Inspiré de l’association Unis-Cité, le Service Civique est un dispositif d’engagement qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général. Cette expérience formatrice est indemnisée.
Ce programme rencontre un succès croissant. Le nombre de jeunes volontaires accueillis est ainsi passé de 53 000 jeunes en 2015 à 140 000 en 2018. Cependant, ce succès ayant un coût significatif, il est crucial de démontrer que cet argent public est utilement investi.
Le contenu de l’étude sur la performance économique du servique civique
3 niveaux d’impacts
Dans cette étude, Goodwill-management s’est intéressé aux trois grands impacts du Service Civique, à savoir :
- L’impact du Service Civique sur les jeunes pendant et après le Service Civique.
- L’impact sur les bénéficiaires des missions réalisées par les jeunes pendant leur Service Civique.
- L’impact global du dispositif sur la cohésion nationale.
Une méthode de type SROI
Pour calculer la performance économique du Service Civique, Goodwill-management s’est appuyé sur la méthode “Thésaurus-RBC” (RBC pour Recherche des Bénéfices Cachés). Cette méthode, de type SROI (“Social Return On Investment”), a déjà permis de réaliser plus de 100 études de rentabilité de projets RSE et d’impacts socio-économiques.
Le service civique rapporte près de 2x l’investissement de l’Etat
Cette étude démontre que 1€ investi dans le Service Civique par l’Etat rapporte 1,92€ à la collectivité.
L’argent que l’Etat investit dans le Service Civique n’est pas une dépense mais bel et bien un investissement… rentable.