ADEME

En tant que banque du climat, l’une des missions de Bpifrance est d’accélérer la transition des entreprises avec des solutions d’accompagnement et de financement. Découvrez ci-dessous quelques exemples de dispositifs d’accompagnement subventionnés par Bpifrance :

Le Diag Décarbon’Action

Soutenu par l’ADEME et Bpifrance en partenariat avec l’Association pour la transition Bas Carbone (ABC), le Diag Décarbon’Action repose sur la méthodologie Bilan Carbone®.

Réalisé par des experts sélectionnés par Bpifrance, le Diag Décarbon’Action vous permet de :

  • Mesurer les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise sur l’ensemble de votre chaîne de valeur (scopes 1, 2 et 3) ;
  • Elaborer un plan d’action pour décarboner votre entreprise ;
  • Mettre en place les premières actions de votre stratégie bas carbone (alignement des équipes, formation, communication, etc.) à la fois auprès de vos collaborateurs et de vos principaux clients et fournisseurs.

Qui est éligible ?
Les entreprises de moins de 500 salariés.

Combien ça coûte ?
Subventionné par l’ADEME à hauteur de 40 %, le coût restant du Diag Décarbon’Action s’élève à 6 000 € HT pour l’entreprise.

Le Diag Ecoconception

Soutenu par l’ADEME et Bpifrance, le « Diagnostic Ecoconception » a pour objectif de :

  • Evaluer les impacts environnementaux (émissions de GES, utilisation de ressources non renouvelables, émissions de particules fines, etc.) d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie ;
  • Amorcer une démarche d’écoconception en identifiant les actions à mettre en place pour améliorer la performance environnementale de vos produits.

Qui est éligible ?
Les entreprises de moins de 250 salariés, réalisant moins de 50 M€ de chiffre d’affaires ou moins de 43 M€ de bilan total

Combien ça coûte ?
Vous avez moins de 50 collaborateurs ? Vous bénéficiez d’une prise en charge à 70 % avec un reste à charge de 5 400€ HT ;
Votre entreprise a entre 50 et 249 salariés, vous bénéficiez d’une prise en charge de 60 % avec un reste à charge de 7 200€ HT.

Le Diag Impact

Un accompagnement pour intégrer les enjeux RSE/ESG à la stratégie de l’entreprise, évaluer l’impact de l’entreprise sur ses parties prenantes et/ ou l’impact du modèle d’affaires.

Qui est éligible ?
Les Startups et PMEs indépendantes de tous les secteurs.

Combien ça coûte ?
Subventionné à hauteur de 50 %, le coût restant du Diag Impact s’élève à 2 500 € HT pour l’entreprise.

L’accompagnement ACT® pas à pas pour accélérer la décarbonation de l’entreprise

Un programme d’accompagnement pour les dirigeants de PME, d’ETI ou de grandes entreprises souhaitant se faire accompagner pour définir une stratégie bas carbone. Ce programme s’appuie sur la méthodologie ACT® (Assessing Low Carbon Transition)®, développée par l’ADEME et le CDP (Carbon Disclosure Project).

La démarche ACT® pas à pas permet aux entreprises de travailler sur un modèle économique compatible avec les enjeux climat et une démarche de progrès structurante pour s’engager dans un monde bas carbone.

Ce programme d’accompagnement très complet dure 24 mois et peut être réalisé en individuel ou collectif. ‍

Qui est éligible ?

Combien ça coûte ?

La subvention de l’ADEME est plafonnée à 15 000€ HT pour un accompagnement ACT® Pas-à-Pas.

Les taux d’aides pour un accompagnement ACT® pas à pas* évoluent en fonction de la taille de l’entreprise :

  • 80 % pour les petites entreprises (TPE)
  • 70 % pour les entreprises moyennes (PME)
  • 60 % pour les grandes entreprises (ETI et Grands groupes)

*Les coûts de formations et du système de reconnaissance ACT® Pas à Pas ou autres actions de communication sont exclus.

L’alliance Pacte PME pour la décarbonation et la transition écologique

En novembre 2023, le PACTE PME a lancé l’alliance pour la décarbonation et la transition écologique. A travers ce programme, 11 donneurs d’ordre se mobilisent (Bouygues Construction, EDF, Engie, Groupe ADP, Naval Group, Orano, Safran, Sanofi, Schneider Electric, Thales) pour accélérer la décarbonation des PME.

Le dispositif prévoit 3 parcours à destination des fournisseurs de ses donneurs d’ordre :

  1. Classique pour les PME n’ayant pas encore réalisé de bilan de gaz à effet de serre (bilan GES)
  2. Intermédiaire pour les PME ayant réalisé un bilan GES complet et ayant besoin d’être accompagnées sur leur trajectoire et plan d’action
  3. Avancé pour les PME ayant réalisé un bilan GES complet et récent et disposant déjà d’un plan d’action et d’une trajectoire

Les parcours du PACTE PME ont l’avantage de s’appuyer sur les dispositifs de subventions présentés plus haut comme le Diag Décarbon’Action et Act® pas à pas. Plus complets, ils comprennent également l’accès au logiciel Sami et proposent des prestations complémentaires à la carte comme l’appui à la recherche de solutions ou au montage d’un dossier de financement.

Avec le PACTE PME, l’entreprise rejoint également un écosystème composé à la fois d’experts, de donneurs d’ordre et de PME, dans lequel elle peut partager ses retours d’expérience et bénéficier d’ateliers ou encore de ressources gratuites.

Qui est éligible ?
Les fournisseurs de moins de 500 salariés des donneurs d’ordre membres de l’alliance pour la décarbonation.

Les dispositifs à l’échelle locale

Le PASS Transitions en Bretagne

Grâce au PASS Transitions, la Région Bretagne aide les entreprises à réaliser les investissements nécessaires pour accélérer leurs transitions, qu’elles soient environnementale (eau, énergie, déchets, biodiversité), économique (nouveaux modèles…), sociétale (RSE…) ou numérique (cyber…).

3 types de dépenses sont éligibles :

  1. Les investissements : des équipements pour le suivi et la réduction des consommations en énergie, eau et déchets et la production d’énergie photovoltaïque.
  2. Le conseil : prestations, dépenses de formation pour la réalisation d’une étude, audit, diagnostic, relevant des transitions.
  3. Les ressources humaines : dépenses de personnel relatives au recrutement d’une personne à temps partagé occupant un poste stratégique en matière de transitions (ex : responsable RSE, management de l’énergie).

Qui est éligible ?
Les entreprises jusqu’à 50 salariés qui respectent les critères suivants : 

  • Avoir un chiffre d’affaires ou un bilan n’excédant pas 10 millions d’euros ;
  • Exercer dans les secteurs de la production, le service aux entreprises de production ou la filière culturelle : spécifiquement les prestataires travaillant sur des œuvres de création cinématographique et audiovisuelle.

Combien ça coûte ?

La Région Bretagne subventionne jusqu’à 50 % des dépenses éligibles, ce qui correspond pour les 3 volets à une aide comprise entre :

  • 20 000 € et 50 000 € pour le volet Investissements 
  • 4 000 € et 10 000 € pour le volet Conseil
  • 4 000 € et 10 000 € pour le volet Ressources Humaines

Les aides de la Métropole de Lyon

Au-delà des dispositifs nationaux, de nombreuses régions ou collectivités proposent des aides à l’échelle locale.

Par exemple, la Métropole du Grand Lyon subventionne les entreprises de son territoire qui souhaitent :

  • Réaliser un bilan carbone, la première étape essentielle pour décarboner vos activités ;
  • Devenir une société à mission, afin d’intégrer les enjeux sociaux et environnementaux au coeur de vos statuts,
  • Ou encore définir une politique achats responsables.

Grâce à notre partenariat avec la Métropole du Grand Lyon, financez jusqu’à 50 % de votre accompagnement RSE.

Qui est éligible ?

  • Pour le bilan carbone : TPE et PME*
  • Pour la société à mission : PME et ETI*
  • Pour les achats responsables : les TPE, PME et ETI*

* domiciliées sur le territoire de la Métropole du Grand Lyon, sous réserve de respect les critères d’éligibilité pour les différents accompagnements*

Combien ça coûte ?

  • Pour le bilan carbone : prise en charge de 50 % du prix de l’accompagnement, avec un montant maximum de 4 000 €.
  • Pour la société à mission : prise en charge de 50 % du prix de l’accompagnement, avec un montant maximum de 8 000 €.
  • Pour les achats responsables : prise en charge de 50 % du prix de l’accompagnement, avec un montant maximum de 8 000 €.

Date limite de candidature à l’appel à projet : 31 juillet 2024

Comment savoir quel dispositif est le plus adapté à mon entreprise ?

Cet article présente de nombreux accompagnements en lien avec la décarbonation de l’entreprise, cependant d’autres enjeux environnementaux sont peut-être plus prioritaires pour votre entreprise que celui du climat.

La première étape est d’échanger avec un expert du sujet pour comprendre quels sont les sujets à traiter en priorité pour votre entreprise en fonction de votre secteur, taille ou encore localisation… Vous pouvez prendre dès maintenant rendez-vous avec les experts de Goodwill-management.

Diag Ecoconception : améliorez l’impact environnemental de vos produits

Diag Ecoconception : améliorez l’impact environnemental de vos produits

Vous souhaitez évaluer les impacts environnementaux de vos produits, services ou procédés ? Réaliser une ACV (Analyse de Cycle de Vie) ? Identifier les leviers pour écoconcevoir vos produits ? Communiquer sans greenwashing sur l’impact de vos produits ? Vous avez moins de 250 collaborateurs ?

L’ADEME et Bpifrance lancent le « Diagnostic Ecoconception » qui a pour objectif de :

  • Evaluer les impacts environnementaux (émissions de GES, utilisation de ressources non renouvelables, émissions de particules fines, etc.) d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie ;
  • Amorcer une démarche d’écoconception en identifiant les actions à mettre en place pour améliorer la performance environnementale de vos produits.

En réalisant votre ACV grâce au Diag Ecoconception, l’ADEME prend en charge jusqu’à 70 % de l’accompagnement en 2024.

Pourquoi réaliser une Analyse du Cycle de Vie (ACV) ?

L’analyse du cycle de vie permet une étude approfondie de l’impact environnemental de vos produits, services ou procédés. L’ACV est un bon outil pour identifier les leviers pour améliorer concrètement la performance environnementale des produits.

Allant plus loin que le bilan de gaz à effet de serre, l’ACV fournit une analyse multi-critère des impacts environnementaux de votre produit sur les ressources, la biodiversité ou encore la santé humaine.

De plus, l’ACV permet de guider les choix de conception en évaluant les principaux impacts environnementaux de vos produits sur l’ensemble de leur cycle de vie, de l’extraction des matières premières à leur fin de vie.

Schéma du cycle de vie d'un produit

Le Diagnostic Ecoconception, qu’est-ce que c’est ?

Une initiative portée par l’ADEME et Bpifrance

Le Diagnostic Ecoconception permet d’amorcer une démarche d’écoconception dans votre entreprise sur le produit, service ou procédé de votre choix. L’objectif principal du Diag Ecoconception est d’identifier les foyers d’impacts et de les réduire par des choix de conception concrets. Il est subventionné par l’ADEME et piloté par Bpifrance.

Le Diagnostic Ecoconception vous permet de :

  • Mesurer de façon quantitative les impacts environnementaux d’un produit ou service, s’il est inclus dans le périmètre du dispositif. Des experts référencés par Bpifrance mobilisent leur savoir faire et outils pour mesurer les impacts du produit sur l’ensemble de son cycle de vie (émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, l’extraction de ressources minières et biologiques, etc.) ;
  • Former vos équipes aux bases de la mesure d’impact environnemental et de l’analyse en cycle de vie à travers des actions de sensibilisation et des ateliers proposés tout au long de l’accompagnement ;
  • Identifier des pistes d’éco-conception pertinentes pour votre produit en maîtrisant les risques de transfert de pollution et qualifier les premiers leviers d’action (bénéfices environnementaux attendus, niveau de difficulté, freins potentiels, etc.).

Pourquoi choisir le Diag Ecoconception ?

Réaliser une ACV est la première étape pour construire une démarche d’éco-conception de vos produits et services. Choisir le Diagnostic Ecoconception permet à votre entreprise de :

  • Réaliser une analyse complète et multicritères de votre produit ou service à un tarif réduit ;
  • Connaître les leviers à activer pour améliorer la performance environnementale de vos produits ;
  • Anticiper la réglementation ;
  • Impliquer l’ensemble de vos équipes (Achats, R&D, conception, direction, etc.) autour d’un projet concret et mobilisateur ;
  • Sensibiliser et faire monter en compétences vos collaborateurs afin qu’ils deviennent des acteurs de la transition écologique de votre entreprise ;
  • Améliorer l’image de votre entreprise auprès de vos fournisseurs, partenaires, et du grand public et communiquer sans greenwashing sur l’avantage écologique de votre produit. Dans certains cas, une revue critique peut être nécessaire en amont de la communication des résultats, ceci sera pris en compte lors du cadrage de la mission par les experts.

Mon entreprise est-elle éligible au dispositif ?

Pour pouvoir bénéficier du Diagnostic Ecoconception et faire financer une partie de votre démarche d’écoconception, votre entreprise doit valider les critères suivants :

  1. Avoir moins de 250 collaborateurs ;
  2. Réaliser moins de 50 M€ de CA ou moins de 43 M€ de bilan total ;
  3. Être à jour de vos dettes fiscales et sociales et ne pas être une « entreprise en difficulté » au sens de la définition européenne ;
  4. Respecter la politique de lutte contre la fraude, le blanchissement d’argent et le terrorisme ;
  5. Avoir plus d’un an d’exercice.

Quelle est la durée de l’accompagnement ? 

Le dispositif comprend 18 jours d’accompagnement réalisé par les experts et les expertes en analyse de cycle de vie référencés par Bpifrance. Généralement, l’accompagnement se déroule sur une période de 6 à 8 mois.

Combien ça coûte ?

Le budget nécessaire à la mise en œuvre du Diag Ecoconception est de 18 000€ HT.

Ce dispositif est subventionné par l’ADEME :

  • Pour les entreprise de moins de 50 collaborateurs, vous bénéficiez d’une prise en charge à 70 % avec un reste à charge de 5 400€ HT ;
  • Pour les entreprises dont l’effectif est compris entre 50 et 249 salariés, vous bénéficiez d’une prise en charge de 60 % avec un reste à charge de 7 200€ HT.

Quelles sont les étapes du Diag Décarbon’Action ?

Étape 1 : Postuler au dispositif en ligne

Dans un premier temps, vous devez rassembler les documents nécessaires à l’inscription :

  • Attestation Aide de l’Etat
  • Document d’identité du dirigeant et/ou du représentant légal en cours de validité
  • K-bis de moins de 3 mois
  • Statuts à jour de la société (datée et signée)
  • Liasse fiscale de l’année précédente

Vous pouvez ensuite créer votre compte !

Étape 2 : Cadrer et organiser le projet

Une fois le dossier validé, l’expert organise une réunion de cadrage pour bien définir le périmètre de l’étude et le calendrier de l’accompagnement.

Étape 3 : Analyser le contexte et définir les objectifs

L’expert fixe les conditions opérationnelles de la démarche d’écoconception conjointement avec vos équipes, notamment les objectifs poursuivis, les impacts environnementaux et les produits couverts par l’étude.

Étape 4 : Mobiliser vos équipes dans la démarche 

L’expert assure le transfert de compétences auprès de vos équipes pour garantir la pérennité de la démarche après l’accompagnement en formant vos équipes aux bases de la mesure d’impact environnemental et de l’éco-conception.

Ceci prend la forme d’un atelier, qui permet aussi d’affiner certains principes clés de l’étude comme l’unité fonctionnelle considérée pour l’analyse du cycle de vie.

Étape 5 : Collecter les données

L’expert vous accompagne dans la collecte des données nécessaires à la réalisation de votre ACV. Ces données permettent d’évaluer les flux physiques qui entrent dans le système défini pour l’étude.

En moyenne, la collecte de données nécessite 4 jours de travail du côté de votre entreprise et se déroule sur un mois ou deux mois.

Elles seront ensuite croisées avec des facteurs de caractérisation pour calculer les impacts environnementaux du système étudié.

Étape 6 : Evaluer les impacts environnementaux de vos produits et services

Une fois les données collectées, l’expert mesure les impacts environnementaux des produits ou services sélectionnés sur l’ensemble de leur cycle de vie :

  • Extraction des matières premières
  • Production des produits ou services
  • Transport
  • Utilisation des produits ou services
  • Fin de vie des produits ou services

Étape 7 : Co-construire votre démarche d’éco-conception

Réaliser une analyse du cycle de vie de vos produits ou services vous permet d’identifier les principaux leviers pour réduire l’impact environnemental de vos produits ou services étudiés. Lors de cette étape, l’expert référencé par Bpifrance vous aide à identifier des pistes pertinentes pour amorcer votre démarche d’éco-conception. 

Il vous aide notamment à : 

  • Identifier des actions à mettre en place pour réduire l’impact de votre produit ;
  • Quantifier les bénéfices environnementaux attendus et anticiper les risques de transfert d’impact ;
  • Approfondir votre plan d’action lors d’ateliers avec vos équipes.

Rendez-vous sur le site de Bpifrance pour aller plus loin

Économie circulaire en entreprise

Économie circulaire en entreprise

Passer d’une économie linéaire à une économie circulaire

Entre la stratégie européenne pour une économie circulaire et la loi AGEC, l’année 2020 aura été marquée par l’économie circulaire. En effet, notre système économique actuel dit « linéaire » est à bout de souffle. L’économie linéaire considère les ressources naturelles et le capital environnemental comme infinis, si bien que produire – consommer – jeter ne pose aucun problème. Or, la réalité est bien différente. La raréfaction, voir l’épuisement des ressources naturelles, l’importance des nuisances environnementales causées, ou encore l’augmentation des quantités de déchets produites, appellent à une modification radicale de nos modes de consommation et de production.

L’économie circulaire s’efforce de découpler l’activité économique des impacts environnementaux en maintenant les ressources et objets en circulation dans l’économie et en prônant des modes de production et consommation avec un impact environnemental limité. Elle s’inspire du mode de fonctionnement cyclique des écosystèmes naturels qui se structurent autour de boucles régénératives.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Le concept d’économie circulaire n’est pas complètement stabilisé. Il apparaît officiellement en France dans la loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte comme un des objectifs nationaux et un des piliers du développement durable.

Souvent réduite à la question du recyclage et de la gestion des déchets, l’économie circulaire est en réalité beaucoup plus vaste et cherche à réformer l’ensemble du système de production et de consommation.

L’Ademe définit l’économie circulaire comme « un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ».

schéma économique circulaire et low-tech - Goodwill-management

Ce cadre rappelle la hiérarchie européenne de gestion des déchets : prévention, réutilisation et préparation à la réutilisation, recyclage, valorisation énergétique puis stockage. L’Ademe distingue 7 leviers qui se font écho que les entreprises peuvent mobiliser pour se diriger vers l’économie circulaire.

 

  • L’approvisionnement durable : qui vise à optimiser l’exploitation des ressources en limitant son impact environnemental et les rebus ou pertes.
  • L’écoconception : qui consiste à prendre en compte l’impact environnemental d’un produit dès sa conception pour le minimiser.
  • L’écologie industrielle et territoriale : dans laquelle l’entreprise s’appuie sur les autres acteurs de son territoire pour créer des synergies dans l’exploitation de ressources (matières premières, énergie etc.).
  • L’économie de la fonctionnalité : qui consiste à privilégier l’usage à possession. Pour les entreprises, il s’agit de répondre à un besoin en offrant un service plutôt qu’en vendant un produit.
  • La consommation responsable : dans lequel l’entreprise facilite et promeut l’adoption de choix de consommation avec un impact environnemental moindre.
  • L’allongement de la durée d’usage : en maximisant le potentiel de réemploi, et la réparabilité des produits proposés ou en permettant la revente et l’achat d’occasion.
  • Le recyclage : qui revient à offrir des produits recyclables facilement (filière existante et mature à l’échelle locale).

Quels avantages pour les entreprises ?

Opter pour un modèle intégrant l’économie circulaire présente de nombreux avantages pour les entreprises.

1. Anticiper les évolutions réglementaires

La France et l’Europe se sont toutes les deux dotées d’une stratégie et d’une feuille de route portant sur l’économie circulaire. L’économie circulaire est de plus en plus intégrée dans la réglementation. Un exemple parlant est celui de la loi AGEC qui contraint les entreprises à modifier leurs pratiques.

2. Maîtriser les coûts

Annoncée depuis la fin des années 70, la raréfaction des ressources naturelles complexifie l’extraction de matières premières. Plusieurs matières comme le plomb, l’or, l’argent, le zinc ou encore le palladium, ont déjà atteint leur pic.

Dans ce contexte, les entreprises vont devoir faire face à une hausse des coûts d’approvisionnement.

Adopter une stratégie d’économie circulaire permet donc de limiter les coûts à la fois de l’approvisionnement mais également du traitement des déchets, également en hausse.

Comment mesurer les retombées d’une démarche d’économie circulaire ?

Tout d’abord, il est possible de mesurer les retombées directes pour l’entreprise en matière de :

  • Réduction des coûts de matières premières ;
  • Economies sur la gestion des déchets ;
  • Création de boucles de valorisation ;
  • Baisse des coûts d’acquisition dans une démarche d’économie de la fonctionnalité.

Ensuite, il est également possible de quantifier les retombées d’un mode de production circulaire pour la collectivité à travers :

  • Emplois soutenus dans les filières de recyclage et de la réparation ;
  • Emissions de CO2 évitées par le recyclage ou le réemploi ;
  • Gain de pouvoir d’achat pour les consommateurs grâce à l’allongement de la durée de vie.

3. Se positionner sur de nouveaux marchés

L’économie circulaire répond également à de nouvelles attentes des consommateurs : privilégier l’utilisation ou encore limiter son impact environnemental. Les entreprises peuvent ainsi accéder à ces segments de marché en proposant des produits éco-conçus ou de seconde main par exemple. L’économie circulaire permet ainsi de capter de nouveaux consommateurs et de fidéliser sa clientèle.

Elle permet aussi aux entreprises d’avoir une avance concurrentielle et de consolider leur modèle économique avant l’entrée sur le marché de leurs concurrents.

4. Gagner en compétitivité et en résilience

Privilégier des processus circulaires et des modes d’approvisionnement tournés vers le réemploi ou le recyclage permet de se protéger de pénuries ou de chocs exogènes. Les entreprises de l’économie circulaire sont également amenées à innover pour adapter leur modèle de production, distribution et économique, les rendant ainsi plus agiles.

5. Améliorer son image

Se tourner vers l’économie circulaire permet de piloter et de limiter son impact environnemental, qui constitue un risque d’image croissant. En effet, les consommateurs et les pouvoirs publics sont de plus en plus attentifs à ces enjeux. L’économie circulaire est également une source forte de partenariats. Elle permet de développer son ancrage territorial, en créant des boucles locales avec des acteurs publics, associatifs et privés et des réseaux de coopération dans une logique d’écologie industrielle territoriale.

Comment appliquer les principes de l’économie circulaire dans mon organisation ?

L’économie circulaire est un référentiel, un système de fonctionnement vers lequel vous pouvez choisir de vous orienter.

Cependant, mettre en œuvre une stratégie d’économie circulaire doit se faire en accord avec votre stratégie globale. Le choix des leviers à activer différera en fonction des ressources financières et humaines internes, des caractéristiques produits et du positionnement de marché.

Les experts de Goodwill-management vous accompagnent dans votre transition vers l’économie circulaire, découvrez nos solutions !

La neutralité carbone : qu’est-ce que c’est ?

La neutralité carbone : qu’est-ce que c’est ?

La neutralité carbone : de quoi s’agit-il ?

De plus en plus présente dans les stratégies climatiques des États et des entreprises, la neutralité carbone est le nouvel engagement phare quand on parle de climat. Parfois encouragée, parfois décriée, elle fait couler beaucoup d’encre et peut sembler floue ou complexe. Dans cet article, nous reviendrons sur toutes ses facettes : que signifie être « neutre » en carbone ? Comment atteindre la neutralité ? À qui s’adresse-t-elle ?

Que signifie être « neutre » en carbone ?

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) considère que la neutralité carbone est atteinte au moment où « les émissions anthropogéniques de dioxyde de carbone sont compensées à l’échelle planétaire par les absorptions anthropogéniques de dioxyde de carbone au cours d’une période donnée »1.
Autrement dit, la neutralité carbone revient limiter nos émissions de dioxyde de carbone (CO2) pour ne pas excéder les capacités d’absorption à l’échelle planétaire.

Les puits de carbone sont des systèmes qui absorbent plus de carbone qu’ils n’en rejettent. On distingue les puits de carbone naturels, comme les océans, les sols et les forêts qui stockent de grandes quantités de CO2, ou artificiels. Les puits artificiels sont des procédés expérimentaux et souvent considérés comme incertains. Les écosystèmes sont à l’origine de la majorité de l’absorption, bien que leur intégrité soit menacée (acidification des océans, déforestation…).

Le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre (GES), bien qu’il représente 75% de nos émissions2. D’autres gaz, comme le protoxyde d’azote ou le méthane, contribuent au dérèglement climatique. L’accord de Paris couvre l’ensemble des GES en portant un objectif d’équilibre en termes de GES à atteindre au cours de la deuxième moitié du 21e siècle (article 4) ; on parle alors de neutralité climatique. Le 7 octobre 2020, le Parlement européen a voté pour un objectif de neutralité climatique en 20503, et a encouragé les États membres à décliner cet objectif au niveau national, ce qu’ont fait la Suède, le Danemark, la France, l’Allemagne et la Hongrie.

Comment atteindre la neutralité carbone ?

La neutralité climatique repose sur le point d’équilibre entre nos émissions de GES et la capacité d’absorption des puits naturels et artificiels.

Il est donc possible de l’atteindre en jouant sur deux leviers : réduire nos émissions et augmenter les capacités d’absorption à l’échelle planétaire.

Cependant ces deux leviers ne se valent pas. L’Ademe a souligné dans son avis sur la neutralité carbone que la priorité était bien de réduire nos émissions4. Ceci est lié au déséquilibre entre les GES que nous rejetons et la capacité d’absorption planétaire. D’après le Giec, même si nous mettons en place une reforestation intensive à l’horizon 2050, les sols et les forêts ne seraient capables d’absorber que 4 milliards de tonnes de nos émissions de GES (en équivalent CO2) par an5. Or nos émissions excèdent largement les capacités d’absorption, étant donné qu’en 2018 nous avons émis 55 milliards de tonnes6, soit presque 14 fois plus !

La première étape est de mettre en place une stratégie ambitieuse pour réduire ses émissions.
Pour les entreprises, le premier pas est de réaliser un bilan d’émissions de GES, qui permettra d’identifier les postes d’émissions les plus importants et les actions de réduction à mettre en place. Cet exercice est à mener sur l’ensemble du cycle de vie de votre produit ou service (de l’extraction de matières premières, jusqu’à sa gestion en tant que déchet) pour prendre en compte la totalité des émissions de GES.

Dans un second temps, et lorsque l’entreprise a réduit ses émissions jusqu’à un niveau incompressible, il est possible d’activer le second levier, à savoir l’augmentation des puits carbone. Les entreprises contribuent à cet objectif en finançant des projets de séquestration carbone. Ceci ne doit en aucun cas se faire au détriment de la réduction des émissions de GES, qui nécessite des investissements pendant plusieurs années. La réduction des émissions à court terme sera toujours plus efficace que les émissions potentiellement absorbées dans le futur.

Quel rôle les entreprises ont-elles à jouer ?

Le défi climatique est d’ampleur et tous les acteurs ont un rôle à jouer pour que nous puissions atteindre la neutralité carbone. Cependant, le concept de neutralité carbone n’est valable qu’à l’échelle planétaire et des acteurs individuels ne peuvent pas le revendiquer.

Les entreprises ne peuvent donc pas affirmer qu’elles sont neutres en carbone ou que les produits et services qu’elles proposent le sont ; l’observation montre que ces revendications concernent des périmètres très disparates et incomplets. En revanche, les entreprises contribuent et participent à la transition mondiale vers la neutralité carbone en réduisant leurs émissions et en mettant en place des stratégies compatibles avec l’accord de Paris.

Pour contribuer à la neutralité planétaire, les entreprises peuvent porter une stratégie climatique ambitieuse et promouvoir cet objectif auprès de leurs parties prenantes en7 :

  • Réduisant au plus vite leurs émissions de GES sur l’ensemble de leur chaîne de valeur et en communiquant de manière transparente leurs progrès ;

  • Réduisant les émissions de leurs clients en proposant des produits et services bas carbone ;

  • Augmentant les puits de carbone en développant des solutions d’absorption dans leur production et en finançant des projets d’absorption dans et hors de leur chaîne de valeur.

Les experts de Goodwill-mangement vous accompagnent dans la définition d’une stratégie climat ambitieuse, découvrez nos solutions !

Les Alpes, une richesse naturelle, humaine et immatérielle

Les Alpes, une richesse naturelle, humaine et immatérielle

Après l’équitation française, le compagnonnage, le yoga indien ou le reggae jamaïcain, la pratique de l’alpinisme pourrait entrer au patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’Unesco. Une décision positive de l’UNESCO le 12 décembre impliquerait la reconnaissance et la protection de la pratique de l’alpinisme.

Le patrimoine culturel immatériel, c’est quoi ?

En 2003, le patrimoine culturel immatériel est créé à la suite d’une convention pour la sauvegarde de ce dernier signée par 178 pays. Selon la définition de l’UNESCO, seules les « traditions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, parmi lesquelles les connaissances et pratiques concernant la nature et les savoir-faire nécessaires à ces activités traditionnelles » sont admises au PCI. Une pratique inscrite au PCI bénéficie d’une portée internationale et d’une politique de préservation.

L’alpinisme, une pratique vivante et universelle à préserver

L’alpinisme est l’art de gravir les montagnes par ses propres moyens et dans le respect du milieu naturel. L’alpinisme naît officiellement avec la première ascension du Mont-Blanc en 1786, ce qui explique son origine étymologique.

L’alpinisme constitue une pratique vivante et universelle puisqu’elle est ouverte à tous et en toute saison. Cette activité implique apprentissage, pratique et transmission. Il s’agit à la fois d’une tradition, d’un héritage et parfois même d’un art de vivre.

Il aura fallu près de 10 ans au territoire du Mont-Blanc pour faire aboutir ce projet en partenariat avec l’Italie et la Suisse. C’est finalement en mars 2018 que le Ministre français de la Culture présente la candidature de l’alpinisme à l’UNESCO. 99 alpinistes, les clubs alpins, les associations de guides, les collectivités locales et les Ministres de la Culture de la France, de l’Italie et de la Suisse soutiennent cette candidature.

Classer l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, c’est reconnaître une portée internationale à cette pratique et l’importance de la préserver en garantissant :

  • Le libre accès à la montagne,
  • La formation des professionnels et des jeunes,
  • L’aménagement de la montagne en préservant notamment les 126 refuges en France,
  • Une meilleure prévention pour éviter les accidents et limiter la judiciarisation de la pratique,
  • Enfin, la protection de ce milieu naturel exceptionnel et les conditions indispensables à la pratique de l’alpinisme.

Les Alpes, une richesse humaine, naturelle et économique

Au-delà de cette pratique vieille de plus de 200 ans, c’est tout un écosystème humain, naturel et économique qui gravite autour des Alpes. Ainsi ce sont les compétences des guides, l’accueil dans les refuges ou encore le milieu naturel exceptionnel qui permettent la pratique de l’alpinisme.

Les atouts des Alpes confèrent à cette chaîne de montagnes une attractivité particulière. En 2017, on dénombre 66,7 millions de nuitées sur le territoire Savoie Mont-Blanc. Mais cette fréquentation élevée qui soutient près de 56 000 emplois, lui fait également courir plusieurs risques.

Le tourisme est générateur de pollutions et les scientifiques ont montré que les montagnes se réchauffent près de 2 fois plus vite que les plaines (étude en PDF).

Face à ces enjeux, les Domaines Skiables de France se sont saisis du sujet et les professionnels sont conscients que pour répondre à l’urgence climatique, ils doivent se réinventer : développer des compétences et savoir-faire nouveaux (production d’énergies renouvelables, captation du CO2…) et de nouveaux modes d’organisation (moyens d’accès aux montagnes, baisses des émissions de CO2 liées au tourisme…), bref développer leur capital immatériel pour assurer la pérennité de leur activité et du milieu naturel.

Dès 2015, Goodwill-management évalue la richesse immatérielle des Alpes françaises

Associer les Alpes et le concept d’immatériel n’est pas une première. Depuis plusieurs années, les décideurs ont compris l’importance de préserver les écosystèmes humain, naturel et immatériel des territoires. C’est d’ailleurs dans le cadre du programme, « La Montagne. Nouvelle Définition. » que Goodwill-management a étudié la valeur des Alpes, en prenant en compte sa richesse immatérielle.

Cette approche innovante a évalué pour la première fois la valeur de plusieurs départements alpins dont l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et Hautes Alpes.

Traditionnellement, la richesse d’un territoire est mesurée à l’aide du PIB, mais les limites de cet indicateur ne font aujourd’hui plus aucun doute. Les compétences des professionnels de la montagne, la beauté des milieux naturels, la présence de biodiversité ou encore le patrimoine n’y ont que peu de place.

En intégrant la richesse immatérielle ou encore le milieu naturel au calcul de sa valeur, Goodwill-management identifie mieux les forces et les faiblesses du territoire. Cette approche révèle alors sa richesse cachée, une richesse qui n’est pas prise en compte dans les méthodes économiques classiques, alors qu’elle est garante de la durabilité du territoire.

Voici les différents actifs qui composent la valeur du territoire :

70% de la valeur des Alpes françaises est immatérielle

Cette étude a démontré que chaque département possède ses spécificités.

La richesse de la Savoie et de la Haute-Savoie réside par exemple dans la puissance et la notoriété des marques territoriales, dans les grands événements qui y sont organisés ou encore dans les entreprises qui y sont implantées.

Du côté de l’Isère, son point fort est le capital humain avec son niveau de formation, mais aussi ses savoir-faire à travers ses brevets et ses pôles d’innovation.

Enfin pour les Hautes-Alpes, un des départements les moins peuplés de France, la valeur réside en particulier dans son capital naturel.

Mesurer la valeur d’un territoire en identifiant tout ce qu’elle a d’immatériel, permet d’avoir une vision plus juste des forces et des faiblesses de ce dernier. Au final, cet exercice est un excellent outil pour identifier les atouts d’aujourd’hui et pour construire sa stratégie de demain.
Ariane Favier

Holo Way

Le 11 décembre, l’alpinisme été reconnu comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO. Un signal fort qui devrait impulser une vraie réflexion des professionnels de la montagne et de ses habitants sur les enjeux immatériels de demain.

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