Les Alpes, une richesse naturelle, humaine et immatérielle

Les Alpes, une richesse naturelle, humaine et immatérielle

Après l’équitation française, le compagnonnage, le yoga indien ou le reggae jamaïcain, la pratique de l’alpinisme pourrait entrer au patrimoine culturel immatériel (PCI) de l’Unesco. Une décision positive de l’UNESCO le 12 décembre impliquerait la reconnaissance et la protection de la pratique de l’alpinisme.

Le patrimoine culturel immatériel, c’est quoi ?

En 2003, le patrimoine culturel immatériel est créé à la suite d’une convention pour la sauvegarde de ce dernier signée par 178 pays. Selon la définition de l’UNESCO, seules les « traditions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, parmi lesquelles les connaissances et pratiques concernant la nature et les savoir-faire nécessaires à ces activités traditionnelles » sont admises au PCI. Une pratique inscrite au PCI bénéficie d’une portée internationale et d’une politique de préservation.

L’alpinisme, une pratique vivante et universelle à préserver

L’alpinisme est l’art de gravir les montagnes par ses propres moyens et dans le respect du milieu naturel. L’alpinisme naît officiellement avec la première ascension du Mont-Blanc en 1786, ce qui explique son origine étymologique.

L’alpinisme constitue une pratique vivante et universelle puisqu’elle est ouverte à tous et en toute saison. Cette activité implique apprentissage, pratique et transmission. Il s’agit à la fois d’une tradition, d’un héritage et parfois même d’un art de vivre.

Il aura fallu près de 10 ans au territoire du Mont-Blanc pour faire aboutir ce projet en partenariat avec l’Italie et la Suisse. C’est finalement en mars 2018 que le Ministre français de la Culture présente la candidature de l’alpinisme à l’UNESCO. 99 alpinistes, les clubs alpins, les associations de guides, les collectivités locales et les Ministres de la Culture de la France, de l’Italie et de la Suisse soutiennent cette candidature.

Classer l’alpinisme au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, c’est reconnaître une portée internationale à cette pratique et l’importance de la préserver en garantissant :

  • Le libre accès à la montagne,
  • La formation des professionnels et des jeunes,
  • L’aménagement de la montagne en préservant notamment les 126 refuges en France,
  • Une meilleure prévention pour éviter les accidents et limiter la judiciarisation de la pratique,
  • Enfin, la protection de ce milieu naturel exceptionnel et les conditions indispensables à la pratique de l’alpinisme.

Les Alpes, une richesse humaine, naturelle et économique

Au-delà de cette pratique vieille de plus de 200 ans, c’est tout un écosystème humain, naturel et économique qui gravite autour des Alpes. Ainsi ce sont les compétences des guides, l’accueil dans les refuges ou encore le milieu naturel exceptionnel qui permettent la pratique de l’alpinisme.

Les atouts des Alpes confèrent à cette chaîne de montagnes une attractivité particulière. En 2017, on dénombre 66,7 millions de nuitées sur le territoire Savoie Mont-Blanc. Mais cette fréquentation élevée qui soutient près de 56 000 emplois, lui fait également courir plusieurs risques.

Le tourisme est générateur de pollutions et les scientifiques ont montré que les montagnes se réchauffent près de 2 fois plus vite que les plaines (étude en PDF).

Face à ces enjeux, les Domaines Skiables de France se sont saisis du sujet et les professionnels sont conscients que pour répondre à l’urgence climatique, ils doivent se réinventer : développer des compétences et savoir-faire nouveaux (production d’énergies renouvelables, captation du CO2…) et de nouveaux modes d’organisation (moyens d’accès aux montagnes, baisses des émissions de CO2 liées au tourisme…), bref développer leur capital immatériel pour assurer la pérennité de leur activité et du milieu naturel.

Dès 2015, Goodwill-management évalue la richesse immatérielle des Alpes françaises

Associer les Alpes et le concept d’immatériel n’est pas une première. Depuis plusieurs années, les décideurs ont compris l’importance de préserver les écosystèmes humain, naturel et immatériel des territoires. C’est d’ailleurs dans le cadre du programme, « La Montagne. Nouvelle Définition. » que Goodwill-management a étudié la valeur des Alpes, en prenant en compte sa richesse immatérielle.

Cette approche innovante a évalué pour la première fois la valeur de plusieurs départements alpins dont l’Isère, la Savoie, la Haute-Savoie et Hautes Alpes.

Traditionnellement, la richesse d’un territoire est mesurée à l’aide du PIB, mais les limites de cet indicateur ne font aujourd’hui plus aucun doute. Les compétences des professionnels de la montagne, la beauté des milieux naturels, la présence de biodiversité ou encore le patrimoine n’y ont que peu de place.

En intégrant la richesse immatérielle ou encore le milieu naturel au calcul de sa valeur, Goodwill-management identifie mieux les forces et les faiblesses du territoire. Cette approche révèle alors sa richesse cachée, une richesse qui n’est pas prise en compte dans les méthodes économiques classiques, alors qu’elle est garante de la durabilité du territoire.

Voici les différents actifs qui composent la valeur du territoire :

70% de la valeur des Alpes françaises est immatérielle

Cette étude a démontré que chaque département possède ses spécificités.

La richesse de la Savoie et de la Haute-Savoie réside par exemple dans la puissance et la notoriété des marques territoriales, dans les grands événements qui y sont organisés ou encore dans les entreprises qui y sont implantées.

Du côté de l’Isère, son point fort est le capital humain avec son niveau de formation, mais aussi ses savoir-faire à travers ses brevets et ses pôles d’innovation.

Enfin pour les Hautes-Alpes, un des départements les moins peuplés de France, la valeur réside en particulier dans son capital naturel.

Mesurer la valeur d’un territoire en identifiant tout ce qu’elle a d’immatériel, permet d’avoir une vision plus juste des forces et des faiblesses de ce dernier. Au final, cet exercice est un excellent outil pour identifier les atouts d’aujourd’hui et pour construire sa stratégie de demain.
Ariane Favier

Holo Way

Le 11 décembre, l’alpinisme été reconnu comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO. Un signal fort qui devrait impulser une vraie réflexion des professionnels de la montagne et de ses habitants sur les enjeux immatériels de demain.
Interview | La diversité en entreprise

Interview | La diversité en entreprise

Cette interview de Magdalena François-Thurin est parue dans la Lettre du Capital Immatériel 24 parue fin 2018. Ancienne directrice Executive Education à Montpellier BS, Magdalena est aujourd’hui la co-fondatrice de LiFT Financial wellness inclusion and education.

Comment définir la diversité en entreprise ?

La diversité est en effet un concept large. Dans le contexte de l’entreprise, une définition simple de la diversité pourrait être la situation dans laquelle l’ensemble de la société civile est représentée dans les effectifs. Cette diversité en entreprise devrait être à peu près équivalente en proportion à celle du corps social et ce dans l’ensemble des strates, des métiers et des niveaux de responsabilité de la dite entreprise. Aujourd’hui, en entreprise et ailleurs, la diversité est une réalité. Ce qui est complexe et qui pose question est d’avantage l’inclusion. C’est-à-dire, non pas le fait que la diversité existe ou pas, mais le fait de la promouvoir et de la valoriser. Si on se place du point de vue de la société dans son ensemble, reconnaître la diversité relève de la reconnaissance du droit à l’existence. En effet, ne pas reconnaître ma différence c’est ne pas me reconnaître en tant qu’individu.

Nous vivons en ce sens le troisième temps d’un mouvement dialectique. Jusqu’au XXème siècle la nature humaine est pensée comme universelle, au sens où elle est définie comme une norme, et que tout ce qui s’en éloigne est appelé à être soit exclu, soit acculturé. À partir du XVIIIème siècle avec l’ethnographie, et plus encore au XIXème siècle avec l’anthropologie, commence à émerger la conception d’une nature humaine prismatique, multiple et infinie. Si ces deux conceptions continuent à coexister dans le monde qui est le nôtre, il est possible d’en faire la synthèse, à travers l’idée d’une diversité non pas culturelle mais existentielle. Selon cette conception, la diversité n’est pas définie par 10 classes protégées, comme c’est le cas aux Etats-Unis, ou 24 critères de discrimination, comme c’est le cas en France. La diversité est bel et bien définie par les 7,5 milliards d’individus qui se partagent la planète.

En France où en sommes-nous de la perception de ce sujet ? A l’étranger ?

Selon une étude publiée en novembre 2017 par la charte de la diversité, lancée en 2004 par Claude Bébéar (alors PDG d’Axa), pour lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité des chances en entreprise, sur les 1 085 signataires ayant répondu à l’enquête sur laquelle est basée l’étude, « plus d’un signataire sur deux (51%) souhaite faire progresser sa gestion RH en s’engageant en faveur de la diversité. 62 % des organisations de plus de 50 salariés et jusqu’à 74 % pour les organisations de plus de 1 000 salariés. »

En parallèle, on peut aussi parfois observer un phénomène de lassitude par rapport au discours sur la diversité.
Après plusieurs décennies d’activisme sur le sujet, les salariés se demandent parfois ce qui a vraiment changé et celles et ceux qui souffrent de discrimination à l’embauche ou en termes de progression de carrière déplorent de plus en entendre parler que de l’observer dans les faits. C’est pourquoi réfléchir selon une logique d’inclusion, qui favorise le sentiment d’appartenance et le sens de l’utilité individuelle, en donnant à toutes les voix à la fois le même poids et la possibilité de s’exprimer, est intéressant.

Quelles sont les bonnes pratiques en matière de diversité en entreprise ?

Certaines mesures méritent d’être soulignées pour la détermination qu’elles traduisent. Je pense par exemple à l’Islande qui depuis le 1er janvier 2018 a déclaré illégales les inégalités de salaire entre femmes et hommes, et taxe à hauteur de 500 dollars par jour pour chaque situation d’inégalité, les entreprises qui ne peuvent démontrer l’égalité de salaire. Toujours dans le registre de l’égalité femmes-hommes, l’engagement de groupes comme AIG ou comme la Deutsche Bank, qui ont choisi de mettre l’accent, entre autres, sur l’accompagnement des femmes vers des postes de management et de senior management, me semble aussi pouvoir avoir un impact tout à fait positif sur l’ensemble de ces organisations.

On peut citer beaucoup d’exemples tous très intéressants, parmi lesquels il y a un angle en particulier que je voudrais souligner. Les grandes entreprises peuvent jouer un rôle particulièrement important lorsque sur le sujet de la diversité et de l’inclusion, elles misent sur l’effet de levier qu’elles peuvent avoir sur l’ensemble de leur écosystème. Je pense par exemple à Carla Preston de Ford, qui a été reconnue en 2014 leader dans le développement de fournisseurs issus des minorités. L’année précédente, en 2013, l’entreprise américaine avait alloué 1,08 milliards de dollars US de contrats à des fournisseurs issus de la diversité.

Qu’est-ce que la diversité apporte aux entreprises ?

Selon l’étude mentionnée ci-dessus, publiée en novembre 2017 par la charte de la diversité « 36 % des signataires s’engagent dans la diversité pour améliorer leur performance économique, 60 % pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. ». Cet indicateur est extrêmement préoccupant, non pas parce que ce ratio est trop faible, mais parce qu’il révèle une vision étroite du sujet. A-t-on besoin aujourd’hui de plus de performance économique ? La réponse est oui.

Ce qui nous amène à une deuxième question : qu’entend-t-on par performance économique ? S’il est question de profits basés sur de la production, la réponse est alors non. Qu’il s’agisse de données ou de denrées, l’économie mondiale souffre de surproduction dans un grand nombre de secteurs, de l’agroalimentaire à l’automobile, en passant par les commodités énergétiques. Le cas des données est intéressant. En 2015, la valeur des données échangées dans le monde a pour la première fois dépassé celle des biens. La raison pour laquelle nous n’avons pas besoin de produire plus est que l’augmentation de la production ne sert pas le développement économique, au sens étymologique, à savoir la bonne administration des biens.

Dans un article paru le 22 janvier 2018 dans le magazine Capital, le journaliste Tom Merton faisait référence au rapport de l’ONG Oxfam « Récompenser le travail, pas la richesse » présenté à la veille de l’ouverture du World Economic Forum à Davos. Selon ce rapport, 82 % des richesses créées en 2017 sont allées au 1 % les plus riches et 3,7 milliards de personnes, soit 50 % de la population mondiale, n’ont pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale. Les femmes paient le prix fort de ces inégalités : sur-représentées dans les emplois les plus précaires, sous représentées parmi les plus privilégiés.

Tout en haut de l’échelle de richesse, sur 10 nouveaux milliardaires, 9 sont des hommes. Dire que la diversité c’est bien parce que ça produit du cash, est une étape peut-être nécessaire pour accompagner les individus et les organisations sur le chemin de la promotion active de la diversité. Mais il faut, je pense, aller plus loin.

La diversité peut donc avoir un impact sur la performance économique, mais y a t-il d’autres composantes qui sont impactées ?

Bien sûr. Et nombreuses sont les entreprises qui utilisent pour mesurer leur performance une triple, voire quadruple bottom line : économique, environnementale, sociale et sociétale. C’est bien sur la performance sociale et sociétale d’une entreprise que la diversité a le plus d’impact positif.

Pour une entreprise, avoir des équipes diverses, représentatives de la société civile, va lui donner plus de chances de développer des produits, des offres et des messages commerciaux qui sont en ligne avec à la fois les besoins et les envies des marchés qu’elle vise. C’est donc bénéfique pour son chiffre d’affaires, mais aussi pour la société qui est davantage écoutée et prise en compte dans les stratégies des grandes entreprises. La préoccupation environnementale des millenials par exemple, est aujourd’hui particulièrement prise en compte par les grandes entreprises, notamment parce que leurs salariés, cadres et managers, qui sont en grande partie eux-mêmes des millenials, demandent à l’entreprise pour laquelle ils travaillent de développer des produits qu’eux mêmes sont fiers de vendre et n’hésiteraient pas à acheter.

Vous parlez d’une diversité davantage centrée sur l’humain, qui part de l’humain : pouvez-vous nous donner un exemple ?

Pour les entreprises, cela signifie qu’au delà de se préoccuper de quotas de parité, de politiques d’inclusion, ou de chartes de diversité, il est important de se concentrer sur le niveau individuel, dans son expression la plus élémentaire. Cela suppose pour les organisations d’avoir les idées claires sur les traits de caractère, sur les éléments d’identité qu’elles souhaitent intégrer et attirer. Cela doit être le premier critère de recrutement et de promotion, les compétences techniques venant ensuite. S’il n’y a rien de simple, ce n’est pas non plus aussi compliqué que cela en a l’air. En effet, l’objectif, à savoir se préoccuper de chacun des employés, de leur identité et de leur personnalité, pour une multinationale de cent ou deux cent mille salariés semble infaisable.

À moins de se souvenir que ni les GAFA ni les BATX n’existent. Seuls existent les femmes et les hommes qui les dirigent, et les femmes et les hommes qui y travaillent. Il en va donc de la responsabilité des dirigeantes et des dirigeants de définir avec quels êtres humains ils ont envie de travailler, puis de recruter, de former et de promouvoir selon ces critères. Ainsi faisant, la diversité se développera de manière organique.

En publiant une offre d’emploi de type « recherche informaticien », vous prenez le risque d’accentuer un phénomène de reproduction sociale, la filière étant aujourd’hui, en tout cas en France, majoritairement masculine. En revanche, publier une offre d’emploi de type « recherche empathique, désireux de changer la vie de ses collègues en proposant un service informatique d’excellence et des solutions innovantes et adaptées aux problèmes techniques, attitude primordiale, compétences techniques pouvant être acquises sur le poste » peut élargir le vivier de candidats et de candidates intéressés par le poste, et en conséquence favoriser la diversité des recrutements et donc de l’entreprise dans son ensemble. C’est un exemple simple, voire simpliste, mais qui illustre à mon sens la nécessité d’aborder la question de la diversité par le prisme de la personne humaine.

Actifs immatériels : aide à la décision lors d’une reprise

Actifs immatériels : aide à la décision lors d’une reprise

Invité à l’occasion de la 206ème réunion d’information du CLENAM, le Club Entreprise Arts & Métiers, Goodwill-management sur le thème de la reprise d’entreprise ! 

Arnaud Bergero, l’un de nos experts en évaluation du capital immatériel, est intervenu pour présenter l’intérêt d’évaluer les actifs immatériels d’une entreprise avant reprise, afin d’avoir une vision plus globale de ses forces et ses faiblesses. 

Ni matériels, ni financiers, ces actifs immatériels restent peu ou pas appréhendés par le système comptable classique. Pourtant, ce capital immatériel est de plus en plus un facteur clé de la compétitivité et de la performance des organisations. Savoir le mesurer est essentiel pour avoir une vision exhaustive de la santé d’une entreprise et de l’état de ses ressources. Pour l’investisseur ou le repreneur, l’évaluation du capital immatériel est un réel outil d’aide à la décision en cas de reprise d’entreprise. 

Vous n’avez pas pu assister à la conférence du CLENAM, nous vous proposons de télécharger la présentation à la fin de cet article. 

10 propositions pour l’environnement | Grand Débat

10 propositions pour l’environnement | Grand Débat

Les équipes de Goodwill-management et de LUCIE ont décidé d’apporter une contribution au grand débat national mis en place par le gouvernement sur la thématique de l’environnement. De ces échanges, 10 grandes propositions sont nées organisées autour de 3 grands axes :

  • Une taxation plus juste, plus locale et plus progressive
  • Le développement des solutions low-tech
  • L’Europe, un territoire pionnier dans la transition écologique

Une taxation plus juste, plus locale et plus progressive

Le verdissement de la fiscalité est un levier essentiel et particulièrement efficace pour encourager la transition énergétique. Cependant, pour qu’elle soit soutenable, cette fiscalité doit avant tout être juste et représentative. Chacun doit pouvoir y participer à la hauteur de ces moyens et proportionnellement aux conséquences de ces actes.

#1 Des prix qui reflètent mieux le vrai coût environnemental : l’exemple de l’aviation

L’avion est le moyen de transport le plus polluant par kilomètre parcouru. A titre de comparaison, l’avion émet jusqu’à 40 fois plus de CO2 que le train par kilomètre parcouru et par personne transportée. L’empreinte carbone d’un vol en avion est de 145 grammes de CO2 par passager contre 100 grammes pour le transport en voiture.

Or, les compagnies aériennes bénéficient d’une vraie niche fiscale. Si la convention de Chicago sur l’aviation civile internationale a figé l’exonération fiscale de kérosène sur les vols internationaux, rien n’empêche la France d’instaurer une taxe sur le carburant des avions pour les vols intérieurs. Certains pays ont déjà pris les devants, comme les Etats-Unis, le Brésil, les Pays-Bas, etc.

 

#2 Indexer la TVA sur le niveau de circularité des produits

Aujourd’hui, les inégalités de revenus sont un frein majeur à la généralisation d’une consommation durable. Il est souvent moins cher d’acheter des biens de consommation ayant un lourd bilan carbone et sociétal que leur équivalent plus « éco-responsable ».

Il y a donc un paradoxe : le prix des biens de consommation ne reflètent pas la réalité environnementale de leur production (épuisement des ressources, biens non-recyclables etc.). La collectivité dans son ensemble paye cette facture, notamment à travers les impacts du dérèglement climatique et de la pollution sur la qualité de vie. A l’inverse, les bénéfices que procurent à la communauté les biens éco-responsables ne sont pas pris en compte sur la facture du consommateur.

Une TVA circulaire permettra de rendre les produits procurant des avantages environnementaux plus accessibles. Bénéficiant d’un taux de TVA plus bas, un véritable marché du produit durable pourra émerger.

 

#3 Une tarification incitative sur les ordures ménagères adaptée à chaque contexte local

La tarification incitative consiste à faire payer les usagers du service de gestion des déchets selon les quantités qu’ils produisent. Son efficacité quant à la réduction du volume des déchets produits a été amplement démontrée. Selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, sa mise en place permet en moyenne de réduire de 41% la quantité d’ordures ménagères résiduelles (OMR) et d’augmenter de 40% la collecte des recyclables.

Cependant, cette tarification ne peut être déployée au niveau national sans prendre en compte les réalités locales. Pour réduire les quantités résiduelles collectées, la tarification incitative seule ne suffit pas. Il faut aussi donner à chacun les moyens de gérer correctement ses déchets, sans en payer le prix fort. Cela ne peut se faire sans l’aide des collectivités locales : développement des déchèteries, fourniture d’une solution de compostage individuel, renforcement des infrastructures de tri etc.

Le développement des solutions low-tech

Nos modes de consommation reposent sur une logique productiviste et extractiviste qui se heurtent de plus en plus aux limites de la planète. L’innovation low-tech permet de prendre le contre-pied de cette logique. Simples, accessibles et durables, elles sont développées à l’échelle locale et répondent à toute sorte de problématique.

#4 Reporter une partie du budget des high-tech sur l’innovation low-tech

Une partie du budget de l’Etat sur la recherche pourrait être alloué au développement de solutions low-tech. La France pourrait à terme se positionner comme pionnière dans ce domaine.

 

#5 Valoriser une R&D qui consiste à simplifier les processus de production

Les low-tech ont des applications concrètes dans de nombreux domaines. Il est essentiel d’encourager la mise en place de processus agricoles et industriels moins consommateurs d’énergie et autres ressources. Les low-tech touchent à l’organisation de notre société dans son ensemble.

Pour entrainer l’émergence d’une économie plus sobre en énergie et en ressources, des incitations fiscales pourraient guider le choix des entreprises et des administrations vers des modes d’organisation et de production plus économes. Nous soutenons la proposition faite par le groupe de travail de La Fabrique Ecologique de faire basculer les cotisations sociales vers une fiscalité environnementale ambitieuse. Le coût de la protection sociale serait alors porté par les différentes contributions calculées en fonction de différents critères environnementaux (« consommation d’énergie et de ressources non renouvelables, d’eau ou génération d’émissions de gaz à effet de serre, de déchets, de pollutions » etc.). Ainsi, « les arbitrages sur les choix d’organisation, les modes de production, la rentabilité des projets, l’utilité des investissements, s’en trouveraient profondément modifiés, en faveur de l’emploi humain et des effets environnementaux bénéfiques ».

Dans ce modèle, on remet l’humain au cœur de l’entreprise et on dépasse le paradigme d’une productivité qui ne peut trouver sa source que dans le remplacement du travail humain par des technologies consommatrices de ressources et d’énergie. Comme l’indique la synthèse du groupe de travail : « les entreprises « consommatrices de main d’œuvre » et de travail seraient avantagées par rapport aux industries fortement consommatrices d’énergie et très automatisées ».

Aujourd’hui, « les recettes liées à l’introduction de la composante carbone dans la fiscalité de l’énergie sont de l’ordre de 4 milliards d’euros, soit moins d’1% des cotisations sociales. » De plus, il semble nécessaire d’aller plus loin que la simple prise en compte de l’intensité carbone et d’élargir cette fiscalité à d’autres données environnementales (déchets, sols etc).

 

#6 Etablir un plan de communication à différents échelons territoriaux sur les solutions low-tech

Un effort de communication doit être fait pour permettre une meilleure connaissance des low-technologies. Si celles-ci répondent souvent à des problématiques particulières, elles n’en restent pas moins réplicables. Ainsi, une certaine centralisation de ces données permettrait à chacun d’y avoir accès et d’en faire un bon usage.

 

#7 Intégrer des solutions low-tech dans les plans d’urbanisme

Penser la ville et l’intelligence urbaine en visant la sobriété énergétique. Pour aller plus loin, découvrez l’article de la revue Urbanités qui a exploré « la ville (s)low tech ».

 

Faire de l’Europe un territoire pionner dans la transition écologique

Avec le retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, l’Union européenne peut devenir le leader mondial de la transition énergétique.

#8 Dissocier les investissements pour la transition écologique de la règle des 3%

Pour réaliser une transition écologique juste sur le plan social, il est fondamental d’accroître l’investissement, à la fois dans les infrastructures physiques (par exemple, pour la rénovation thermique des bâtiments) et dans les compétences. Or, selon le think tank I4CE, les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par les Accords de Paris, s’élèveraient entre 45 et 75 milliards d’euros par an (soit 2% à 3% du PIB).

 

#9 Sortir progressivement des niches fiscales sur les combustibles fossiles

Il existe quatre principales niches fiscales sur les combustibles fossiles en France :

 

  • L’aviation
  • Les transporteurs routiers
  • Le gazole non routier pour les exploitants agricoles
  • Le gazole non routier pour d’autres usages

Selon le Réseau Action Climat, le montant des remboursements et des exonérations de taxes qui concernent la consommation des énergies fossiles en 2017 s’élèverait à 8,5 milliards d’euros en France.

#10 Mobiliser davantage le secteur financier pour financer les investissements nécessaires à la transition énergétique

Obligations vertes, certificats-carbone, obligations de mise en conformité des portefeuilles financiers avec les objectifs de la transition… les instruments financiers ayant pour finalité de lutter contre le changement climatique existent.

Au regard de l’urgence et des besoins colloseaux de financement, l’ensemble des acteurs de la finance doivent maintenant se tourner massivement vers des investissements plus responsables.

CCI : Pour une nouvelle mesure de la valeur

CCI : Pour une nouvelle mesure de la valeur

CCI: Pour une nouvelle mesure de la valeur 


La défense des structures publiques (ou plus largement des structures subventionnées par l’État) et la crainte de leur remise en cause sont des thèmes récurrents du débat politique. Aujourd’hui la baisse des ressources fiscales et des subventions publiques touche plusieurs types de ces structures dont l’utilité est questionnée. C’est le cas des établissements publics (par exemple les Chambres de Commerce et de l’Industrie), des organismes paritaires collecteurs agréés (par exemple Opcalia), du secteur associatif (par exemple le réseau national chantier école) ou même des collectivités territoriales.

Face à ces enjeux de financement, il devient essentiel pour ces organismes de démontrer qu’ils ne représentent pas une dépense mais bien au contraire un investissement. Goodwill-management propose de dépasser une approche de la gestion par les coûts et défend un système de pilotage par la création de valeur. Les coûts sont importants mais ils doivent être étudiés au regard de la valeur créée.

Mission d’intérêt publique

Les Chambres de Commerce et de l’Industrie, en tant qu’établissement public d’État, remplissent une mission d’intérêt général tout en étant des acteurs de premier plan de l’économie du territoire. À travers leurs missions de représentation, de fédération et d’appui des entreprises, leurs missions de formation et la gestion d’équipements, les CCI contribuent au développement économique, à l’attractivité et à l’aménagement des territoires.

Face au manque de visibilité de leurs actions et à la baisse de leurs ressources, certaines CCI ont missionné le cabinet Goodwill-management afin de réaliser une étude de performance économique : Les CCI Morbihan Bretagne Ouest, Bayonne Pays Basque, Morbihan, Nice, Landes, Ille et Vilaine, du Loiret et dernièrement de Strasbourg, Lyon et Bordeaux.

Mesurer la valeur créée par une CCI sur son territoire


Si une entreprise assure sa pérennité par sa rentabilité, une CCI peut mesurer sa performance économique en comparant les coûts qu’elle représente pour la collectivité avec les retombées économiques qu’elle génère.

#1 L’empreinte socio-économique directe des CCI

Comme n’importe quelle entreprise et par sa simple existence, les CCI laissent une empreinte économique directe sur leur territoire, par les achats qu’elles réalisent, les taxes dont elles s’acquittent et les salaires qu’elles versent à leurs collaborateurs.

#2 Les retombées économiques de l’ensemble des activités de la CCI

L’empreinte des CCI s’élargit avec les services qu’elles rendent. À travers leurs activités de gestion des ports et des aéroports, le conseil auprès des entreprises et des porteurs de projet, les formations dispensées dans les écoles de commerce et d’ingénieurs, les CCI soutiennent la création de richesse et d’emplois. Ces bénéfices recouvrent à la fois les gains de performance et la pérennité des entreprises accompagnées, les dépenses générées par les flux de passagers, les prestations sociales évitées pour l’État, l’augmentation de la consommation locale et du pouvoir d’achat.

En comparant ce qu’elles coutent à ce qu’elles rapportent à la collectivité, Goodwill a démontré que les CCI contribuent à générer en moyenne une valeur 10 fois supérieure aux ressources qu’elles mobilisent. C’est-à-dire que chaque euro investi apporte une valeur ajoutée de 10 euros supplémentaire.

#3 L’impact de la CCI sur la valeur du territoire, incluant une partie immatérielle

La richesse générée par les CCI est aussi à mettre au regard avec la valeur des territoires sur lesquelles elles sont établies. Si la valeur d’un territoire est souvent définie par un flux (son PIB), nous trouvons plus pertinent de considérer également son capital matériel et immatériel en ayant une approche par les stocks. Selon nous, un territoire peut être riche par son activité économique, son capital naturel, la qualité de ses infrastructures ou celle de ses universités. Prendre en compte les actifs matériels et immatériels permet d’apprécier la valeur d’un territoire de manière plus globale. Sur la base de la méthodologie Banque Mondiale, enrichie de notre expertise en capital immatériel, Goodwill-management a par exemple évalué la valeur du Finistère à 684 milliards d’euros.

Des études pour mieux piloter la création de valeur 

A partir de ces différentes études, on perçoit que les CCI portent de nombreuses actions qui ont un effet bénéfique quantifiable pour les territoires, les entreprises et la société civile. La valorisation financière de ces actions permet de donner aux parties prenantes une vision plus exacte de la contribution économique et sociétale des CCI. Cette approche par la création de valeur est le point de départ pour prendre des décisions éclairées dans les politiques publiques.

 

Goodwill-management vous souhaite une excellente année 2018

Goodwill-management vous souhaite une excellente année 2018

Nos vœux pour 2018

Toute l’équipe vous souhaite une excellente année 2018, qu’elle rime avec un capital immatériel de qualité et des projets responsables créateurs de valeur pour l’ensemble de vos parties prenantes.

Merci de nous confier des missions toujours plus passionnantes et de nous permettre de démontrer que les valeurs créent de la valeur !

2017 a été une année de travail intense, d’innovations et de belles missions de mesure de la performance économique responsable pour notre équipe.

Revivez le GOODcalendar 2017

En décembre, nos plus belles réalisations ont été publiées sur les réseaux sociaux, à travers un calendrier de l’avent revisité : le GOODcalendar ! Vous avez manqué notre GOODcalendar, retrouvez les 24 posts ci-dessous ! N’hésitez pas à suivre toute l’actualité de Goodwill-management sur Twitter ou LinkedIn et à vous abonnez à notre newsletter pour ne rien louper !

GOODcalendar #1 : Mesure de l’empreinte socio-économique de Promévil

Cette année avant #Noel, on vous présente 25 #réalisations dont nous sommes fiers chez @Goodwill_M ! On commence avec l’empreinte socio-économique créée par @PROMEVIL_MED sur son territoire ! La 1ère étude qui valorise l’impact de la #médiation en euros #GOODcalendar #1 pic.twitter.com/kyGtHI8SvA

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 1 décembre 2017

 

GOODcalendar #2 : SROI de l’activité de médiation de Promévil

 Dans le cadre de la mesure de l’#empreinte socio-économique de @PROMEVIL_MED, nos équipes ont évalué en euros l’#impact de l’activité de #mediation et du programme d’#insertion de l’association en 2015 #SROI #social #impact #GOODcalendar #2  pic.twitter.com/pzTfEsFoVU

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 2 décembre 2017

 

GOODcalendar #3 : Evaluation de la valeur de 3 départements 

 En 2015, notre équipe a évalué la valeur matérielle et immatérielle de 3 départements des #Alpes : l’#Isère la #Savoie et la #Haute-Savoie #création #valeur #territoire @CE_RhoneAlpes #GOODcalendar

 #3  pic.twitter.com/0OqvRbbcwm

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 3 décembre 2017

 

GOODcalendar #4 : Accompagnement RSE de l’INPI France 

 En 2016, l’@INPIFrance publiait son 1er rapport #RSE à la suite d’un accompagnement débuté en 2014 avec nos équipes >> #cartographie des parties prenantes, #maturitéRSE, #capital #immatériel, mesure du #SROI & #empreinte #écologique https://t.co/chslGlbVtK #GOODcalendar #4 pic.twitter.com/q7JBUMNDJq

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 4 décembre 2017

 

GOODcalendar #5 : Etude de l’impact de la diversité

 Aujourd’hui l’une des études dont nous sommes très fiers : l’impact de la #diversité sur le #capital #humain ! Bien managée, la diversité est synonyme de performance pour l’entreprise https://t.co/LZdeZdh0dy #GOODcalendar #5 ♿️ pic.twitter.com/p6eM3udjOB

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 5 décembre 2017

 

GOODcalendar #6 : Etude de l’impact de la CCI Brest sur son territoire

 Voici une étude de 2014 détaillant l’impact de la @cci_brest -aujourd’hui CCIMBO- sur la #Bretagne. Toujours d’actualité, nos équipes renouvellent en ce moment l’étude afin d’enrichir l’analyse avec les nouvelles activités de la CCIMBO #GOODcalendar #6 pic.twitter.com/nDzUl7wxvp

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 6 décembre 2017

 

GOODcalendar #7 : Réalisation de l’Observatoire de la performance énergétique des bâtiments pour la Défense

 [#GOODcalendar #7] @Goodwill_M accompagne l’@epadesa dans la mise en place d’un Observatoire de la #performance #énergétique des #batiments de @LaDefensefr #TransitionEnergetique @LesEchos pic.twitter.com/fgVP0gfFkn

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 7 décembre 2017

 

GOODcalendar #8 : Mesure du capital immatériel de la Banque Populaire Atlantique

 [GOODcalendar #8] Nous mesurons régulièrement le #capital #immatériel de @bpgrandouest depuis 2012. C’est la 1ère #banque à partager ses résultats en toute transparence dans son rapport annuel #engagée et #responsable @Label_LUCIE https://t.co/dW5JlVANXR pic.twitter.com/bbYtCXjHeV

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 8 décembre 2017

 

GOODcalendar #9 : Création de 2 déclinaisons sectorielles de l’ISO 26000 en collaboration avec le Label LUCIE

 [#GOODcalendar #9] Cette année nos équipes ont collaboré avec le @Label_LUCIE pour créer 2 déclinaisons sectorielles de l’#ISO26000, IDEE Jeunes avec @Opcalia https://t.co/JHzI7M1kTV et R&S pour les acteurs de la santé à domicile avec @SANTEDOM https://t.co/N7eQXk9wLG #RSE pic.twitter.com/r1K9Mc1Lsi

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 9 décembre 2017

 

GOODcalendar #10 : Evaluation de la performance économique du réserviste

 Le 13 octobre lors des Assises de la @GardeNatFR, Florence Parly, ministre des Armées, mentionnait les résultats de l’étude sur la #performance #économique du #réserviste sur l’entreprise, le réserviste lui-même et la Nation https://t.co/WPL4qN0QFT #GOODcalendar #10

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 11 décembre 2017

 

GOODcalendar #11 : Appui de l’ANAP pour la rédaction d’un observatoire du développement durable pour les structures médico-sociales

 Ce lundi, on vous présente « Mon #Observatoire du Développement Durable » de l’@anap_sante, une synthèse de la maturité et de l’engagement développement durable de 426 structures sanitaires, sociales et médico-sociales https://t.co/1WpC2ULgc9 #GOODcalendar #11 pic.twitter.com/50E3qp1Mvh

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 11 décembre 2017

 

GOODcalendar #12 : Etude de la valeur apportée par Opcalia à son territoire

 

[#GOODcalendar #12] Découvrez la 1ère étude mesurant la valeur apportée par @Opcalia à travers son activité de #formation. Pour 1€ dépensé en frais de fonctionnement, Opcalia apporte 5€30 au tissu économique local. https://t.co/GK2uah0YG9  pic.twitter.com/mHBuVTBkt4

— Goodwill-management (@Goodwill_M) 12 décembre 2017

 

GOODcalendar #13 : Animation d’un groupe de travail sur la valeur immatérielle et d’usage du bâtiment 

 En 2017, notre équipe a coordonné le groupe de travail #VIBEO sur la #valeurimmatérielle et d’#usage du #batiment et le #BienEtre des occupants. L’objectif: qualifier & quantifier l’impact d’un #immeuble de #bureaux sur le confort et la #productivité #QVT #GOODcalendar #13 pic.twitter.com/ZWdQriAJql

— Goodwill-management (@Goodwill_M) 13 décembre 2017

 

GOODcalendar #14 : Publication de la 23ème édition de la Lettre du capital immatériel

 [#GOODcalendar #14] Elle est enfin arrivée… la lettre du #capital #immatériel #23, 12 pages dédiées au capital immatériel à l’échelle des #entreprises, des #batiments et des #territoires ! Pour télécharger gratuitement notre revue : https://t.co/jpBKJCMHUc 

 Bonne lecture pic.twitter.com/3kpkHDvBrP

 

— Goodwill-management (@Goodwill_M) 14 décembre 2017

 

GOODcalendar #15 : Etude sur la performance économique du sport en entreprise

 [#GOODcalendar #15] Ce vendredi, retrouvez les principaux résultats de notre #étude sur la #performance #économique du #sport en #entreprise réalisée pour @AG2RLAMONDIALE, @medef et @FranceOlympique https://t.co/N4D68Tu8DV #QVT #RSE #productivité #santé ⛹️‍♂️♀️ pic.twitter.com/2mdBpD8Q5I

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 15 décembre 2017

 

 GOODcalendar #16 : Publication d’un article académique par Alan Fustec sur le capital immatériel

 [#GOODcalendar #16] Ce weekend, un article d’@AlanFustec publié dans la revue Innovations n°51 sur le lien entre capital #immatériel et #rentabilité des #entreprises https://t.co/nKSdCg4Vr1  pic.twitter.com/4fmusjQoIo

 

— Goodwill-management (@Goodwill_M) 16 décembre 2017

  

GOODcalendar #17 : Nouvel outil de mesure du ROI des actions RSE

 

[#GOODcalendar #17] En 2017 notre équipe a développé un outil de mesure du #ROI des actions #RSE. Déjà mis en oeuvre chez nos clients, nous le mettrons à la disposition de la #CommunautéLUCIE en 2018 https://t.co/6CDP1RSlyB @Label_LUCIE #SROI #performance #économique #responsable pic.twitter.com/ez7z52kpQc

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 17 décembre 2017

 

GOODcalendar #18: Renouvèlement du Label LUCIE pour 3 ans

 [#GOODcalendar #18] En 2017, @Goodwill_M a renouvelé son @Label_LUCIE. D’ici 2020 ce sont 47 engagements #RSE que nous allons mettre en oeuvre pour être plus #engagés et #responsables ! Fier de faire partie de la #CommunautéLUCIE #QVT #RSEpositive pic.twitter.com/N9Om4xL0YO

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 18 décembre 2017

 

GOODcalendar #19 : Mesure du coût de l’absentéisme en France

[#GOODcalendar #19] Fin 2015, Goodwill-management contribuait au #baromètre de l’#absentéisme @ayming_fr en mesurant le coût global de l’absentéisme en France ! Résultat : 60 milliards d’euros https://t.co/irc7LRtv4I #QVT #santé pic.twitter.com/drUGXwYiyA

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 19 décembre 2017

 

GOODcalendar #20 : Evaluation de la performance économique d’un bâtiment à énergie positive

 [#GOODcalendar #20] @Goodwill_M étudie la #valeur d’#usage du #batiment depuis plusieurs années. Aujourd’hui, découvrez la #performance #économique d’Imagine, un projet de construction à énergie positive développé par Sercib >> https://t.co/vt3heaVT6Q  pic.twitter.com/iZLKoZyvAr

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 20 décembre 2017

 

GOODcalendar #21 : Mesure du SROI de l’engagement sociétal du groupe SNCF

 [#GOODcalendar #21] Chaque jour, @Goodwill_M démontre que les valeurs créent de la valeur. En 2016, notre équipe a mesuré la #performance #économique de l’engagement sociétal @GroupeSNCF https://t.co/W76c01V0HC #RSE #SROI #achat #médiation #insertion #TIG pic.twitter.com/6ZHfQfkCX1

 

— Goodwill-management (@Goodwill_M) 21 décembre 2017

 

GOODcalendar #22 : Mesure de la performance économique du réserviste

[#GOODcalendar #22] Cette année, nos équipes ont mesuré la #performance #économique de la @GardeNatFR . On peut le dire : la réserve, tout le monde y gagne : les #entreprises, le #réserviste lui-même et la Nation >> https://t.co/sBALXsvQt5 pic.twitter.com/bAzr2ZyXpo

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 22 décembre 2017

 

GOODcalendar #23 : Notre engagement sociétal, avec le soutien de l’association Skeaf

 

[#GOODcalendar #23] Depuis 2015, Goodwill-management soutient l’aventure solidaire @skeaf_fr à travers du mécénat. Skeaf est une association pour l’#insertion sociale et naturelle par la mer. Découvrez la saison 2017 en chiffre ! En savoir plus >> https://t.co/PVZmX8RJZf ⛵️ pic.twitter.com/9BEf9dGsUb

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 23 décembre 2017

 

GOODcalendar #24 : Notre richesse, les Goodwilliens et les Goodwilliennes

[#GOODcalendar #24] Les Goodwilliens et Goodwilliennes vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année. Merci pour cette belle année passée à vos côtés. Hâte de vous retrouver en 2018 pour mesurer la performance économique de vos actions responsables #Noël #Vœux #Merci pic.twitter.com/6o26S1i6Bo

 — Goodwill-management (@Goodwill_M) 24 décembre 2017

 

 

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