Net Zero Initiative : 10 principes pour une stratégie climat

Net Zero Initiative : 10 principes pour une stratégie climat

Pour lutter contre le changement climatique et limiter l’augmentation des températures à +1.5°C par rapport à la période pré-industrielle, il faut parvenir à un équilibre entre les émissions mondiales et les absorptions mondiales de CO2, au plus tard en 2050. Cet équilibre s’appelle la neutralité carbone planétaire, ou « zéro émission nette ».

La Net Zero Initiative est une méthodologie de définition d’une stratégie climat d’entreprise ambitieuse et scientifiquement rigoureuse développée par Carbone 4.

Goodwill-management adhère aux 10 principes du Net Zero Initiative, fruit d’un travail collectif mené entre septembre 2021 et juin 2022, en collaboration avec l’ADEME et une trentaine de professionnels du changement climatique. Ils ont pour objectif de définir les bases d’une stratégie climat d’entreprise rigoureuse et ambitieuse, alignée avec la science et avec les objectifs de l’Accord de Paris.

01

Le net zéro désigne avant tout l’ambition planétaire d’équilibrage des émissions de GES et des puits de carbone.

L’objectif principal de l’action climat est de limiter le réchauffement à l’objectif de température défini dans l’Accord de Paris, en mobilisant de façon urgente les moyens d’atteindre collectivement le zéro émission nette de GES au niveau planétaire au cours de la deuxième moitié du siècle.

02

Pour une entreprise, avoir une stratégie net zéro signifie vouloir opérer les transformations nécessaires à l’atteinte de la neutralité carbone planétaire en 2050.

Une stratégie climat d’entreprise doit viser à rendre les activités de l’entreprise compatibles avec un monde zéro émission nette en 2050, et doit contribuer au juste niveau à l’atteinte de cet objectif net zéro planétaire, sur différents axes d’action.

03

Pour structurer leur action climat, les entreprises doivent distinguer trois différents types d’action, qui ne sont pas fongibles : la réduction, l’évitement, la séquestration.

Une entreprise dispose de trois leviers autour desquels structurer sa stratégie climat : réduire les émissions de sa chaîne de valeur, aider les autres à réduire leurs émissions, et développer les puits de carbone.

Ces leviers doivent être mesurés, objectivés, pilotés et reportés séparément.

04

La réduction des émissions des entreprises doit être le sujet prioritaire de leur action climat.

Pour l’essentiel de leurs activités, la réduction, au juste niveau et à la bonne vitesse, des émissions directes et indirectes doit constituer la priorité absolue de la stratégie climat d’une entreprise.

05

Les entreprises doivent nécessairement mesurer et communiquer sur l’ensemble des émissions de leur chaîne de valeur.

La mesure de l’empreinte GES de l’entreprise doit s’effectuer a minima sur l’ensemble des émissions directes et sur les émissions indirectes significatives.

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Les objectifs de réduction des émissions doivent être cohérents avec la science du climat.

De façon incontournable et prioritaire, l’entreprise doit se fixer des objectifs de réduction de son empreinte carbone. Pour une stratégie climat crédible, ces objectifs doivent impérativement être compatibles avec les budgets carbone 1,5°C ou well-below 2°C. Ces objectifs doivent être précisés pour des horizons de moyen terme et de long terme.

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Au-delà des seuls engagements, il est urgent que les entreprises obtiennent des résultats concrets et rapides sur la réduction de leurs émissions.

Une stratégie climat n’a de valeur que si elle conduit à des réductions réelles du niveau d’émissions de GES de l’entreprise, en ligne avec la trajectoire fixée. Pour cela, il est impératif de définir un plan de transformation d’entreprise, qui doit être suivi et piloté de façon dynamique. Les entreprises doivent se doter de moyens en rapport avec leurs ambitions.

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Les entreprises doivent contribuer au maximum à la décarbonation de leur écosystème en générant des émissions évitées.

En complément de leur action de réduction de leurs émissions, les entreprises sont encouragées à contribuer à la décarbonation au-delà de leur périmètre d’empreinte carbone, d’une part en développant leurs gammes de produits et services bas carbone compatibles 1 ,5°C évitant des émissions chez leurs clients, d’autre part en finançant des réductions d’émissions additionnelles en dehors de leur chaîne de valeur.

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Les entreprises doivent développer au juste niveau les puits de carbone.

En complément de leur action de réduction de leurs émissions et de contribution à la décarbonation d’acteurs tiers (évitement d’émissions), les entreprises sont encouragées à contribuer au juste niveau à la séquestration durable de CO2 dans les puits de carbone, en agissant en priorité à l’intérieur de leur chaîne de valeur.

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Si les entreprises souhaitent communiquer sur leur stratégie climat, elles doivent le faire de façon rigoureuse et irréprochable.

Les entreprises sont invitées à communiquer de façon transparente et sincère sur leur stratégie climat, en mettant l’accent sur leurs résultats concrets, et en utilisant des indicateurs et des éléments de langage qui contribuent à promouvoir une approche rigoureuse de l’enjeu climat.

RSE : quels avantages pour les entreprises ?

RSE : quels avantages pour les entreprises ?

Le profit ne peut plus être le seul moteur de l’entreprise. Elle joue un rôle central pour répondre aux défis sociaux et environnementaux. Sur le volet social, l’entreprise peut améliorer les conditions de travail, contribuer à réduire les inégalités ou encore au développement économique du territoire. Sur le volet environnemental, elle peut s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, ses déchets, préserver la biodiversité ou encore éco-concevoir ses produits et services…

Chez Goodwill-management, nous sommes convaincus que la RSE sera une condition de survie de l’entreprise de demain. Dans cet article, vous trouverez les 10 avantages de la RSE pour une entreprise.

S’engager en RSE, des avantages concrets pour l’entreprise

Réduire ses risques

Evoluant dans un environnement de plus en plus complexe, les entreprises font face à de multiples risques : environnementaux, climatiques, sociaux, économiques, juridiques ou encore réputationnels…

Intégrer la RSE au coeur de sa stratégie permet de réduire les risques. Plus résiliente, une entreprise engagée en RSE va par exemple assurer son approvisionnement en matières premières en sélectionnant des ressources disponibles, locales et renouvelables.

Améliorer sa marque employeur, motiver ses équipes et attirer les talents

Votre engagement RSE renforce votre marque employeur. L’ISO 26000 dédie d’ailleurs l’une de ces 7 questions centrales aux relations et conditions de travail. Une entreprise responsable crée donc un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs.

Au-delà de la qualité de vie au travail, la RSE redonne du sens au travail des collaborateurs. L’entreprise fidélise ainsi ses collaborateurs. Ils sont plus motivés et gagnent en productivité.

(Re)donner du sens à l’entreprise

Pour mettre en place une démarche RSE pertinente et à la hauteur de ses enjeux, l’entreprise doit intégrer la RSE au coeur de sa stratégie. Pour réussir sa démarche RSE, 2 conditions doivent être réunies, la direction doit porter le sujet au plus haut niveau et l’ensemble des collaborateurs doivent s’en emparer.

En développant son engagement RSE, l’entreprise transforme ses pratiques à tous les niveaux pour que son développement soit soutenable et compatible avec les limites planétaires.

Depuis 2019 avec la publication de la loi PACTE, l’entreprise peut aller plus loin en devenant une société à mission. Une entreprise à mission inscrit sa raison d’être dans ses statuts et définit des objectifs à atteindre pour réaliser sa mission. Une société à mission devient alors redevable et doit démontrer à travers un audit externe qu’elle respecte sa mission et atteint ses objectifs sociaux et/ ou environnementaux.

Faire des économies 

La RSE est souvent perçue comme un centre de coûts. Or, de nombreuses études démontrent qu’en matière de RSE, les coûts sont souvent visibles et les bénéfices cachés.

Pour une démarche environnementale, il est assez aisé de démontrer qu’elle génère des économies pour l’entreprise à court et moyen terme, notamment en réduisant le gaspillage. Par exemple, une entreprise qui réduit sa consommation en eau ou en électricité va réduire ses dépenses.

Il est possible de mesurer le retour sur investissement ou ROI de nombreuses actions RSE.

Prenons l’exemple du recrutement, en moyenne le coût de remplacement d’un collaborateur est estimé à 6 mois de salaire pour l’entreprise. En réduisant son turnover, l’entreprise réduit donc ses coûts et améliore sa performance économique.

Anticiper les évolutions réglementaires

Le principal prérequis pour mettre en place une démarche RSE est de respecter la réglementation. S’engager en RSE permet donc d’anticiper la réglementation, puisqu’elle relève d’un engagement volontaire de la part de l’entreprise.

Par exemple, si certaines organisations, comme les entreprises de plus de 500 salariés, doivent réaliser un bilan carbone réglementaire, de nombreuses PME ont déjà réalisé leur bilan carbone et défini une stratégie pour réduire leurs émissions de GES. Si la réglementation se durcit, ces entreprises auront déjà une longueur d’avance sur le sujet.

Innover de manière responsable

Devenir plus responsable, c’est imaginer les solutions de demain, innover et transformer durablement les pratiques de l’entreprise.

Faire grandir son engagement RSE implique une démarche d’amélioration continue. En effet, réduire l’impact environnemental de ses produits et des services, tout en contribuant au développement économique du territoire, demande un investissement conséquent pour l’entreprise. Un investissement bien entendu rentable à long terme !

S’engager en RSE, des avantages vis-à-vis des parties prenantes de l’entreprise

Améliorer la réputation et l’image de l’entreprise

Intégrer la RSE au coeur de votre stratégie améliore la confiance et l’acceptabilité de vos parties prenantes envers les activités de votre entreprise. Avec une démarche RSE exigeante et crédible, votre entreprise obtiendra plus facilement sa “licence to operate”.

Satisfaire les attentes de ses clients et des consomm’acteurs

Selon le baromètre 2021 de la consommation responsable de Greenflex, 85% des Français considèrent que les entreprises et les marques ont une très forte responsabilité d’agir en faveur de la consommation responsable.

Visiblement la crise sanitaire a accéléré la prise de conscience des citoyens et des consommateurs face aux défis sociaux et environnementaux. De plus en plus informés et vigilants, ils attendent que l’entreprise joue un rôle dans la transition écologique et solidaire.

Ce phénomène devrait se renforcer dans les prochaines années, l’entreprise devra donc de plus en plus faire preuve de transparence vis-à-vis des impacts économiques, sociaux et environnementaux de ses activités. En parallèle, elle devra accompagner de nouveaux modes de consommation plus responsables.

Se différencier de ses concurrents et remporter de nouveaux marchés

De plus en plus d’appels d’offres intègrent des critères RSE ou ESG. Or ces critères pèsent de plus en plus dans le choix de fournisseurs. Valorisez vos actions RSE et votre impact positif sera indispensable pour obtenir de nouveaux marchés et vous différencier de vos concurrents.

L’évolution du reporting RSE et la mise en place de la taxonomie verte européenne devraient renforcer ce phénomène.

Selon une étude de l’organisme britannique des certifications, les entreprises disposant de certifications RSE sont jusqu’à 66% plus susceptibles d’être identifiés comme des partenaires de business et de gagner des parts de marché.

Attirer des investisseurs

Du côté des investisseurs, les critères RSE et ESG sont également de plus en plus pris en compte.

Avec la taxonomie verte, l’Union Européenne souhaite identifier les activités compatibles avec la transition écologique et harmoniser les pratiques de reporting. Les investisseurs et les entreprises soumises à la taxonomie verte devront communiquer sur le pourcentage de leurs activités compatibles avec la transition écologique. Cette nouvelle mesure devrait inciter les investisseurs à se tourner vers les entreprises engagées dans la transition écologique

En conclusion

La RSE contribue à la performance globale de l’entreprise et deviendra une question de survie. Selon France Stratégie, les entités qui intègrent les critères ESG ont augmenté leur performance en moyenne de 13%.

En conclusion, la RSE n’est donc pas une contrainte mais bien un investissement contribuant à la pérennité de l’entreprise.

L’année 2021 de Goodwill-management

L’année 2021 de Goodwill-management

Découvrez les temps forts de l’année 2021 de Goodwill-management !

RSE : Goodwill-management renouvelle son label LUCIE 26000

Depuis 2014, Goodwill-management fait reconnaître son engagement RSE par le label LUCIE 26000, le premier label RSE français. Cette labellisation garantit à la fois le sérieux de notre démarche RSE auprès de l’ensemble de nos parties prenantes et nous donne un rythme. Tous les 3 ans, Goodwill-management fait appel à un évaluateur externe, qui passe en revue nos actions et les remet en question, afin de construire un nouveau plan d’action pour aller toujours plus loin et améliorer notre impact. 

L’année 2021 a débuté avec le renouvellement de notre label LUCIE 26000 pour 3 ans. Au programme, 4 groupes de travail travaillent tout au long de l’année pour :

  • Améliorer la qualité de vie au travail ;
  • Contribuer à la neutralité carbone ;
  • Adopter une sobriété numérique ;
  • Et préserver de la biodiversité.

Développer de nouveaux outils pour développer votre impact positif 

En 2021, Goodwill-management a multiplié les outils pour développer votre impact positif et des modèles économiques soutenables avec : 

  • La triple empreinte
  • Les bilans carbone
  • Accompagnement pour devenir société à mission
  • Le numérique responsable

La triple empreinte, méthode de comptabilité intégrée

En 2021, Goodwill-management a accompagné de nombreuses entreprises dans la mesure de leur triple empreinte économique, sociale et environnementale. Facile à évaluer, la triple empreinte permet d’évaluer à la fois l’impact de l’entreprise et de sa chaîne de fournisseurs, lui permettant ainsi d’identifier des leviers pour améliorer son impact économique, sociale et environnementale.

La méthode de la triple empreinte est valorisée dans le guide de la comptabilité intégrée de l’ORSE, du C3D et d’OREE publié en novembre 2021.

La comptabilité intégrée est un outil de transformation de l’entreprise à la portée de tous.

La réalisation de bilans de gaz à effet de serre

Accrédité par l’ADEME, Goodwill-management a réalisé près d’une vingtaine de bilans de gaz à effet de serre en 2021.

En novembre dernier, nous avons également sensibilisé la Communauté LUCIE, plus de 950 organisations engagées en RSE, à la méthodologie Act Pas à Pas de l’ADEME.

En 2022, nous poursuivons bien entendu notre accompagnement vers des trajectoires bas carbone.

Devenir une société à mission

En 2021, Goodwill-management a également développé la méthode PROUD & FOCUS pour permettre aux organisations de définir leur raison d’être et de devenir société à mission

Afin de montrer l’exemple, l’équipe de Goodwill-management travaille actuellement à la définition de sa propre raison d’être avec pour objectif de devenir une société à mission dans les prochains mois.

En 2022, nous irons plus loin sur le sujet en nous concentrant sur la définition des indicateurs d’impact de la société à mission.

Développer la responsabilité numérique de votre entreprise

En 2021, Goodwill-management a multiplié ses réalisations en matière de numérique responsable. Nous avons par exemple accompagné OCTO Technology dans la mesure de l’impact environnemental d’une application numérique. Notre équipe a également accompagné Pole Emploi dans l’intégration de critères environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie des services numériques.

En 2022, Goodwill-management va poursuivre son engagement en faveur d’un numérique plus sobre éthique et inclusif en améliorant sa méthodologie de mesure de l’impact du numérique et en formant ou auditant des organisations à la labellisation Numérique Responsable du niveau 1 en partenariat avec Baker Tilly STREGO.

Les études et missions marquantes de l’année

Etude sur la maturité RSE des PME

Représentant plus de 99 % du nombre total des entreprises françaises (4 millions de PME) et employant près de 50 % des salariés*, les PME sont donc un maillon essentiel pour faire progresser la transition sociale et environnementale du pays.

Cette étude réalisée par Goodwill-management en partenariat avec Baker Tilly STREGO, l’Agence LUCIE et MAIF répond à 3 questions :

  • Où en sont les PME en matière de RSE ?
  • Quels sont les profils types de PME engagées en RSE ?
  • Quels sont les leviers à actionner par les PME pour développer leurs engagements responsables ?

Etude sur les low-tech en entreprise pour l’ADEME IDF

Ce livre blanc présente les résultats de l’étude réalisée par Goodwill-management, en partenariat avec le Low-tech Lab.

Financée par l’ADEME Ile-de-France, cette étude se compose d’un livre blanc et de 10 fiches (au format PDF) récapitulant les solutions low-tech identifiées pour les différentes organisations ayant participé à cet accompagnement.

Le livre blanc détaille la méthodologie utilisée par Goodwill-management pour sélectionner des solutions low-tech, évaluer leur impact économique, social et environnemental et identifier les freins principaux à leur mise en place. Cette étude a été réalisée en partenariat avec le Low-tech Lab.

Au premier trimestre 2022, Goodwill-management publiera une nouvelle étude financée par l’ADEME autour de la définition des low-tech en France.

Etude sur la stratégie de relocalisation et de localisation en Bretagne

Le réseau Produit en Bretagne (PEB), dont la mission est de participer à la dynamique économique, culturelle et responsable de la Bretagne, a fait appel à Goodwill Management pour réaliser la première étude sur le potentiel de relocalisation et de localisation en Bretagne.

Il s’agit de la première étude française autour du sujet de la relocalisation à l’échelle d’un territoire.

Etude sur l’impact de l’apprentissage sur les finances publiques

A la demande de l’Association Walt, Goodwill-management a mesuré l’impact économique de l’apprentissage sur les finances publiques.

Résultat : chaque apprenti rapporte 3368€ aux finances publiques.Miser sur l’apprentissage n’est donc pas un coût mais un investissement pour la société !

Sport en entreprise : quels dispositifs pour mettre en mouvement les salariés ?

En prévision des Jeux Olympiques de 2024, le gouvernement français a publié une liste d’objectifs stratégiques sur la pratique d’une activité sportive en France. Parmi les 170 objectifs, 4 sont en lien avec la promotion du sport en entreprise. Cette étude traite de l’objectif 21, qui concerne la clarification de la nature juridique des dépenses portées par l’employeur pour le développement du sport en entreprise.

Retrouvez l’ensemble des études Goodwill-management sur la page Publications de Goodwill-management.

Les nouveaux Goodwilliens et Goodwilliennes

Pour renforcer l’équipe, 6 nouveaux Goodwilliens et Goodwilliennes nous ont rejoint en 2021 :

  • Lise Naour,
  • Sihem Benzerga,
  • Antoine Payot, (à ajouter)
  • Michaël Leroy,
  • Camille Hérisson Baker,
  • Benjamin Guignard

De nouveaux bureaux dans le 8ème

En juillet, Goodwill-management a emménagé dans les locaux de Baker Tilly STREGO au 16 rue de Monceau – PARIS 08. Cette nouvelle étape renforce notre rapprochement avec Baker Tilly STREGO en tant que pôle développement durable du groupe.

Rendez-vous en 2022 pour adopter une trajectoire plus soutenable ! 

Déployer la sobriété numérique

Déployer la sobriété numérique

Au début du mois de novembre, le Sénat a adopté une nouvelle loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (loi REEN ou loi Chaize). Bien que les impacts environnementaux du secteur aient longtemps été passés sous silence, ils résonnent enfin pour les entreprises et les politiques. Le numérique doit désormais se transformer pour répondre aux exigences de la transition écologique. Il doit en effet devenir plus sobre, éthique et inclusif.

Alors que les technologies de l’information sont au cœur de la société et identifiées comme une force pour relever les défis de la transition écologique, il est maintenant nécessaire de ralentir la consommation de ressources du secteur lui-même.

La problématique est donc la suivante : comment continuer à déployer le numérique tout en respectant l’environnement et les limites planétaires ?

La sobriété numérique

En 2019, le numérique représentait 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Elles pourraient doubler d’ici 2025, selon le think-tank The Shift Project. Le principal responsable : les terminaux des utilisateurs (ordinateurs, smartphones, écrans, …), qui concentrent la moitié à deux tiers des impacts, et ce majoritairement durant la phase de fabrication du matériel.

Graphique impact du numérique en France - Goodwill Management

Source : Impacts environnementaux du numérique en France, greenIT.fr

Afin d’inverser cette tendance, The Shift Project écrit dans son rapport Déployer la sobriété numérique, qu’il faut repenser le numérique, en passant « d’un usage insouciant à un usage résilient ». Questionner la résilience d’un usage, c’est s’interroger sur sa pertinence sociétale et évaluer l’opportunité qu’il représente. Or, les activités numériques sont à ce jour principalement influencées par deux dimensions, qui sont réciproques :

  1. « l’effet d’usage » : les comportements des utilisateurs orientent les développements futurs ;
  2. « l’effet d’offre » : les designs déterminent les comportements des utilisateurs, en particulier les designs de captation de l’attention.

Pour adopter une sobriété numérique, il est donc nécessaire que tous les acteurs de la filière se mobilisent et transforment leurs pratiques : du fabricant à l’utilisateur.

Favoriser les designs et développements sobres, par la conception ou l’utilisation, doit donc permettre de passer à des usages résilients.

La sobriété numérique a donc comme paradigme la conception et l’utilisation d’un « système numérique qui, en ramenant sa consommation de ressources matérielles et énergétiques à un niveau compatible avec les contraintes environnementales, préserve ses apports sociétaux essentiels. » (The Shift Project).

Quels leviers d’actions pour déployer la sobriété numérique ?

Déployer la sobriété numérique, c’est intégrer la dimension environnementale dans la chaîne de décision de tout projet incluant un système numérique, qu’il s’agisse d’un équipement physique ou d’un service numérique (logiciel, application, …).

Pour continuer à déployer le numérique tout en restant compatible avec les contraintes environnementales, deux grands axes sont identifiés : allonger la durée de vie des équipements et réduire la quantité de ressources informatiques nécessaires au fonctionnement de chaque service numérique.

1 – Allonger la durée de vie des équipements

Plus de la moitié des impacts environnementaux du numérique étant liés à la fabrication des composants matériels, il est essentiel d’explorer les solutions pour limiter l’exploitation des ressources naturelles.

L’adoption d’une démarche d’économie circulaire et low-tech représente une alternative concrète. Elle vise à réduire la complexité des produits, à intégrer la dimension environnementale dès la fabrication des appareils, à favoriser la réparation et le réemploi.

Parallèlement, la législation doit évoluer, en renforçant la garantie des équipements électriques et électroniques, comme le recommande l’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP).

Les politiques d’achats doivent également progresser, en incluant des clauses environnementales dans les achats de matériel informatique, y compris pour les prestations de services numériques, et en privilégiant l’achat de matériel robuste et reconditionné pour prolonger sa durée de vie. La Direction Interministérielle du Numérique (DINUM) met à disposition en ce sens le Guide pratique pour des achats numériques responsables sur son site en ligne.

Les utilisateurs du numérique ont également un rôle à jouer, en modérant leurs usages quotidiens, en favorisant les éco-gestes et en nettoyant les données stockées pour limiter le taux de renouvellement des appareils induit par la pollution numérique, tel que le promeut l’événement Cyber World CleanUp Day.

Enfin, toujours au regard d’une démarche sobre et d’usages résilients, il faut revoir les modèles économiques qui induisent l’obsolescence programmée, pour fonder la conception des produits autour de la durabilité plutôt que sur des phénomènes de « mode » qui accélèrent le renouvellement des équipements.

2 – Réduire la quantité de ressources informatiques

Réduire la quantité de ressources informatiques nécessaires au fonctionnement de chaque service numérique s’impose peu à peu comme un axe incontournable pour toutes les organisations impliquées dans une démarche numérique responsable.

Les services numériques peuvent être définis comme des solutions informatiques permettant de répondre à un usage. Au fil des années, ils ont nécessité toujours plus de ressources pour fonctionner et les usages se sont démultipliés. Cette «obésité logicielle » provoquée incite les consommateurs à  renouveler leur matériel, et pousse les entreprises  dans une course à la performance des machines, ce qui engendre une obsolescence des équipements. 

L’infrastructure technique, sur laquelle repose un service numérique, est en majorité invisible pour le public. Pourtant, l’ensemble des composantes matérielles ou logicielles qui permettent de faire fonctionner un service, c’est-à-dire le stockage et le traitement de l’information, ont un impact environnemental conséquent.

Les deux principaux enjeux sont donc :

  • Réduire au maximum la quantité de ressources nécessaires pour qu’un équipement fonctionne ;
  • Identifier les composantes (physiques et logicielles) indispensables de l’infrastructure.

Ces deux approches rejoignent le principe d’écoconception des services numériques. Il s’agit de questionner les besoins et l’utilité de chaque projet informatique, afin de ne développer que les services et fonctionnalités essentiels. Ainsi, les infrastructures seront mieux dimensionnées, plus robustes et plus maintenables.

 

Quelques outils pour un numérique responsable

Pour mettre en œuvre cette politique, l’Institut du Numérique Responsable (INR) a récemment publié le référentiel GR491, le guide de référence de conception responsable des services numériques.

Afin de contrôler de manière quantitative les progrès, il faut mesurer les impacts de chaque pratique mise en œuvre. Plusieurs solutions existent à ce jour :

  • La DINUM a diffusé une boîte à outils référençant des logiciels libres et open-source pour mesurer les impacts environnementaux du numérique.
  • L’INR propose un outil de diagnostic de la maturité NR des entreprises et de mesure des impacts environnementaux des systèmes d’’information : WeNR.

Le consortium NegaOctet a construit une base de données permettant de calculer l’empreinte environnementale du numérique sur tout son cycle de vie.

Focus sur la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (REEN ou Chaize)

Le 15 novembre 2021, la loi REEN a été officiellement promulguée, une première mondiale. Si le texte adopté est moins ambitieux que prévu, il a le mérite d’introduire une série de mesures pour adopter un numérique plus responsable et englobe tous les acteurs de la filière : du producteur à l’usager.

Les 5 grands enjeux de la loi :

  1. Sensibiliser et faire prendre conscience de l’impact environnemental du numérique ;
  2. Limiter le renouvellement des appareils numériques ;
  3. Favoriser des usages numériques écologiquement vertueux ;
  4. Promouvoir des datacenters et des réseaux moins énergivores ;
  5. Promouvoir une stratégie numérique responsable dans les territoires.

Pourquoi structurer sa démarche de sobriété numérique ?

Pour déployer et maîtriser à l’échelle collective la sobriété numérique, chaque organisation doit définir une stratégie et se doter un plan d’action adapté. Les bénéfices de cet engagement sont multiples :

  • Réduire son propre impact environnemental ;
  • Intégrer les enjeux du numérique responsable à la politique RSE de l’organisation ;
  • Stimuler l’innovation frugale ;
  • Attirer et recruter des talents ;
  • Guider sa stratégie, donner du sens, motiver ses collaborateurs et répondre aux préoccupations sociétales des citoyens ;
  • Anticiper le renforcement de la réglementation française et européenne sur le numérique.

La structuration de la démarche doit s’accompagner d’un engagement fort auprès de ses parties prenantes pour tisser une relation fructueuse :

  • Développer une culture commune autour de la sobriété numérique, veiller à ce que les collaborateurs s’approprient les enjeux et leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences pour répondre à ces nouvelles problématiques ;
  • Impliquer ses clients et fournisseurs dans la démarche, et capitaliser les connaissances avec ses partenaires en mariant les expertises pour développer des solutions durables ;
  • Mobiliser et fédérer l’ensemble des acteurs de l’écosystème au travers d’une communication responsable pour animer la démarche, sensibiliser à la réalité concrète de la pollution numérique et ancrer les pratiques.

Comment Goodwill peut vous accompagner ?

Goodwill-management vous accompagne dans la transition vers un numérique plus durable. Notre offre s’articule autour de trois expertises :

  1. Mesurer les impacts sociaux, environnementaux et économiques de vos services numériques
  2. Construire une stratégie et un plan d’action numérique responsable, qui transformeront durablement votre entreprise, tout en embarquant vos équipes.
  3. Intégrer l’économie circulaire et les low-tech à vos activités pour devenez plus résilient et frugal.

Pour aller plus loin

Économie circulaire en entreprise

Économie circulaire en entreprise

Passer d’une économie linéaire à une économie circulaire

Entre la stratégie européenne pour une économie circulaire et la loi AGEC, l’année 2020 aura été marquée par l’économie circulaire. En effet, notre système économique actuel dit « linéaire » est à bout de souffle. L’économie linéaire considère les ressources naturelles et le capital environnemental comme infinis, si bien que produire – consommer – jeter ne pose aucun problème. Or, la réalité est bien différente. La raréfaction, voir l’épuisement des ressources naturelles, l’importance des nuisances environnementales causées, ou encore l’augmentation des quantités de déchets produites, appellent à une modification radicale de nos modes de consommation et de production.

L’économie circulaire s’efforce de découpler l’activité économique des impacts environnementaux en maintenant les ressources et objets en circulation dans l’économie et en prônant des modes de production et consommation avec un impact environnemental limité. Elle s’inspire du mode de fonctionnement cyclique des écosystèmes naturels qui se structurent autour de boucles régénératives.

Qu’est-ce que l’économie circulaire ?

Le concept d’économie circulaire n’est pas complètement stabilisé. Il apparaît officiellement en France dans la loi pour la Transition Energétique et la Croissance Verte comme un des objectifs nationaux et un des piliers du développement durable.

Souvent réduite à la question du recyclage et de la gestion des déchets, l’économie circulaire est en réalité beaucoup plus vaste et cherche à réformer l’ensemble du système de production et de consommation.

L’Ademe définit l’économie circulaire comme « un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ».

schéma économique circulaire et low-tech - Goodwill-management

Ce cadre rappelle la hiérarchie européenne de gestion des déchets : prévention, réutilisation et préparation à la réutilisation, recyclage, valorisation énergétique puis stockage. L’Ademe distingue 7 leviers qui se font écho que les entreprises peuvent mobiliser pour se diriger vers l’économie circulaire.

 

  • L’approvisionnement durable : qui vise à optimiser l’exploitation des ressources en limitant son impact environnemental et les rebus ou pertes.
  • L’écoconception : qui consiste à prendre en compte l’impact environnemental d’un produit dès sa conception pour le minimiser.
  • L’écologie industrielle et territoriale : dans laquelle l’entreprise s’appuie sur les autres acteurs de son territoire pour créer des synergies dans l’exploitation de ressources (matières premières, énergie etc.).
  • L’économie de la fonctionnalité : qui consiste à privilégier l’usage à possession. Pour les entreprises, il s’agit de répondre à un besoin en offrant un service plutôt qu’en vendant un produit.
  • La consommation responsable : dans lequel l’entreprise facilite et promeut l’adoption de choix de consommation avec un impact environnemental moindre.
  • L’allongement de la durée d’usage : en maximisant le potentiel de réemploi, et la réparabilité des produits proposés ou en permettant la revente et l’achat d’occasion.
  • Le recyclage : qui revient à offrir des produits recyclables facilement (filière existante et mature à l’échelle locale).

Quels avantages pour les entreprises ?

Opter pour un modèle intégrant l’économie circulaire présente de nombreux avantages pour les entreprises.

1. Anticiper les évolutions réglementaires

La France et l’Europe se sont toutes les deux dotées d’une stratégie et d’une feuille de route portant sur l’économie circulaire. L’économie circulaire est de plus en plus intégrée dans la réglementation. Un exemple parlant est celui de la loi AGEC qui contraint les entreprises à modifier leurs pratiques.

2. Maîtriser les coûts

Annoncée depuis la fin des années 70, la raréfaction des ressources naturelles complexifie l’extraction de matières premières. Plusieurs matières comme le plomb, l’or, l’argent, le zinc ou encore le palladium, ont déjà atteint leur pic.

Dans ce contexte, les entreprises vont devoir faire face à une hausse des coûts d’approvisionnement.

Adopter une stratégie d’économie circulaire permet donc de limiter les coûts à la fois de l’approvisionnement mais également du traitement des déchets, également en hausse.

Comment mesurer les retombées d’une démarche d’économie circulaire ?

Tout d’abord, il est possible de mesurer les retombées directes pour l’entreprise en matière de :

  • Réduction des coûts de matières premières ;
  • Economies sur la gestion des déchets ;
  • Création de boucles de valorisation ;
  • Baisse des coûts d’acquisition dans une démarche d’économie de la fonctionnalité.

Ensuite, il est également possible de quantifier les retombées d’un mode de production circulaire pour la collectivité à travers :

  • Emplois soutenus dans les filières de recyclage et de la réparation ;
  • Emissions de CO2 évitées par le recyclage ou le réemploi ;
  • Gain de pouvoir d’achat pour les consommateurs grâce à l’allongement de la durée de vie.

3. Se positionner sur de nouveaux marchés

L’économie circulaire répond également à de nouvelles attentes des consommateurs : privilégier l’utilisation ou encore limiter son impact environnemental. Les entreprises peuvent ainsi accéder à ces segments de marché en proposant des produits éco-conçus ou de seconde main par exemple. L’économie circulaire permet ainsi de capter de nouveaux consommateurs et de fidéliser sa clientèle.

Elle permet aussi aux entreprises d’avoir une avance concurrentielle et de consolider leur modèle économique avant l’entrée sur le marché de leurs concurrents.

4. Gagner en compétitivité et en résilience

Privilégier des processus circulaires et des modes d’approvisionnement tournés vers le réemploi ou le recyclage permet de se protéger de pénuries ou de chocs exogènes. Les entreprises de l’économie circulaire sont également amenées à innover pour adapter leur modèle de production, distribution et économique, les rendant ainsi plus agiles.

5. Améliorer son image

Se tourner vers l’économie circulaire permet de piloter et de limiter son impact environnemental, qui constitue un risque d’image croissant. En effet, les consommateurs et les pouvoirs publics sont de plus en plus attentifs à ces enjeux. L’économie circulaire est également une source forte de partenariats. Elle permet de développer son ancrage territorial, en créant des boucles locales avec des acteurs publics, associatifs et privés et des réseaux de coopération dans une logique d’écologie industrielle territoriale.

Comment appliquer les principes de l’économie circulaire dans mon organisation ?

L’économie circulaire est un référentiel, un système de fonctionnement vers lequel vous pouvez choisir de vous orienter.

Cependant, mettre en œuvre une stratégie d’économie circulaire doit se faire en accord avec votre stratégie globale. Le choix des leviers à activer différera en fonction des ressources financières et humaines internes, des caractéristiques produits et du positionnement de marché.

Les experts de Goodwill-management vous accompagnent dans votre transition vers l’économie circulaire, découvrez nos solutions !

La RSE en entreprise : 10 exemples d’actions

La RSE en entreprise : 10 exemples d’actions

Quand on souhaite mettre en place une stratégie RSE, il est parfois difficile de savoir par où commencer. Pour cela, Goodwill-management vous propose 10 exemples d’actions RSE pour devenir une entreprise plus engagée et responsable. Elles sont réparties selon quatres grandes thématiques de la RSE :

  • Gouvernance
  • Qualité de vie au travail
  • Environnement
  • Impact sociétal

Bonnes pratiques en matière de gouvernance

1.     Intégrer la RSE dans sa stratégie globale

Pendant longtemps, la RSE a été synonyme de philanthropie. Les entreprises se dotaient d’une fondation pour compenser leurs impact négatifs. Ensuite elles ont adopté des démarches RSE pour réduire leurs impacts négatifs. Aujourd’hui, les entreprises les plus engagées souhaitent aller plus loin en développant un impact positif.

Or pour prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités et améliorer son impact, l’entreprise doit nécessairement intégrer la stratégie RSE à la stratégie globale de l’entreprise.

En effet, se doter d’une politique RSE qui n’est pas alignée avec la stratégie d’entreprise ne permet pas de répondre aux grands défis de demain.

Par exemple, la mise en place d’une stratégie bas carbone, qui respecte les Accords de Paris, implique une transformation profonde des activités de l’entreprise. Sans soutien de la direction, le responsable RSE ne pourra pas réduire les émissions de GES de son entreprise, même avec la meilleure volonté du monde.

Ainsi, la RSE doit être portée non seulement par les dirigeants mais également par l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise, afin qu’ils intègrent au quotidien les enjeux du développement durable à leurs métiers.

Ainsi, chaque prise de décision et chaque plan d’action doit inclure des objectifs liés au développement durable et faire l’objet d’une mesure des impacts sur l’environnement et la société.

2. Nommer un responsable RSE

Mettre en place une stratégie RSE performante et pertinente nécessite d’impliquer les collaborateurs dans cette démarche. Pour cela, nommer un responsable ou un référent RSE dans votre entreprise est une bonne idée. Ce responsable RSE pourra porter les projets RSE de l’entreprise, sensibiliser et accompagner les autres collaborateurs dans la prise en compte des enjeux RSE au quotidien dans leurs métiers.

Pour aller plus loin dans le partage des bonnes pratiques RSE auprès des collaborateurs, l’entreprise peut désigner des ambassadeurs RSE dans l’ensemble des départements de l’entreprise pour diffuser la stratégie RSE globale et partager les bonnes pratiques auprès de l’ensemble des collaborateurs.

Qualité de vie au travail

3. Agir en faveur de l’égalité femmes-hommes

L’égalité Femmes – Hommes est un enjeu majeur de notre société et un défi crucial pour les entreprises. Pour réduire les inégalités, plusieurs actions sont possibles et doivent être menées :

  • Transparence sur les rémunérations,
  • Mise en place d’une grille pour évaluer la performance des collaborateurs,
  • Rallongement du congé paternité,
  • Sensibilisation au sexisme en entreprise,
  • Parité dans les instances de direction etc.

Dans ces projets, il est important d’impliquer les collaborateurs pour comprendre leurs attentes et les sensibiliser.

4. Former les collaborateurs et les managers au droit à la déconnexion et agir pour un meilleur équilibre vie pro / vie perso

L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle peut être parfois difficile à trouver pour les collaborateurs. A l’heure où ces derniers sont de plus en plus connectés, le droit à la déconnexion est un enjeu majeur, surtout avec la généralisation et l’augmentation du télétravail.

Pour cela, former les collaborateurs et les manageurs au droit à la déconnexion peut-être un bon début. Pour aller plus loin, certaines entreprises ont décidé de signer des chartes pour formaliser leurs engagements en termes de droit à la déconnexion.

5. Promouvoir le sport en entreprise

Faire du sport est excellent pour rester en bonne santé. Cependant, il est parfois compliqué de dédier du temps à une pratique physique et sportive régulière. C’est pourquoi, l’entreprise peut jouer un rôle pour faciliter la pratique du sport de ses équipes.

Quel est l’intérêt pour l’entreprise ?

Selon une étude Goodwill-management, la pratique d’une activité physique ou sportive permet au collaborateur d’être en meilleure santé et plus productif au travail. Il s’agit donc d’un investissement qui améliore le bien-être et la santé du collaborateur.

Le sport contribue également au teambuilding de l’entreprise.

Pour promouvoir le sport en entreprise, il est possible de :

  • Organiser des séances dans les bureaux de l’entreprise avec un coach professionnel,
  • Créer un partenariat avec une salle de sport,
  • Ou encore participer à un événement sportif en équipe.

Environnement

6. Sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux via la Fresque du Climat

Si les collaborateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux, ces derniers restent complexes à appréhender. Réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité, déchets… Pour comprendre les enjeux environnementaux, leurs interactions et les liens entre ces enjeux et les activités de l’entreprise, il faut sensibiliser et faire monter en compétences les collaborateurs.

La Fresque du Climat est un moyen ludique pour sensibiliser ses collaborateurs à la question du dérèglement climatique. Sur site ou à distance, la Fresque du Climat est animée par un ou plusieurs animateurs en fonction du nombre de participants. A l’aide d’un jeu de cartes, les participants doivent faire le lien entre les causes et les conséquences du changement climatique. Par ailleurs, l’un des collaborateurs peut se former à l’animation de ce type d’atelier pour ensuite sensibiliser en interne l’ensemble des collaborateurs. De nouvelles fresques se développent (numérique responsable, low-tech…)

7. Inciter à la mobilité douce

Le transport reste l’un des principaux postes d’émissions de GES des entreprises. Pour contribuer à la neutralité carbone mais également pour des questions de qualité d’air, l’entreprise à un rôle à jouer pour promouvoir la mobilité douce.

La mobilité douce désigne tous les transports non motorisés, plus respectueux de l’environnement comme la marche, le vélo, la trottinette…

Votre entreprise peut prendre en charge en partie ou la totalité d’un abonnement de location à un vélo par exemple. Elle peut également offrir une prime aux collaborateurs pour investir dans un moyen de déplacement plus respectueux de l’environnement. De plus, il existe des offres de location pour professionnels qui peuvent être intéressantes.

Non seulement la mobilité douce est bonne pour la planète mais elle contribue également à la pratique sportive de vos équipes, ce qui améliore (nous l’avons vu précédemment) leur bien-être et leur santé.

8. Mettre en place une politique zéro déchet dans son entreprise

Si le tri des déchets est l’un des premiers engagements de l’entreprise en matière de développement durable, il est loin d’être suffisant. L’entreprise doit réduire ses déchets et ceux de ses collaborateurs.

Par exemple, il est facile de supprimer les gobelets en plastique de la machine à café et d’opter pour de la vaisselle réutilisable. Si l’on reste sur le sujet du café, il est aussi préférable d’adopter des alternatives aux dosettes à café à usage unique. L’entreprise peut également mettre en place un dispositif afin de valoriser ses biodéchets.

Elle peut adopter cette logique pour l’ensemble de ses déchets et tendre vers une politique 0 déchet non valorisé. Pour cela, la mise en place d’une démarche achats responsables est essentielle. Fabrication, éco-conception, packaging, usage, durée de vie, recyclabilité… tous les métiers ont un rôle à jouer pour réduire les déchets de l’entreprise.

Impact sociétal

9. Faire du mécénat de compétences

L’entreprise contribue au développement socio-économique du territoire, à travers ses activités mais également à travers son engagement sociétal.

Depuis de nombreuses années les entreprises soutiennent le milieu associatif à travers des dons. Pour aller plus loin et impliquer les équipes dans une démarche d’intérêt général, les entreprises peuvent mettre en place du mécénat de compétences ou du pro bono. Sur la base du volontariat, les collaborateurs peuvent donner de leur temps à une association. Avec du pro bono, le collaborateur apporte son expertise professionnelle à une association, alors que dans le cadre du mécénat de compétences, il donne de son temps, sans lien particulier avec son métier. Le mécénat de compétences permet de développer l’engagement des collaborateurs.

10. Soutenir le secteur intégré et l’insertion

Au même titre que pour le tissu associatif, l’entreprise possède un rôle pour soutenir le secteur protégé et contribuer à l’insertion professionnelle de personnes en situation de handicap. Cette démarche entre dans le cadre d’une démarche achats responsables plus globale.

En manque d’inspiration ?

Vous souhaitez identifier des solutions pour développer votre engagement RSE ? Goodwill-management  a rassemblé plus de 1000 exemples d’actions RSE déjà mises en place en entreprise. Ces exemples de solutions RSE sont disponibles dans une application, Thésaurus-BPRS.

Issues d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, vous pourrez trouver plein d’idées à mettre en place pour devenir plus responsable. Ces bonnes pratiques RSE sont triées par thématique, selon l’ISO 26000 et les Objectifs du Développement Durable (ODD)

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

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