Financez votre transition écologique avec France Relance

Financez votre transition écologique avec France Relance

Dans le cadre du plan France Relance, l’ADEME propose des aides et subventions pour aider les TPE-PME à se lancer dans la transition écologique.

Jusqu’à 80% du montant total de votre diagnostic ou de votre investissement peut-être pris en charge pour les TPE-PME. Découvrez les accompagnements proposés par Goodwill-management :

  • Stratégie climat avec la méthodologie ACT pas à pas
  • Gestion des déchets
  • Écoconception des produits et services
  • Numérique responsable

Financez votre transition écologique avec France Relance

Décryptage de France Relance

Afin de soutenir l’activité économique à la suite de la crise sanitaire et de préparer l’avenir, le gouvernement a lancé un plan de relance de 100 milliards d’euros s’articulant autour de 3 priorités :

  • Écologie
  • Compétitivité
  • Cohésion

Cet article se concentre sur le volet écologique, qui représente 30 milliards d’euros de financement sur les 100 milliards du plan de relance. L’objectif est d’accélérer la transition écologique de l’économie française pour qu’elle soit plus durable, plus économe en ressources naturelles et d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Concrètement le plan de relance a donné naissance à une aide portée par l’ADEME : le Tremplin pour la transition écologique des TPE et PME. Il faut noter que ces subventions ont pour objectif d’aider les petites et moyennes entreprises à aller au-delà de la règlementation et prendre volontairement le virage de la transition écologique.

Quelles organisations peuvent en bénéficier ?

Les subventions du Tremplin pour la transition écologique s’adressent aux TPE et aux PME, quels que soient leur statut juridique (SAS, SCOP, association loi 1901) et leur secteur d’activité, à l’exception des auto-entrepreneurs.

Quelles actions sont éligibles aux subventions de l’ADEME ?

Il existe deux types de dispositifs pris en charge par le Tremplin pour la transition écologique des TPE et PME :

  • Des études et diagnostics
  • Des actions d’investissement

Goodwill-management vous accompagne sur le premier type de dispositifs : les études et diagnostics. Quelques exemples d’accompagnement sont présentés à la suite de cet article.

Une vingtaine de dispositifs peuvent être pris en charge et couvrent l’ensemble des domaines de la transition écologique :

Icone empreinte écologique - Goodwill Management

Lutte contre le réchauffement climatique

Picto thermomètre - Goodwill Management

Production de chaleur et de froid des bâtiments industriels ou agricoles

Picto cercle avec 3 flèches - Goodwill Management

Économie circulaire et gestion des déchets

Picto label - Goodwill Management

Eco-conception et labellisation

Afin d’être éligible, la demande doit tout de même satisfaire plusieurs critères :

  • Le coût total des opérations subventionnées est supérieur au montant de l’aide accordée ;
  • Le montant total de l’aide est supérieur à 5 000 € et inférieur à 200 000 € ;
  • Le projet doit être réalisé sur une durée maximale de 18 mois.

La subvention ne sera par ailleurs octroyée que si la demande est complétée avant la validation du devis des dispositifs concernés.

Les avantages du dispositif 

Avec le Tremplin pour la transition écologique, le gouvernement et l’ADEME facilitent la demande de subvention pour les TPE et PME avec :

  • Une demande de dossier simplifiée
  • Un dossier unique en cas de sollicitation de plusieurs aides
  • Une instruction accélérée
  • Une avance de 30% à la signature

Les accompagnements proposés par Goodwill-management et éligibles à France Relance

Dans le cadre de France Relance, Goodwill-management vous accompagne sur 3 domaines :

  • Lutte contre le réchauffement climatique
  • Stratégie économie circulaire et déchets
  • Numérique responsable

Lutter contre le réchauffement climatique

#1 Définir une stratégie bas carbone avec ACT “pas à pas”

Vous débutez et vous souhaitez intégrer une stratégie bas carbone pas à pas ? Goodwill-management vous accompagne dans le déploiement de la méthode ACT “pas à pas” de l’ADEME.

Avec ACT “pas à pas”, vous vous fixez des objectifs pertinents et vous ancrez l’enjeu climat dans le développement de votre entreprise à moyen ou long terme.

La méthode ACT “pas à pas” est en cours de déploiement par l’ADEME.

#2 Evaluer la pertinence de votre stratégie bas carbone

Vous avez déjà mis en place une stratégie bas carbone et vous vous interrogez sur la pertinence de vos plans d’action au regard des enjeux du réchauffement climatique ? Goodwill-management vous accompagne dans le déploiement de la méthode ACT développée par l’ADEME et le CDP.

Goodwill-management est accrédité ACT.

Stratégie économie circulaire et déchets

Intégrer l’économie circulaire à son activité permet pour un produit ou un service de :

  • Limiter la consommation de ressources en amont ;
  • Allonger la durée de vie sur l’ensemble du cycle de vie ;
  • Et de jeter le moins possible, voir de pouvoir en réutiliser une partie.

Le dispositif France Relance peut vous aider à intégrer l’économie circulaire et l’écoconception à vos activités.

#1 Développer un approvisionnement durable

En 2020, l’ADEME a publié une méthode pour réaliser un bilan matières.

En réalisant son bilan matières, l’entreprise identifie à la fois sa “vulnérabilité matières”, c’est-à-dire les risques associés aux approvisionnements de matières sur tous les aspects (économique, environnemental et social) et son “efficience matière”, la consommation de matières au travers de ses pratiques de production.

L’objectif d’une telle étude est de prendre conscience de ses enjeux afin de hiérarchiser et de prioriser des actions permettant à la fois des faire économies et de réduire son impact environnemental.

#2 Ecoconcevoir ses produits ou ses services

Le principe de l’écoconception est d’intégrer la dimension environnementale dans la conception d’un produit ou d’un service sur toutes les phases de son cycle de vie.

Goodwill-management peut vous accompagner grâce au Tremplin de l’ADEME dans les premiers pas de l’écoconception.

Concrètement, nos experts évaluent l’impact environnemental d’un produit ou d’un service, identifient des leviers pour améliorer cet impact. Une fois mis en oeuvre, il s’agit de procéder à une nouvelle évaluation et de recommencer le processus dans une démarche d’amélioration continue.

Il existe plusieurs méthodes pour évaluer l’impact environnemental d’un produit ou d’un service. Nos experts vous aideront à déterminer la méthode la plus pertinente au regard de votre activité.

En matière d’écoconception, il est également possible de financer un diagnostic pour réduire les emballages ou remplacer des emballages plastiques ou encore la mise en oeuvre d’un affichage environnemental pour les produits et services de l’entreprise.

#2 Améliorer la gestion des déchets

En France, la réglementation liée à la gestion des déchets évolue rapidement (biodéchets, tri 5 flux, loi AGEC…). En parallèle, les charges liées à la gestion des déchets augmentent. La loi de finances 2019 a par exemple prévu une forte augmentation de la TGAP pour rendre la gestion des déchets ultimes plus chère.

L’ADEME estime que 90% des TPE-PME ne connaissent pas le coût complet de leurs déchets. C’est pourquoi l’accompagnement des TPE-PME sur ce sujet est essentiel.

Goodwill-management peut vous aider à optimiser la gestion de vos déchets en :

  • Réalisant un état des lieux et en calculant le coût complet des déchets de votre entreprise ;
  • Proposant des recommandations pour trier les déchets 5 flux (papier/carton, verre, bois, plastique, métal), les fractions minérales et le plâtre, toujours dans une logique d’optimisation des coûts ;
  • Analysant les processus pour la prévention des déchets (méthodes de comptabilité des flux matières)

Stratégie Numérique Responsable 

Goodwill-management peut également vous accompagner pour obtenir le label numérique responsable. Créé à l’initiative de l’INR, le label NR s’adresse à toutes les entreprises et propose une déclinaison sectorielle pour les Entreprises de services du numérique (ESN).

Comment candidater ?

  1. Commencez par vérifier les conditions éligibilité ;
  2. Contactez-nous pour préciser votre besoin et obtenir un devis
  3. Inscrivez-vous sur le site agirpourlatransition.ademe.fr, répondez à un questionnaire pour lister l’ensemble des études et/ou investissements que vous comptez mettre en œuvre et qui peuvent bénéficier d’aides. 
  4. Déposez votre demande de subvention qui comprend un fichier généré automatiquement sur le site, le ou les devis scannés et votre RIB.

Les équipes de Goodwill-management et de Baker Tilly vous accompagnent !

Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Depuis 2014, Goodwill-management a choisi de faire reconnaître son engagement RSE par LUCIE, le premier label RSE français aligné sur l’ISO26000. Cette labellisation garantit à la fois le sérieux de notre démarche RSE auprès de l’ensemble de nos parties prenantes et nous donne un rythme. Tous les 3 ans, Goodwill-management fait appel à un évaluateur externe, qui passe en revue nos actions et les remet en question, afin de construire un nouveau plan d’action pour aller toujours plus loin et améliorer notre impact. 

Après plusieurs mois de travail, les Goodwilliennes et les Goodwilliens sont fiers de vous annoncer le renouvellement de leur Label LUCIE 26000 pour 3 ans !

On vous raconte tout !

La responsabilité sociétale au coeur de notre activité

Depuis 2003, Goodwill démontre chaque jour à ses clients qu’une performance qui se veut responsable doit se mettre au service de la pérennité des organisations et de la planète ! Accompagnement à la RSE, à l’économie circulaire, aux low-tech, mesure d’impact, empreintes socio-économiques ou encore environnementales… Les Goodwilliens développent de nombreuses solutions pour aider les entreprises, les acteurs publics, les associations ou encore les collectivités à créer de la valeur autrement et à devenir plus résilients.

Pour cela, l’équipe utilise les outils de l’économie et de la finance pour mesurer autrement l’impact économique, social et environnemental d’une action RSE ou d’un projet, à la fois du côté de l’entreprise mais également de la Société.

Avec le label LUCIE, nous appliquons ce que nous préconisons chaque jour à nos clients : la RSE positive, celle qui crée de la valeur.

La démarche RSE de Goodwill-management prend évidemment en compte l’ensemble des questions centrales de l’ISO 26000.

Aujourd’hui, notre démarche RSE se construit autour de 4 grandes thématiques :

  • La qualité de vie au travail pour contribuer au bien-être des Goodwilliennes et des Goodwilliens
  • L’éthique en achetant de manière responsable
  • L’environnement en réduisant notre empreinte
  • L’intérêt général en développant notre impact positif sur le territoire

Comment Goodwill-management contribue au bien-être des Goodwilliennes et des Goodwilliens ? 

En tant qu’expert en performance économique responsable, nous sommes conscients que la principale richesse de Goodwill-management réside dans son “capital humain”.

C’est pourquoi nous veillons chaque jour à ce que nos Goodwilliennes et Goodwilliens soient heureux de se lever le matin.

Faire partie de Goodwill c’est :

  1. Trouver du sens au travail à travers des missions qui transforment réellement les pratiques de nos clients ;
  2. S’impliquer en participant à la stratégie de l’entreprise, dans la démarche RSE ou encore en innovant pour transformer les pratiques de nos clients
  3. Evoluer dans un environnement bienveillant avec la possibilité de télétravailler toute l’année 2 jours par semaine, un baromètre annuel qui évalue la qualité de vie au travail, une évaluation 360° de tous les collaborateurs.

Puisque Goodwill-management a démontré que la diversité crée de la valeur en entreprise, notre recrutement est inclusif.

Après plus de 8 ans de collaboration, Goodwill-management rejoint Baker Tilly STREGO en 2020. Partageant les mêmes valeurs et également labellisé LUCIE, STREGO est un cabinet de conseil, d’audit et d’expertise comptable, comptant plus de 1400 collaborateurs et 50 agences en France. Cette synergie a donné naissance au pôle développement durable et RSE de Baker Tilly STREGO.

En matière de qualité de vie de travail, ce rapprochement se traduit par un déménagement cet été dans les locaux de Baker Tilly STREGO à Paris. Ces nouveaux locaux seront aménagés en prenant en compte les attentes des Goodwilliens et des Goodwilliennes.

Un engagement environnemental renforcé entre 2020 et 2023

Comme de nombreux Français, la crise sanitaire nous a profondément bouleversés. Elle résonne avec l’urgence climatique et nous impose de mettre la barre plus haut pour réduire notre empreinte environnementale et contribuer à la neutralité carbone. C’est pourquoi le climat, le numérique responsable et la biodiversité sont au cœur de notre plan d’action RSE.

Faire notre maximum pour contribuer à la neutralité carbone

Si Goodwill-management réduit depuis de nombreuses années l’impact de ses déplacements, en privilégiant de la mobilité douce et en compensant, ce n’est pas suffisant.

En 2020, Goodwill-management a réalisé son premier bilan d’émissions de gaz à effet de serre. La prochaine étape est de mieux identifier nos postes d’émissions sur un large périmètre, incluant le numérique. Pour l’ensemble des postes d’émissions, un plan d’action sera mis en place pour d’abord éviter, puis réduire et enfin compenser nos émissions.

Cet engagement sera réalisé en toute transparence, avec la publication régulière de nos émissions de gaz à effet de serre.

S’engager en faveur du Numérique Responsable

Le numérique est loin d’être une industrie immatérielle. Conscient de son impact, Goodwill-management a signé fin 2020 la charte du Numérique Responsable.

Dans une logique climat, l’impact de notre utilisation du numérique sera intégré dans notre bilan carbone.

Voici les actions que Goodwill-management va mettre en place d’ici 2023 en faveur d’un numérique plus responsable :

  • L’allongement de la durée de vie des équipements ;
  • La réduction de la qualité de nos vidéos ;
  • L’amélioration de l’accessibilité numérique de nos plateformes ;
  • Le développement d’une méthodologie de mesure de l’impact du numérique en entreprise ;
  • La sensibilisation des Goodwilliens et de nos clients au numérique responsable.

Préserver la biodiversité

La biodiversité est encore trop souvent la grande absente des démarches RSE. Pourtant nous vivons actuellement la sixième extinction de masse.

Goodwill-management peut jouer un rôle pour contribuer à la préservation de la biodiversité. Comment ?

En sensibilisant nos clients à travers la mesure leur empreinte environnementale. Si la biodiversité est prise en compte, Goodwill-management s’engage à affiner la méthodologie de mesure de l’impact d’une entreprise sur la biodiversité.

En interne, Goodwill-management va lutter contre la déforestation importée dans ses achats et développer un partenariat avec le Fonds d’Intelligence Nature.

Enfin l’association Skeaf, créée à l’initiative de Goodwill-management, lance le projet « Skeafons ensemble ». Il s’agit d’un séjour de 4 jours en mer à destination d’enfants défavorisés ou en situation de handicap. Ils embarqueront avec des experts de la faune marine (cétologues, ornithologues, naturalistes) pour découvrir toutes les espèces présentes en sortie de baie de Douarnenez en Bretagne. L’objectif est de les sensibiliser à la protection des espèces, de leurs habitats et au rôle capital qu’elles jouent dans la survie de l’espèce humaine.

Un impact positif sur le territoire

Si la transition doit être écologique, elle se doit également d’être solidaire. C’est pourquoi Goodwill-management multiplie les actions en faveur de l’inclusion et des acteurs de la transition écologique et solidaire depuis 2015.

Tout a commencé avec la création de l’association Skeaf. Goodwill-management est très fier d’être à l’origine de cette association solidaire pour l’insertion sociale et naturelle par la mer. Si la saison 2020 de Skeaf a été, elle aussi, perturbée par la crise sanitaire, l’équipage a fait preuve d’une grande résilience. Après le premier confinement, Skeaf a accueilli à son bord près de 170 soignants en partenariat avec la région Bretagne.

Depuis 2017, Goodwill-management est le partenaire pro bono d’Ashoka sur la mesure d’impact. En tout, Goodwill-management a réalisé plusieurs mesures d’impact pour Ticket for Change, Unis-Cité, Dorémi ou encore Ecolo Crèche.

Depuis 2018, Goodwill-management promeut les low-tech en France. Notre objectif : aider les entreprises à se transformer et à passer à un modèle low-tech.

C’est pourquoi, Goodwill-management s’est associé à Guingamp-Paimpol Agglomération, au Low-Tech Lab et à l’Agence LUCIE pour créer la première formation dédiée aux low-tech en France. Début mars 2020, la Low-tech Skol a ouvert ses portes à Guingamp en Bretagne. Chaque année, une quinzaine de techniciens low-tech et d’agents économie circulaire seront formés dans une logique de promotion de l’inclusion sociale. Malgré le confinement, l’ensemble des cours ont été assurés en partie à distance. 

Voici un aperçu de nos actions RSE, que vous pouvez retrouver sur le site du Label LUCIE !

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Quels outils de mesure pour relocaliser ?

Couverture de la présentation - les outils pour relocaliser - Goodwill Management

La crise sanitaire du Covid-19 a mis en évidence la vulnérabilité des modes de fonctionnement de nos économies. Elle interroge l’organisation de notre système de production. Face aux faiblesses des chaînes d’approvisionnement à rallonge fondées sur les flux tendus, les appels à relocaliser se multiplient.

Goodwill-management s’appuie sur son expertise en mesure d’empreintes socio-économique et environnementale pour apporter quelques éclairages sur les enjeux associés à la relocalisation. Quels sont les méthodes de calcul et les outils pour modéliser les impacts liés à la relocalisation ?

Le replay du webinaire sur les outils de la relocalisation

La relocalisation, un enjeu stratégique pour la France 

La crise sanitaire et économique de 2020 a permis une prise de conscience collective sur notre dépendance pour la fourniture de produits vitaux. La France s’est ainsi trouvée en pénurie de produits dont elle avait cruellement besoin : masques, principes actifs de médicaments, aliments…

Cette dépendance est la conséquence du mouvement global de délocalisation en cours depuis plusieurs dizaines d’années. Dans ce contexte de pandémie, les échanges internationaux ont fortement ralenti, perturbant le fonctionnement des chaînes de production internationales à flux tendus.

Face à cette crise et la mise en évidence de notre dépendance, les appels à la relocalisation se multiplient. De nombreuses voix, y compris au sein du gouvernement, s’élèvent en faveur d’une réflexion sur le recours à des circuits plus courts, en particulier pour les secteurs stratégiques de l’économie : alimentation, santé…

Cette question n’est pas nouvelle : les tensions autour du rapatriement des circuits de production existent depuis plusieurs années, notamment entre l’Union Européenne, les Etats-Unis et la Chine.

Mais il reste actuellement un long chemin à parcourir avant d’arriver à une régionalisation des chaines d’approvisionnement. Les filières locales dans les pays occidentaux ont en effet été affaiblies par des années de délocalisation, et l’avantage prix des pays à faible coût de main d’œuvre est encore présent. Face à ce sujet stratégique, la question d’éventuels mécanismes économiques mis en place au niveau national ou européen reste ouverte.

Pour privilégier les achats locaux dans certaines filières, différentes solutions peuvent être envisagées :

  • Les réglementations,
  • Les subventions,
  • La fiscalité…

Les impacts de la relocalisation sur le territoire

Est-ce qu’une entreprise a intérêt à relocaliser ? Pour répondre, il est nécessaire d’identifier les impacts d’une politique de relocalisation sur les plans économique, social et environnemental.

Sur le plan économique, la relocalisation, si elle coûte souvent plus chère, apporte de nombreux bénéfices :

  • La création d’emploi ;
  • La montée en compétence de la main d’œuvre local ;
  • Le développement de filières d’approvisionnement plus résilientes qui permettent une meilleure maîtrise des risques ;
  • Les économies sur les frais de transport, de logistique et de stockage ;
  • Ou encore amélioration de l’image de marque.

La relocalisation possède également un intérêt social avec

  • Un meilleur dialogue entre les parties prenantes ;
  • Le respect des standards de sécurité des produits ;
  • La conformité à des standards de sécurité des employés
  • Et un droit du travail souvent plus strict en France.

Sur le plan environnemental enfin, la relocalisation permet de réduire la pollution en limitant les échanges et les transports de marchandises par voies routières, ferroviaires et aériennes.

En revanche, elle s’accompagne également d’une relocalisation de la pollution.

Une fois ces impacts identifiés, quels sont les outils pour relocaliser et les mesurer ?

Comment mesurer les impacts de la relocalisation ? Quels outils pour relocaliser ?

Aujourd’hui, deux outils sont utilisés pour modéliser les impacts de la relocalisation : l’empreinte socio-économique, et l’empreinte environnementale.

L’empreinte socio-économique

Schéma empreinte socio-économique - Goodwill Management

L’empreinte socio-économique permet de mesurer le PIB et les emplois soutenus sur un territoire donné. Pour la mesurer, on utilise l’outil Thésaurus-Leontief, qui s’appuie sur les travaux du prix Nobel Wassily Leontief sur les matrices input-output. Cette méthode représente la manière la réaliste le fonctionnement de l’économie, en retraçant les liens et les relations d’interdépendance entre les différents secteurs d’activités. En entrant les données liées aux achats d’une entreprise, les salaires qu’elle verse et les impôts et taxes qu’elle paie, cet outil permet d’estimer l’impact direct, indirect et induit en emplois et en valeur ajoutée.

L’empreinte environnementale

Schéma empreinte envionnementale - Goodwill Management

L’empreinte environnementale, elle, permet de mesurer l’impact d’une entreprise sur son territoire d’implantation. Pour la mesurer, on s’appuie sur la méthode EP&L (environmental profit & loss). Cet outil permet de mesurer les données environnementales des activités de production des entreprises et de leurs chaines de fournisseurs :

  • Utilisation d’eau ;
  • De matériaux ;
  • De surfaces naturelles ;
  • Le rejet des polluants dans l’eau et l’atmosphère ;
  • Les émission de gaz à effet de serre
  • La production de déchets.

Une fois ces éléments mesurés, l’empreinte environnementale permet de les valoriser en euros.

La relocalisation de la production sur le territoire a des impacts considérables, qui expliquent sa résurgence dans le débat public. Ce débat touche à la fois à la résilience du territoire (santé, alimentation) et les questions économiques, sociales et environnementales. Les empreintes socio-économique et environnementale permettent alors de mesurer précisément ces impacts et de mieux orienter les décisions stratégiques.

Au-delà du territoire, la relocalisation peut également avoir des impacts considérables pour l’entreprise avec :

  • La réduction des coûts de transports et des délais,
  • De meilleures relations fournisseurs ;
  • De meilleures conditions de travail
  • Le renforcement du dialogue avec les parties prenantes ;
  • Une meilleure maitrise des risques sociaux et environnementaux ;
  • Et l’amélioration de l’image de marque.

Pour aller plus loin

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

La crise du Covid-19 aura été propice à la réflexion, aux remises en questions et à la formulation de propositions. A l’heure du déconfinement, les appels à construire le monde de demain se multiplient. Toutes ces propositions s’accordent sur un point : il est temps de ne pas reprendre comme avant. 

Les Goodwilliens sont convaincus que cette profonde remise en question, autant individuelle que collective, va accélérer la transition vers des modèles plus soutenables, résilients et économes.

Afin de favoriser le passage à l’action, voici l’introduction d’une série de 6 vidéos, Entreprise résiliente, mode d’emploi, qui présente des concepts, des méthodes et des outils pour transformer vraiment les entreprises en les rendant plus économes et plus résilientes.

Rendez-vous tous les lundis pour découvrir avec Alan Fustec comment devenir une entreprise résiliente !

#1

Le nécessaire retour à l’essentiel

Alan Fustec vous explique pourquoi les entreprises vont nécessairement devoir revenir à l’essentiel et apprendre à faire beaucoup avec peu.

Alors que les scientifiques sortent de leur réserve pour alerter du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité ou encore des limites du système terre, les réponses sont loin d’être à la hauteur du défi. 

Les entreprises vont devoir se réinventer pour répondre à ces grands défis et apprendre à devenir résilientes pour créer de la richesse sans détruire le capital naturel. 

Demain, l’ensemble des projets de l’entreprise sera évalué rigoureusement pour valider son utilité et identifier les meilleures solutions pour produire avec peu. 

#2

Les vertus de l’analyse coût-bénéfice pour démontrer la rentabilité de la RSE

Pour convaincre les entreprises, Goodwill-management a développé une méthodologie pour mesurer la rentabilité d’une démarche RSE : Thésaurus-RBC pour Recherche de Bénéfices Cachés.

Les 6 étapes pour mesurer la rentabilité d’une action RSE :

  1. Présentation de l’action
  2. Identification de l’ensemble des coûts nécessaires à la mise en oeuvre de l’action, notamment le temps/homme
  3. Inventaire des retombées de l’action, qu’elles soient mesurables ou non 
  4. Valorisation en euros des retombées quantifiables
  5. Bilan économique

Depuis 13 ans et avec plus de 100 bilans économiques de la RSE, Goodwill-management a prouvé que la RSE est rentable. La méthode RBC s’applique à tout type de projets, pas seulement à des projets sociaux ou environnementaux.

Pour l’entreprise, l’analyse coût-bénéfice est donc un outil essentiel pour savoir si l’on fait un bon usage de ressources qui peuvent être rares ou encore identifier les projets qui ont finalement pas ou peu d’intérêt. L’analyse coût- bénéfice contribue ainsi à la résilience de l’entreprise. Pourtant la collecte des données freine encore de nombreuses entreprises, c’est pourquoi Goodwill-management a réalisé un outil prédictif qui réduit fortement le temps de collecte des données.

#3

L’évaluation 360° de la résilience de l’entreprise

L’analyse 360° de l’entreprise permet d’évaluer sa résilience, en d’autres termes l’état de toutes les ressources financières, matérielles et immatérielles nécessaires à sa performance et à sa pérennité. Une telle analyse demande une vision holistique de l’entreprise et non plus une vision en silot.

C’est en combinant plusieurs méthodologies de Goodwill-management que Thésaurus Résilience 360 est né. Comme son nom l’indique elle permet d’établir un diagnostic complet de la résilience de l’entreprise.

Que faut-il pour que l’entreprise soit résiliente ?

  • Une bonne santé matérielle et financière
  • Un bon capital immatériel
  • Une stratégie long-terme responsable
  • Un contexte macro-économique favorable

Si le diagnostic matériel et financier est simple à réaliser, le diagnostic immatériel est plus complexe à établir. Pourtant, on estime que 2/3 de la valeur d’une entreprise est immatérielle.

Par exemple, la valeur d’un smartphone ne se calcule pas à partir de la quantité de ressources nécessaires à sa fabrication mais bien à travers les connaissances embarquées dans l’objet. Or, la connaissance est l’une des composantes de l’immatériel.

Pour évaluer l’immatériel, Goodwill-management a développé une méthodologie : Thésaurus Capital Immatériel. En 2009, le Ministère de l’Economie et des Finances a commandité une version approfondie de cette évaluation, qui reste encore aujourd’hui la référence. Avec elle, il est possible de mettre en valeur les forces, les faiblesses et la valeur en euros de tous les actifs immatériels (clients, humain, organisation, SI, marques…)

#4

Low-tech, économie circulaire et économie de la fonctionnalité

Pour réduire son impact environnemental, l’entreprise doit changer de logiciel et adopter le réflexe de l’innovation frugale, des low-tech et de l’économie de la fonctionnalité !

Par exemple depuis 2007, plus de 10 milliards de smartphones ont été vendus dans le monde.

A contre-courant, les concepts de low-tech ou d’innovation frugale sont essentiels pour notre avenir.

Emprunter la voie low-tech signifie :

  • Apprendre à faire durer le matériel
  • Simplifier les objets et les processus
  • Supprimer le surplus
  • Trouver une seconde vie
  • Ne rien jeter

Face à un monde de ressources rares, les entreprises doivent changer de logiciel et avoir le réflexe low-tech. Un défi pour l’ensemble de l’entreprise notamment le marketing.

L’économie de la fonctionnalité sera également le réflexe de l’entreprise de demain, qui vendra un service que rend le produit, plutôt que le produit lui-même.

#5

La comptabilité environnementale 

Une entreprise responsable doit mesurer son impact sur le capital naturel afin de le réduire.

Voici 4 solutions utilisées par l’entreprise pour évaluer son impact environnemental :

  1. Définir des indicateurs et les suivre (GES, consommation d’eau, déchets…)
  2. Utiliser des analyses du cycle de vie (ACV)
  3. L’empreinte écologique pour traduire tous les impacts en équivalent hectare terrestre, ce qui rend simple les comparaisons entre deux produits

La comptabilité environnementale traduit tous les impacts environnementaux en euros.

Elle permet ainsi de comparer d’un côté la valeur économique que l’on crée à la valeur environnementale que l’on détruit.

Si encore peu d’entreprises calculent leur empreinte environnementale, une telle étude permet une prise de conscience. L’entreprise peut alors s’engager à faire tendre son impact vers zéro et par la suite inciter ses fournisseurs à faire de même.

#6

Le calcul de l’empreinte socio-économique 

Si l’entreprise responsable et résiliente évalue son empreinte environnementale afin de la réduire, elle évalue également son impact social.

Cet impact peut se mesurer à travers une empreinte socio-économique qui s’exprime en euros et en emplois.

Issues des travaux du Prix Nobel d’économie Wassily Leontief, les matrices imput output permettent de mesurer l’impact économique d’une organisation sur son territoire.

Dans cette méthode, plusieurs impacts sont évalués :

  • L’impact direct par son existence
  • L’impact indirect par les achats réalisés par l’entreprise qui se propagent sur le territoire
  • L’impact induit par les salaires des salariés de l’entreprise qui consomment sur le territoire

Cette empreinte peut être calculée pour tout type d’organisation. Bien que pertinente, elle présente tout de même quelques limites, puisqu’elle ne propage que des coûts.

Ainsi une entreprise, une association ou une collectivité qui ont la même masse salariale, le même niveau de taxes et d’achats en type et en volume, auront la même empreinte socio-économique, alors que leurs utilités varient.

L’empreinte socio-économique simple ne suffit donc pas pour mesurer toute la valeur qu’une entreprise apporte à son territoire. Il faut aussi calculer la valeur des biens et des services qu’elle rend à ses clients à l’aide d’une analyse coût-bénéfice. On parle alors d’empreinte élargie.

Ces outils sont essentiels car ils démontrent que l’entreprise crée de la richesse pour tous et non seulement pour l’actionnaire.

Couplée à la comptabilité environnementale, l’empreinte socio-économique permet d’avoir une vision globale des externalités positives et négatives de l’entreprise. 

Alan Fustec

Alan Fustec est ingénieur agronome, docteur en biologie et docteur en finances. 

Après un début de carrière dans le secteur informatique où il devient chef d’entreprise, Alan Fustec décide de s’investir pleinement dans le développement durable. Il créé en 2003 Goodwill-management afin de prouver que de nouvelles manières d’envisager l’économie sont possibles. Depuis 2009, il co-crée et dirige également l’Agence LUCIE, premier label de RSE ISO 26 000 en France.

Son engagement s’amplifie en 2015 avec la création de Skeaf, une association de réinsertion sociale par la mer. En 2018, Alan a l’idée de créer la première formation low-tech en France. Avec l’aide de nombreux partenaires, la Low-tech Skol accueille sa première promotion en 2020 (même confinée). Cet engagement prend une nouvelle dimension avec Kerlotec, un écosystème pour préparer les entreprises au monde qui vient, au coeur d’un laboratoire dédié au développement durable en Bretagne.

Pour découvrir le parcours d’Alan

Le bilan 2019 de Goodwill-management

Le bilan 2019 de Goodwill-management

Phénomènes climatiques extrêmes, marches pour le climat, manifeste étudiant pour un réveil écologique, raison d’être… l’année 2019 se clôt par une prise de conscience de la société de l’urgence environnementale.

L’occasion pour Goodwill-management de faire le bilan de cette année 2019, riche en missions passionnantes et en projets innovants et responsables.

Fiers de nos réalisations

Combien vaut la Bretagne ?

Avec un dirigeant d’origine bretonne, Goodwill-management a naturellement développé un fort lien avec la Bretagne. Dans le cadre d’une étude, Goodwill a d’ailleurs évalué la valeur de la Bretagne, ce qui nous a valu plusieurs gros titres et quelques mentions sur Topito.

Début 2019, Goodwill-management a remis le couvert en présentant la valeur des 5 départements bretons devant 1 200 chefs d’entreprise du réseau Produit en Bretagne.

L’objectif d’une telle étude n’est pas, bien entendu, de vendre la Bretagne, mais bien de présenter la valeur de ce territoire, riche de ses hommes, de son environnement mais aussi de ses entreprises et de ses savoir-faire. Une richesse que les décideurs ont à cœur de préserver et de développer.

 

L’impact économique du Service Civique en France

Inspiré de l’expérience de l’association Unis-Cité, le Service Civique est un dispositif d’engagement qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général tout en vivant une expérience formatrice et indemnisée.

Si ce dispositif semble faire aujourd’hui consensus quant à sa pertinence et son utilité sociale, Unis-Cité a mandaté Goodwill-management pour donner une valeur économique à cette utilité sociale et évaluer le “Retour Social sur Investissement” des fonds investis dans le Service Civique.

Le résultat est sans appel, 1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité.

Cet impact économique se mesure à 3 niveaux :

  • L’impact du Service Civique sur les jeunes
  • L’impact des missions réalisées sur leurs bénéficiaires
  • L’impact global du dispositif sur la cohésion nationale

Les résultats de cette étude ont été présentés à plusieurs reprises, notamment le 26 mars devant des parlementaires de l’Assemblée Nationale.

La définition de la stratégie RSE d’une banque de développement africaine

Après la réalisation des empreintes socio-économiques d’Orange dans plusieurs pays d’Afrique, Goodwill-management a accompagné en 2019 une banque africaine de développement dans la définition de sa stratégie RSE.

L’objectif de cette mission est de créer une nouvelle grille de lecture afin de mesurer, évaluer et améliorer les impacts environnementaux et sociaux de son activité.

La stratégie RSE et le plan d’action 2020-2024 ont été construits à partir d’un diagnostic RSE et d’une matrice de matérialité. Bonne nouvelle : la stratégie et les 17 projets RSE ont été validés par le Conseil d’Administration en décembre 2019.

L’impact de BNP Paribas sur le territoire de Seine-Saint-Denis

Depuis le milieu des années 2000, BNP Paribas est devenu le premier employeur de Seine-Saint-Denis. La banque entretient depuis longtemps un attachement particulier à ce territoire.

C’est pourquoi en 2019, à l’occasion de la signature de la charte “Seine-Saint-Denis Egalité”, BNP Paribas a souhaité évaluer sa contribution au développement de la Seine-Saint-Denis depuis 2006. Le mécénat du groupe s’élève par exemple à 26,5 millions d’euros depuis 2006.

La fabrication de stratégies de développement des territoires

Depuis sa création en 2003, les études Goodwill-management démontrent aux organisations que les valeurs créent de la valeur. Une nouvelle étape a été franchie en 2019 avec la création d’un outil d’analyse des tissus économiques locaux permettant de construire des stratégies de territoire adossées à un processus de création de valeur.

Afin de déterminer la stratégie qui crée le plus de valeur pour le territoire, les CCI pourront s’appuyer sur un diagnostic économique et social et estimer les retombées potentielles pour le territoire de la stratégie choisie. En 2019, cet outil a été expérimenté sur 5 territoires : la CA de Haguenau, le Pays de Lorient, Saint-Brieuc Armor Agglomération,  Mont-de-Marsan et Guingamp-Paimpol Agglomération. 

Les premières réalisations en économie circulaire et low-tech

2019 a enfin marqué les premières missions de Goodwill en économie circulaire et low-tech.

En partenariat avec l’Agence LUCIE, Goodwill-management a notamment réalisé un livre blanc sur la mode et l’économie circulaire. Face à la prise de conscience croissante des consommateurs, découvrez ces marques qui s’engagent pour une mode plus durable et qui intègrent l’économie circulaire au cœur de leur modèle économique.

 

Fiers de notre impact sociétal

Création de la low-tech Skol

2019 a débuté sur les chapeaux de roues pour Goodwill-management avec la création de la Low-tech Skol, la première formation dédiée aux solutions low-tech et aux principes de l’économie circulaire.
Bien que ce projet ait demandé beaucoup de temps et d’énergie à nos Goodwilliens, il nous a avant tout permis de faire de belles rencontres, de monter en compétences sur les low-tech, l’économie circulaire, la conception d’une formation et surtout de contribuer à notre échelle aux solutions de demain.

Goodwill-management est aujourd’hui fier de vous annoncer que la première promotion de techniciens low-tech ou agents économie circulaire débutera la formation début 2020 au CFPPA de Kernilien.

C’est parce que les low-tech et l’économie circulaire répondent aux défis sociaux, économiques et environnementaux que cette formation couvre un réel besoin des entreprises et des collectivités. La preuve : déjà 8 CDI et 7 stages sont à pouvoir pour les futurs techniciens low-tech. Merci à nos partenaires, Guingamp-Paimpol Agglomération, le Low-tech Lab et le CFPPA de Guingamp Kernilien pour leur soutien dans ce projet innovant et ambitieux.

 

L’idée est de réapprendre à faire beaucoup avec peu, de faire la chasse au gaspillage.

Alan Fustec

Président Fondateur, Goodwill-management

Réinsertion sociale : encore une belle saison pour l’association Skeaf

Impulsée par Goodwill en 2015, Skeaf est une association solidaire qui aide à la réinsertion sociale et naturelle par la mer. Concrètement en 2019, ce sont près de 15 associations et une centaine de bénéficiaires qui ont embarqué à bord de Skeaf. Découvrez l’expérience Skeaf en vidéo.
 


Merci à Géraldine, Ronan et Noémie, l’équipage formidable de Skeaf et à tous les bénévoles qui les ont épaulé durant la saison ainsi qu’aux Goodwilliens et aux mécènes sans qui ce projet n’existerait pas : Baker Tilly STREGO, Carter-Cash, Chryso, la Ville de Douarnenez, Hénaff, Sercib, TERRE D’AVANCE et Théolaur peintures.

Les innovations réalisées par Goodwill-management en 2019

Lancement de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel (ICI)

En mars 2019, Goodwill-management a soutenu le lancement de l’ICI, une association qui fait la promotion des actifs immatériels en France. Nous sommes très fiers de participer à ce projet dont la philosophie est APPRENDRE ET PARTAGER.

Cet événement a été marqué par la publication du 3ème volet de la méthodologie Thésaurus Capital Immatériel.

L’ICI compte déjà près de 200 membres, l’adhésion est gratuite et vous donne accès aux méthodologies pour évaluer les actifs immatériels et à des formations et conférences sur le sujet.

 

Pour en savoir plus :

La plateforme Goodwill Digital

Pour clôturer ce bilan en beauté, il est temps de vous présenter le projet qui a occupé une grande partie de notre année 2019 : Goodwill Digital. L’idée est de vous proposer dès le printemps 2020 une plateforme digitale pour piloter votre performance globale par la création de valeur.

Les différents modules de la plateforme vous permettront d’évaluer votre maturité RSE, la qualité de vos actifs immatériels, la performance économique de vos actions RSE, la performance globale de votre stratégie ou encore la valeur d’usage de votre immeuble de bureaux. Rendez-vous en mars pour découvrir Goodwill Digital.

Toute l’équipe de Goodwill-management vous souhaite que cette nouvelle décennie soit celle de l’impact positif. Bonne année 2020

 

10 propositions pour l’environnement | Grand Débat

10 propositions pour l’environnement | Grand Débat

Les équipes de Goodwill-management et de LUCIE ont décidé d’apporter une contribution au grand débat national mis en place par le gouvernement sur la thématique de l’environnement. De ces échanges, 10 grandes propositions sont nées organisées autour de 3 grands axes :

  • Une taxation plus juste, plus locale et plus progressive
  • Le développement des solutions low-tech
  • L’Europe, un territoire pionnier dans la transition écologique

Une taxation plus juste, plus locale et plus progressive

Le verdissement de la fiscalité est un levier essentiel et particulièrement efficace pour encourager la transition énergétique. Cependant, pour qu’elle soit soutenable, cette fiscalité doit avant tout être juste et représentative. Chacun doit pouvoir y participer à la hauteur de ces moyens et proportionnellement aux conséquences de ces actes.

#1 Des prix qui reflètent mieux le vrai coût environnemental : l’exemple de l’aviation

L’avion est le moyen de transport le plus polluant par kilomètre parcouru. A titre de comparaison, l’avion émet jusqu’à 40 fois plus de CO2 que le train par kilomètre parcouru et par personne transportée. L’empreinte carbone d’un vol en avion est de 145 grammes de CO2 par passager contre 100 grammes pour le transport en voiture.

Or, les compagnies aériennes bénéficient d’une vraie niche fiscale. Si la convention de Chicago sur l’aviation civile internationale a figé l’exonération fiscale de kérosène sur les vols internationaux, rien n’empêche la France d’instaurer une taxe sur le carburant des avions pour les vols intérieurs. Certains pays ont déjà pris les devants, comme les Etats-Unis, le Brésil, les Pays-Bas, etc.

 

#2 Indexer la TVA sur le niveau de circularité des produits

Aujourd’hui, les inégalités de revenus sont un frein majeur à la généralisation d’une consommation durable. Il est souvent moins cher d’acheter des biens de consommation ayant un lourd bilan carbone et sociétal que leur équivalent plus “éco-responsable”.

Il y a donc un paradoxe : le prix des biens de consommation ne reflètent pas la réalité environnementale de leur production (épuisement des ressources, biens non-recyclables etc.). La collectivité dans son ensemble paye cette facture, notamment à travers les impacts du dérèglement climatique et de la pollution sur la qualité de vie. A l’inverse, les bénéfices que procurent à la communauté les biens éco-responsables ne sont pas pris en compte sur la facture du consommateur.

Une TVA circulaire permettra de rendre les produits procurant des avantages environnementaux plus accessibles. Bénéficiant d’un taux de TVA plus bas, un véritable marché du produit durable pourra émerger.

 

#3 Une tarification incitative sur les ordures ménagères adaptée à chaque contexte local

La tarification incitative consiste à faire payer les usagers du service de gestion des déchets selon les quantités qu’ils produisent. Son efficacité quant à la réduction du volume des déchets produits a été amplement démontrée. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, sa mise en place permet en moyenne de réduire de 41% la quantité d’ordures ménagères résiduelles (OMR) et d’augmenter de 40% la collecte des recyclables.

Cependant, cette tarification ne peut être déployée au niveau national sans prendre en compte les réalités locales. Pour réduire les quantités résiduelles collectées, la tarification incitative seule ne suffit pas. Il faut aussi donner à chacun les moyens de gérer correctement ses déchets, sans en payer le prix fort. Cela ne peut se faire sans l’aide des collectivités locales : développement des déchèteries, fourniture d’une solution de compostage individuel, renforcement des infrastructures de tri etc.

Le développement des solutions low-tech

Nos modes de consommation reposent sur une logique productiviste et extractiviste qui se heurtent de plus en plus aux limites de la planète. L’innovation low-tech permet de prendre le contre-pied de cette logique. Simples, accessibles et durables, elles sont développées à l’échelle locale et répondent à toute sorte de problématique.

#4 Reporter une partie du budget des high-tech sur l’innovation low-tech

Une partie du budget de l’Etat sur la recherche pourrait être alloué au développement de solutions low-tech. La France pourrait à terme se positionner comme pionnière dans ce domaine.

 

#5 Valoriser une R&D qui consiste à simplifier les processus de production

Les low-tech ont des applications concrètes dans de nombreux domaines. Il est essentiel d’encourager la mise en place de processus agricoles et industriels moins consommateurs d’énergie et autres ressources. Les low-tech touchent à l’organisation de notre société dans son ensemble.

Pour entrainer l’émergence d’une économie plus sobre en énergie et en ressources, des incitations fiscales pourraient guider le choix des entreprises et des administrations vers des modes d’organisation et de production plus économes. Nous soutenons la proposition faite par le groupe de travail de La Fabrique Ecologique de faire basculer les cotisations sociales vers une fiscalité environnementale ambitieuse. Le coût de la protection sociale serait alors porté par les différentes contributions calculées en fonction de différents critères environnementaux (« consommation d’énergie et de ressources non renouvelables, d’eau ou génération d’émissions de gaz à effet de serre, de déchets, de pollutions » etc.). Ainsi, « les arbitrages sur les choix d’organisation, les modes de production, la rentabilité des projets, l’utilité des investissements, s’en trouveraient profondément modifiés, en faveur de l’emploi humain et des effets environnementaux bénéfiques ».

Dans ce modèle, on remet l’humain au cœur de l’entreprise et on dépasse le paradigme d’une productivité qui ne peut trouver sa source que dans le remplacement du travail humain par des technologies consommatrices de ressources et d’énergie. Comme l’indique la synthèse du groupe de travail : « les entreprises « consommatrices de main d’œuvre » et de travail seraient avantagées par rapport aux industries fortement consommatrices d’énergie et très automatisées ».

Aujourd’hui, « les recettes liées à l’introduction de la composante carbone dans la fiscalité de l’énergie sont de l’ordre de 4 milliards d’euros, soit moins d’1% des cotisations sociales. » De plus, il semble nécessaire d’aller plus loin que la simple prise en compte de l’intensité carbone et d’élargir cette fiscalité à d’autres données environnementales (déchets, sols etc).

 

#6 Etablir un plan de communication à différents échelons territoriaux sur les solutions low-tech

Un effort de communication doit être fait pour permettre une meilleure connaissance des low-technologies. Si celles-ci répondent souvent à des problématiques particulières, elles n’en restent pas moins réplicables. Ainsi, une certaine centralisation de ces données permettrait à chacun d’y avoir accès et d’en faire un bon usage.

 

#7 Intégrer des solutions low-tech dans les plans d’urbanisme

Penser la ville et l’intelligence urbaine en visant la sobriété énergétique. Pour aller plus loin, découvrez l’article de la revue Urbanités qui a exploré « la ville (s)low tech ».

Faire de l’Europe un territoire pionner dans la transition écologique

Avec le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, l’Union européenne peut devenir le leader mondial de la transition énergétique.

#8 Dissocier les investissements pour la transition écologique de la règle des 3%

Pour réaliser une transition écologique juste sur le plan social, il est fondamental d’accroître l’investissement, à la fois dans les infrastructures physiques (par exemple, pour la rénovation thermique des bâtiments) et dans les compétences. Or, selon le think tank I4CE, les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par les Accords de Paris, s’élèveraient entre 45 et 75 milliards d’euros par an (soit 2% à 3% du PIB).

 

#9 Sortir progressivement des niches fiscales sur les combustibles fossiles

Il existe quatre principales niches fiscales sur les combustibles fossiles en France :

 

  • L’aviation
  • Les transporteurs routiers
  • Le gazole non routier pour les exploitants agricoles
  • Le gazole non routier pour d’autres usages

Selon le Réseau Action Climat, le montant des remboursements et des exonérations de taxes qui concernent la consommation des énergies fossiles en 2017 s’élèverait à 8,5 milliards d’euros en France.

#10 Mobiliser davantage le secteur financier pour financer les investissements nécessaires à la transition énergétique

Obligations vertes, certificats-carbone, obligations de mise en conformité des portefeuilles financiers avec les objectifs de la transition… les instruments financiers ayant pour finalité de lutter contre le changement climatique existent.

Au regard de l’urgence et des besoins colloseaux de financement, l’ensemble des acteurs de la finance doivent maintenant se tourner massivement vers des investissements plus responsables.

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Lettre du capital immatériel #24

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Lettre du capital immatériel #22

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Lettre du capital immatériel #20

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Lettre du capital immatériel #19

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Lettre du capital immatériel #18

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Lettre du capital immatériel #17

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Lettre du capital immatériel #16

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Lettre du capital immatériel #15

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Lettre du capital immatériel #14

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Lettre du capital immatériel #13

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Lettre du capital immatériel #12

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Lettre du capital immatériel #11 et #10

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Lettre du capital immatériel #9

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Lettre du capital immatériel #8

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Lettre du capital immatériel #7

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Lettre du capital immatériel #6

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Lettre du capital immatériel #5

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Lettre du capital immatériel #4

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Lettre du capital immatériel #3

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