économie circulaire et low-tech

Lorsqu’une entreprise entre dans une économie circulaire et low-tech, elle contribue à construire le monde de demain et répond aux enjeux environnementaux. Voici quelques uns de ces enjeux :

Avec une stratégie frugale, vous maximisez la valeur responsable créée par votre entreprise tout au long du cycle de vie de votre produit ou service.

Comment ? En fonction de votre maturité, voici les leviers sur lesquels vous pouvez vous appuyer : 

Calcul de la valeur responsable

Que ce soit pour construire votre stratégie déchets, votre démarche d’éco-conception ou encore d’innovation frugale et low-tech, les étapes sont les mêmes :

Lorsque l’on parle d’économie circulaire, le premier réflexe est souvent de penser : recyclage. Si l’économie ciculaire ne se limite bien sûr pas à ça, c’est bien par la gestion des déchets que de nombreuses entreprises s’attaquent au sujet. 

Face à la raréfaction des ressources et aux enjeux climatiques, les déchets d’aujourd’hui seront les ressources de demain. Les entreprises doivent réapprendre la signification du mot économie : faire beaucoup avec peu. 

Pour l’entreprise, adopter une gestion durable des déchets génère de la valeur à la fois sur le plan économique, environnemental et sanitaire. Grâce à la méthodologie Thésaurus Waste Management, votre entreprise peut constuire un plan de management des déchets en activant les bons leviers pour réduire efficacement le coût global des déchets.

Voici un exemple de diagnostic déchets, qui évalue votre niveau de maturité à partir de 100 questions : 

Eco-concevoir un produit ou un service consiste à intégrer de manière systématique des aspects environnementaux dès les phases de conception afin de réduire les impacts environnementaux. Ces impacts sont multiples : pollution de l’air, de l’eau, du sol, consommation de matières premières, d’énergie, production de déchets, l’impact sur la biodiversité…) 

Grâce à la méthodologie Thésaurus-Eco², voici quelques exemples de réflexion autour de l’éco-conception : 

• Cette fonction est-elle nécessaire ? Doit-on la supprimer ?
• Si cette fonction est essentielle, est-elle éco-conçue ?
• Le design de notre produit ou service est-il à la mode ou bien intemporel ?
• Nous permet-il de réduire notre consommation de matières premières ?
• Comment optimiser les flux physiques inter-fonctions et augmenter la valeur d’usage ?

Toutes les phases de l’éco-conception sont interdépendantes, d’où la boucle. Le processus d’éco-conception est donc itératif et non pas linéaire.

Pour aller encore plus loin, votre entreprise peut intégrer l’innovation frugale et low-tech à sa démarche d’éco-conception.

Selon la Fabrique Ecologique, 7 critères caractérisent les low-tech :

1. La capacité à durer avec par exmple la simplicité technologique, la robustesse, la réparabilité, la modularité, la possibilité de réutilisation et de réemploi, des plans et technologie accessibles à tous…
2. Une consommation réduite de matières premières qui sont renouvelables, disponibles, locales, produites dans des conditions environnementales et sociales «acceptables», faciles à démanteler et à recycler en fin de vie
3. Une consommation d’énergie renouvelable prenant en compte l’énergie de fabrication (énergie grise) et celle de l’utilisation
4. L’impact environnemental avec l’empreinte écologique au cours du cycle de vie et les externalités négatives (environnementales, sociales et sanitaires) …
5. Le degré d’autonomie d’usage, de maîtrise locale, de simplicité, d’accessibilité au plus grand nombre, et donc de résilience apporté par le produit ou le service
6. Le «degré d’utilité» : est-ce que les dégâts environnementaux engendrés par mon produits «valent» vraiment l’utilité de l’objet ou du service rendu (par exemple dans le domaine de la santé) ?
7. L’impact «systémique» de l’innovation : diminue-t-elle ou augmente-t-elle la complexité, le nombre d’interdépendances, par rapport au système en place ? Génère-t-elle des effets induits, positifs ou négatifs (dans leurs conséquences environnementales) dans les usages, les comportements, les modes de consommation ?

En donnant la priorité à la dimension fonctionnelle et à l’approche low-tech, il est possible de réduire très fortement la complexité des solutions et d’accroître leur résilience.

Votre produit ou service est low-tech s’il ne coûte rien ! Quelques exemples de solutions low-tech disponibles sur le wiki du Low-tech Lab :

Le four solaire

Grâce à la méthodologie Thésaurus-PNI,  l’objectif est de maximiser la Productivité Naturelle et Immatérielle de votre produit ou service. Comment concevoir un produit ou service low-tech ? 

• En conservant uniquement les fonctions nécessaires et indispensables ;
• En réduisant la consommation d’énergie, une énergie nécessairement renouvelable et locale ;
• En diminuant la consommation de matières premières, qui sont nécessairement abondantes, locales, renouvelables ou réutilisables.

Le service rendu par une démarche d’économie circulaire se calcule en deux temps :

1. Une analyse coût-bénéfice
2. La mesure de l’empreinte socio-économique

Au dénominateur, le capital naturel employé peut se traduire en valeur naturelle détruite. A l’aide de la méthodologie Thésaurus-Empreinte, l’empreinte total d’un produit ou d’un service se traduit en un impact environnemental direct et indirect. Voici un exemple de calcul de la valeur naturelle détruite par une entreprise : 

L’équipe de Goodwill-management vous accompagne également dans la mise en œuvre de la RSE à l’aide d’outils tels que : 

• Article sur l’économie circulaire en entreprise
• Gestion des déchets et création de valeur 
• Livre blanc sur la mode circulaire publié par Goodwill-management
• Publication sur les low-tech en entreprise avec l’ADEME Ile-de-France