CSRD, SFDR, taxonomie verte, CSDDD : décryptage des nouvelles obligations européennes

CSRD, SFDR, taxonomie verte, CSDDD : décryptage des nouvelles obligations européennes

CSRD, SFDR, taxonomie verte, CSDDD… Dans cet article, nous vous proposons un décryptage de ces termes et acronymes, pas toujours simples à appréhender. Des concepts qu’il convient de maîtriser pour comprendre comment l’Union européenne souhaite enclencher sa transition vers une économie plus durable.

Quels sont les objectifs et les attendus de ces règlementations ? Qui est concerné ? Quels sont les liens entre ces différentes mesures et comment contribuent-elles à la transition durable de l’UE.

L’Union européenne met en place une série de mesures pour réussir son Green Deal

A travers l’ensemble de ces réglementations, l’Union Européenne a pour objectif de respecter l’Accord de Paris de 2015 et le Pacte Vert de 2019 ou Green Deal. Pour rappel, l’ambition de l’Accord de Paris est de rester en dessous des 1,5°C de réchauffement climatique par rapport à l’époque préindustrielle. Pour respecter cet accord, l’Union européenne a défini à travers le Pacte Vert une feuille de route pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050 avec un objectif intermédiaire de réduction de 55 % des émissions GES d’ici 2030.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la Commission européenne a besoin d’au moins 1 000 Mds € par an entre 2021 et 2027, soit 350 Md€ en plus par an par rapport à la période 2011-2020. Cependant l’Union européenne ne compte pas financer seule cette transition. C’est pourquoi elle a pris d’importantes mesures en faveur de la finance durable, afin d’orienter les financements privés vers les acteurs qui contribuent à la transition durable.

Cependant comment savoir si un investissement ou une activité contribue réellement à la transition écologique ? Il était temps d’instaurer un cadre législatif rigoureux pour identifier les fonds éthiques ou les activités économiques durables et éviter le greenwashing. C’est l’objectif du règlement sur la taxonomie verte européenne, une classification permettant d’identifier les activités économiques considérées comme durables.

A la taxonomie s’ajoute la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui vise à harmoniser et à fiabiliser le reporting extra-financier des entreprises, la CSDDD (Corporate Sustainability due diligence directive) sur le devoir de vigilence et le règlement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) qui concernent les produits financiers.

Pour s’y retrouver parmi ces acronymes, voici un schéma qui récapitule l’articulation entre les différents textes :

Schéma sur l'articulation des nouvelles obligations européennes - Goodwill management

CSRD, CSDDD, SFRD, taxonomie verte, kézako ?

De la NFRD à la CSRD pour harmoniser les pratiques de reporting ESG des entreprises

La NFRD (Non Financial Reporting Directive), promulguée en 2014, impose aux grandes entreprises (+500 salariés, CA +50 M€ ou bilan +25 M€) de communiquer des informations sociales, sociétales et environnementales au sein d’un rapport intitulé la Déclaration de performance Extra-financière (DPEF). Ce texte a fortement contribué à développer le reporting extra-financier, mais comporte des limites. En effet, la DPEF n’impose aucun indicateur précis et laisse à l’entreprise le choix du format de la publication, ce qui ne permet pas de réelle comparaison des entreprises à l’échelle européenne sur les mesures environnementales et sociales qu’elles mettent en place.

Avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), l’Union européenne veut imposer aux entreprises concernées la rédaction d’un rapport de durabilité plus cadré, avec des indicateurs précis et des modalités de publication harmonisées. En plus de cela, la CSRD concerne un spectre plus large que celui de la NFRD, incluant les entreprises de +250 salariés et les PMEs cotées.

La publication du rapport de durabilité via la CSRD est une obligation de transparence pour les entreprises. Il s’agit de communiquer sur les mesures mises en œuvre par l’entreprise en lien avec le développement durable. La CSRD ne sanctionnera pas les entreprises les moins vertueuses.

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Image libre blanc CSRD

Création de la La CSDDD instaure un devoir de vigilance européen

Début juin, le parlement européen a adopté une version ambitieuse de la CSDDD (Corporate Sustainability due diligence directive). La directive sera définitivement promulguée courant 2024 après des négociations qui s’annoncent difficiles entre la Commission Européenne, le Conseil et le Parlement européen. Cette directive devrait imposer aux grandes entreprises un devoir de vigilance. Les entreprises auraient ainsi l’obligation de modifier leurs pratiques internes pour identifier, prévenir et atténuer les risques liés aux droits de l’Homme, à l’environnement et à la santé et à la sécurité tout au long de leur chaîne de valeur. Les entreprises concernées par la CSDDD seraient les sociétés européennes soit avec +500 employés et un CA +150 M€ au cours du dernier exercice ; soit opérant dans des secteurs à haut risque, avec +250 salariés et un CA + 40 M€ au cours du dernier exercice, avec au moins la moitié de ce CA généré dans un secteur à haut risque.

Les informations répertoriées dans la CSRD et la CSDDD seront utilisées par les acteurs des marchés financiers.

La SFDR : une règlementation spécifique aux acteurs des marchés financiers

L’ensemble des acteurs des marchés financiers sont également concernés par la prise en compte de la durabilité. La SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) vise principalement à identifier ce qui est ou n’est pas un fond ou un produit durable. Elle permet aux gérants d’actifs d’intégrer les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance, à l’échelle de l’entreprise et à l’échelle des fonds et produits en toute conscience.

Le règlement SFDR classe chacun des produits des sociétés du secteur financier, que l’on peut résumer en 3 grandes catégories :

  • Les produits classés « Article 9 », qui adressent un objectif d’investissement durable avec un enjeu environnemental ou social clairement défini et annoncé à l’investisseur 
  • Les produits classés « Article 8 », qui n’adressent pas un objectif de durabilité directement mais comportent une obligation de moyens de répondre à des critères ESG
  • Les produits classés « Article 6 », qui regroupent tous les autres produits n’intégrant pas de façon contraignante les critères ESG.

La taxonomie verte, clé de voute des réglementations sur la finance durable

Enfin, un texte primordial relie les réglementations évoquées précédemment : la taxonomie verte européenne. La taxonomie verte définit très concrètement ce que l’on entend par « durable » : quelles activités économiques peuvent-être considérées comme durables et lesquelles ne peuvent pas l’être ?

Pour être qualifiée de durable selon la taxonomie verte, une activité économique doit répondre à 3 points majeurs :

  • elle doit contribuer substantiellement à l’un des 6 objectifs environnementaux : l’atténuation du changement climatique, l’adaptation, l’eau, l’économie circulaire, la pollution et la biodiversité
  • elle ne doit pas porter de préjudice à l’un des autres objectifs environnementaux
  • elle doit respecter les garanties minimales sociétales (OCDE, principes directeurs des Nations Unies, déclaration de l’OIT et charte internationale des droits de l’Homme).

La Taxonomie Européenne s’adresse à l’ensemble des acteurs des marchés financiers ainsi qu’à toutes les grandes entreprises soumises à la directive NFDR et prochainement à la directive CSRD, ce qui élargira le spectre à 50 000 entreprises concernées (12 000 aujourd’hui).

Enfin, une autre taxonomie européenne est en cours de rédaction, il s’agit de la taxonomie sociale, tournée autour des problématiques sociales.

Un tsunami réglementaire en faveur de la durabilité qui va toucher l’ensemble des acteurs économiques

Malgré la complexité de cette architecture réglementaire, il est essentiel de rappeler sa finalité : répondre à la crise climatique et sociale. Or pour atteindre les objectifs du Green Deal et verdir son économie, l’Union européenne a besoin de réglementations ambitieuses pour mobiliser l’ensemble des acteurs.

Avec des réglementations complexes et en évolution, l’enjeu principal est de faciliter leur articulation et d’harmoniser les pratiques pour pouvoir produire des données de qualité et comparables.

Pour réussir, les entreprises doivent se préparer et anticiper ces règlementations. Cependant les entreprises directement soumises ne sont pas les seules concernées ! Les plus petites doivent aussi agir et instaurer des mesures durables si elles ne veulent pas être mises de côté au sein de leur chaîne de valeur.

CSRD : tout savoir de l’analyse de double matérialité

CSRD : tout savoir de l’analyse de double matérialité

La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), adoptée en novembre 2022 par l’Union européenne, va progressivement imposer à près de 50 000 entreprises la publication d’un reporting de durabilité. L’analyse de double matérialité est au cœur de ce nouvel exercice de reporting ESG et représente un réel défi pour les entreprises.

D’où vient le concept de matérialité ? Qu’est-ce que la double matérialité ? Quelles entreprises y seront soumises ? Quels sont les principes de l’analyse en double matérialité ? Comment la réaliser ?

D’où vient le concept de matérialité ?

La matérialité, un concept financier, adopté par l’univers de la RSE

Issu du système financier, le concept de « matérialité » permet de faire le tri et d’identifier les informations comptables susceptibles d’avoir un impact sur la performance financière d’une entreprise. Concrètement une information est dite matérielle lorsqu’elle dépasse un « seuil de signification », un montant au-delà duquel les décisions économiques, notamment celles des investisseurs, sont susceptibles d’être influencées.

Le milieu de la RSE et du reporting extra-financier s’est ensuite approprié le concept, notamment dès 2006 avec la Global Reporting Initiative (GRI).

Lors de la définition d’une stratégie RSE, la matérialité permet de hiérarchiser les enjeux RSE d’une entreprise pour identifier les plus prioritaires. Chaque enjeu est ainsi classé en fonction de sa pertinence ou de son importance pour l’entreprise. Chaque organisation a donc sa propre matrice de matérialité RSE, en fonction de son secteur d’activité, de sa taille et de son modèle d’affaires. En RSE, il est conseillé de consulter ses parties prenantes pour réaliser sa matrice de matérialité.

schéma de matérialité simple - CSRD - Goodwill Management

Pourquoi ce n’est pas suffisant ?

Y compris dans l’univers de la RSE, c’est la matérialité dite financière ou simple qui s’applique généralement. On s’intéresse exclusivement à l’impact d’un sujet ESG sur la performance de l’entreprise. Cependant lorsqu’il s’agit de sujets sociaux et environnementaux, cette vision de la matérialité pose problème.   

En effet, certaines informations importantes d’un point de vue social ou environnemental ne seront pas considérées comme matérielles. Par exemple, la matérialité financière pourra considérer qu’une augmentation des émissions de gaz à effet de serre n’impactera probablement pas les comptes financiers d’un grand groupe de manière significative. Pourtant on ne peut pas ignorer que les activités de ce groupe ont un impact significatif sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

Qu’est-ce que la double matérialité ?

Définition de la double matérialité

La double matérialité, aussi appelé « double importance relative », conserve le même objectif que la matérialité simple : identifier les enjeux qui sont significatifs et qui peuvent influencer les décisions des acteurs financiers.

Cependant l’analyse de double matérialité consolide deux types de matérialité :

  • La matérialité financière (vision “Outside-in”) – ou matérialité simple évoquée dans le paragraphe précédent – qui étudie l’impact des enjeux sociétaux et environnementaux sur la performance économique de l’entreprise
  • La matérialité d’impact (vision “Inside-Out”), qui va s’intéresser à l’impact des activités de l’entreprise sur l’environnement et la société.
schéma double matérialité - Goodwill Management

Exemple d’une entreprise ferroviaire comme la SNCF 

A travers son activité de transport de personnes et de marchandises, la SNCF a un impact économique, social et environnemental sur le territoire.

En parallèle, le changement climatique risque de mettre à mal les infrastructures et le réseau (canicules, fortes précipitations, tempêtes…), mais il peut également présenter une opportunité économique car le train est aujourd’hui une solution de mobilité moins carbonée.

La double matérialité, un concept soutenu par l’Union européenne

Alors que la définition des standards de reporting extra-financier se joue actuellement sur la scène internationale, l’approche américaine, définie par l’ISSB (International Sustainability Standards Board), s’oppose aujourd’hui à celle de l’Union européenne, portée par l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group).

En effet, l’UE promeut le concept de double matérialité, notamment à travers la CSRD, quand l’ISSB promeut une matérialité uniquement financière.

L’analyse de double matérialité, un prérequis de la CSRD

La double matérialité est un élément central des normes européennes de reporting sur le développement durable (ESRS).

Pour rappel, la CSRD a pour objectif de renforcer la transparence et la comparabilité des entreprises en matière de reporting ESG. Le but est de mettre sur un même niveau d’importance l’information financière et l’information de durabilité.

La CSRD fait de la double matérialité un outil central pour identifier les enjeux qui sont matériels et donc qui doivent être intégrés dans le rapport de durabilité. Par exemple, les émissions de gaz à effet de serre, la gestion de l’eau, les droits de l’Homme, la diversité, l’éthique des affaires…

La proposition publiée par la Commission européenne le 9 juin 2023 renforce un peu plus le rôle de la double matérialité.

Webinaire – Double matérialité

Durant une heure, Charlotte Haguenauer, Cheffe de projets chez Goodwill-management répond à vos questions :

✅ Qu’est-ce que la double matérialité ?
✅ Pourquoi est-elle au coeur dans la CSRD ?
✅ Quelles sont les étapes pour réaliser son analyse ?
✅ Comment impliquer efficacement ses parties prenantes ?

Picto webinaire

Les dernières actualités sur l’analyse de double matérialité 

Suite à la proposition de normes publiée le 9 juin 2023 par la Commission européenne, voici les dernières actualités relatives au sujet :

  • Tous les ESRS (à l’exception de l’ESRS 2 qui est obligatoire pour toutes les entreprises) sont sujets à l’analyse de double matérialité ;
  • La justification de la non-matérialité d’un enjeu, autrefois obligatoire, devient facultative.

Quelles entreprises seront soumises à l’analyse de double matérialité ?

  • Dès 2025 (sur données 2024) : Les entreprises déjà concernées par la NFRD (Entités d’intérêt public de + de 500 salariés en moyenne, 20 M€ de total bilan ou 40 M€ de chiffre d’affaires
  • Dès 2026 (sur données 2025) : Les entreprises qui dépassent 2 des 3 seuils suivants : +250 collaborateurs en moyenne, 40 M€ CA ou 20 M€ de bilan
  • Dès 2027 (sur données 2026) : Les PME cotées sur un marché règlementé de l’UE (10 à 250 salariés), avec une possibilité de différer leur obligation de reporting pendant 3 ans avec un standard allégé.
  • Dès 2029 (sur données 2028) : Les entreprises non-UE qui génèrent un CA > 150 M€ dans l’UE pendant les deux dernières années consécutives et qui ont au moins une succursale ou filiale dans l’UE qui génère un chiffre d’affaires > 40M€ l’année précédente

Quels sont les principes de l’analyse de double matérialité ?

Contrairement à l’analyse de matérialité classique, la CSRD définit un cadre plus strict dans la réalisation d’une analyse de double matérialité, que nous résumerons en 6 principes :

#1 Une méthodologie et une liste d’enjeux prédéfinis

Avant la publication de la CSRD, il n’existait pas de cadre réglementaire spécifique pour définir la matérialité et guider sa prise en compte dans les rapports extra-financiers des entreprises. Les entreprises avaient une certaine liberté dans le choix des informations à divulguer et des méthodologies à utiliser, ce qui rendait difficile la comparaison des performances entre les entreprises.

La CSRD a instauré un cadre réglementaire commun, clair et contraignant qui impose notamment la méthodologie pour évaluer le degré de matérialité d’un enjeu.

Les enjeux soumis à l’évaluation de double matérialité sont également précisés par les normes encadrant la CSRD. Dans le cadre de cette analyse, toutes les entreprises devront donc se questionner sur la matérialité d’un socle commun d’enjeux. Ce qui facilitera la comparaison entre les entreprises.

Schéma ESRS - juin 2023 - Goodwill Management

#2 Une vision qui dépasse celle de la matérialité simple

Comme vu précédemment, la matérialité financière prône l’impact des enjeux environnementaux et sociétaux sur le modèle d’affaires de l’entreprise. La double matérialité, quant à elle, dépasse cette vision en envisageant un impact à double sens, c’est-à-dire en ajoutant l’impact des activités de l’entreprise sur les enjeux environnementaux et sociétaux.

Concrètement, cette analyse incite les entreprises à mesurer et à communiquer de manière plus large leurs impacts environnementaux, positifs comme négatifs.

#3 La consultation des parties prenantes est recommandée

Les entreprises déjà concernées par la NFRD et qui réalisent leur exercice de matérialité, associent déjà pour la majorité leur parties prenantes. Cela prend souvent la forme d’une consultation (questionnaire, ateliers collectifs, entretiens individuels…). Dans les futurs rapports de durabilité, la consultation des parties prenantes devient facultative. La CSRD recommande tout de même d’associer des experts et de consulter les parties prenantes concernées ou leurs représentants dans cette démarche d’évaluation de la matérialité.

#4 Une mise en forme libre

La forme que prend l’analyse de double matérialité n’est pas imposée. L’entreprise est libre de choisir la mise en forme qu’elle souhaite pour représenter son analyse.

Il est possible par exemple de la présenter sous la forme d’une matrice ayant pour abscisse la matérialité financière et en ordonnée la matérialité d’impact.

Contrairement à la matrice de matérialité classique, l’axe des ordonnés change, en mettant en avant la matérialité à impact au lieu de l’importance pour les parties prenantes.

#5 Une matérialité élargie

La matérialité classique considère qu’un enjeu est matériel lorsqu’il est important à la fois pour les parties prenantes et pour l’entreprise. L’analyse de double matérialité considère qu’un enjeu est dit matériel s’il a un fort impact sur les sujets sociaux et environnementaux, ou sur la performance économique de l’entreprise ou sur les deux.

Exemples de matrices simple versus double - CSRD - Goodwill Management

Comment se préparer à l’analyse de double matérialité ?

Etapte 1 : Identifier les enjeux à analyser 

La liste des enjeux soumis à l’analyse de double matérialité sont disponibles dans les ESRS. Chaque enjeu se décline en sous-enjeux et sous-sous-enjeux. L’entreprise devra donc analyser la double matérialité de chacun des enjeux. L’EFRAG publiera dans les prochains mois les consignes et les lignes directrices quant à la réalisation de l’analyse en double matérialité. Ce guide devrait définir le degré de précision des enjeux (enjeux, sous-enjeux ou sous-sous-enjeux), sachant que plus l’échelle est fine, plus l’analyse est exploitable.

A noter aussi que toutes les entreprises soumises à la CSRD devront obligatoirement communiquer sur les enjeux de l’ESRS 2. Il n’est pas donc pas nécessaire de les analyser sous l’angle de la double matérialité.

Etape 2 : Consulter ses parties prenantes 

Bien que la consultation des parties prenantes ne soit pas imposée par la CSRD, elle est fortement recommandée dans le cadre de la matrice de double matérialité.

Elle permet en effet d’affiner l’analyse des enjeux les plus matériels pour votre entreprise.

Impliquer les parties prenantes vous permet aussi :

  • D’anticiper les controverses et d’identifier des opportunités
  • De bénéficier d’une perspective plus large des enjeux ESG de votre entreprise
  • De découvrir et exploiter des signaux faibles
  • D’engager ou renforcer un dialogue avec les parties prenantes
  • D’ajuster la stratégie de l’entreprise

Pour consulter vos parties prenantes, voici les étapes que Goodwill-management vous propose de suivre :

  • Etablir une liste exhaustive de toutes les personnes et entités concernées ou intéressées par les activités de votre entreprise.
  • Evaluer le caractère stratégique de chaque partie prenante en se posant deux questions : « Quel est l’impact de mon activité sur la partie prenante ? » et « Comment la partie prenante influence-t-elle l’organisation ? ». Les deux premières étapes peuvent se traduire en une cartographie des parties prenantes.
  • Relier chaque partie prenante aux enjeux ESG auxquels elle se rapporte 
  • Récolter des données en utilisant des canaux adaptés à chaque catégorie de parties prenantes (conférences, entretiens, données RH…), en respectant le RGPD
  • Expliciter aux parties prenantes les objectifs et enjeux de l’élaboration de la matérialité et la communication des résultats

Etape 3 : Utiliser la méthodologie de l’EFRAG pour évaluer la matérialité d’un enjeu

L’EFRAG a publié en janvier 2022 une méthodologie pour évaluer le degré de matérialité d’un enjeu, sous la forme d’une grille d’analyse. Toutefois, la Commission européenne devrait diffuser une publication spécifique sur la double matérialité durant l’été 2023.

Selon l’EFRAG, l’enjeu doit être analysé au regard de sa matérialité d’impact et financière contenant chacun plusieurs critères :

La matérialité d’impact évalue :

  • La qualité de l’impact : s’il est positif ou négatif
  • Le type d’effet : avéré ou potentiel
  • La gravité de l’impact, qui est calculée par 3 critères : l’importance (scale) de l’impact, la portée (scope : l’étendue de l’impact, sur les territoires et les populations), et la rémédiabilité [ER1] de l’impact
  • La probabilité d’occurrence

La matérialité financière se divise en 3 critères :

  • La qualité de l’enjeu : positif ou négatif
  • L’importance (scale)
  • La probabilité d’occurrence

A cela s’ajoute l’analyse, pour chaque enjeu, de ses impacts, risques et opportunités sur 3 horizons temporels :

  • Court terme (moins d’un an)
  • Moyen terme (entre 1 et 5 ans)
  • Long terme (supérieur à 5 ans)

A ce jour, l’entreprise peut utiliser un système de notation personnalisé (de 1 à 5 par exemple) pour mesurer l’intensité de l’importance, de l’étendue et de la possibilité de remédiation. Au-delà d’un certain seuil, l’enjeu est considéré comme matériel du point de vue de son impact. Le choix du seuil de matérialité devra être justifié.

Une fois cela fait, l’entreprise doit consolider ses résultats, c’est-à-dire vérifier que les données ont été pondérées selon le nombre de parties prenantes interrogées et selon la taille du groupe et de ses filiales (sur la base du chiffre d’affaires ou des Equivalent Temps plein (ETP)).

Etape 4 : Mettre en forme l’analyse de matérialité

L’EFRAG ne précise pas la forme que doit prendre l’analyse de double matérialité.

A ce jour, les formats sont libres. Ils peuvent prendre la forme d’un texte, d’illustrations graphiques, de tableaux détaillés, ou d’une matrice, qui est le format privilégié le cadre de la matérialité classique.

Matrice de matérialité de la RATP - Goodwill Management

Exemple de matrice de matérialité simple de RATP (réalisée par Goodwill)

Et après ?

Si l’analyse de double matérialité doit être obligatoirement réalisée dans le cadre de la CSRD, sa publication dans le rapport de durabilité est facultative.

La proposition de la Commission européenne publiée en juin 2023 renforce le rôle de la double matérialité, puisqu’elle déterminera sur quels indicateurs ESG l’entreprise devra communiquer dans son rapport de durabilité.

Chez Goodwill-management nous sommes convaincus que le rapport de durabilité représente une opportunité d’accélérer la transition durable des entreprises. Pour que cela devienne une réalité, tout commence par une analyse de double matérialité de qualité, à la fois sincère et exhaustive.

Pour réussir cet exercice et garantir la qualité de votre rapport de durabilité, nos experts vous accompagnent.

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Goodwill-management vous invite au salon PRODURABLE

Goodwill-management vous invite au salon PRODURABLE

L’équipe de Goodwill-management vous donne rendez-vous au salon Produrable, les 12 & 13 septembre 2023 au Palais des Congrès de Paris – Porte Maillot.

Organisé en partenariat avec le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, Produrable est le salon des acteurs et des solutions pour le Développement Durable et la RSE.

Le salon PRODURABLE

Produrable c’est 48h d’échanges entre professionnels et experts de la RSE et du développement durable. Créé en 2008, PRODURABLE s’est imposé comme le rendez-vous BtoB incontournable de l’agenda RSE en France. En 2022, le salon a accueilli plus de 8000 visiteurs, 280 exposants et 190 conférences.

En 2023, le salon s’organise en 3 espaces : People, Planet et Purpose avec pour thème : CULTURE(S) : La bascule de notre Société sera culturelle !

Goodwill-management au coeur du Village LUCIE

En tant que labellisé LUCIE 26000 et pour la 9ème année, Goodwill-management sera présent au cœur du Village LUCIE sur le stand 26-1, aux côtés de Baker Tilly.

Le Village LUCIE se situe dans l’espace Purpose du salon. Cet espace de plus de 80m² regroupe l’Agence LUCIE, des organisations labellisées et aussi des partenaires du label. Toutes les organisations labellisées LUCIE 26000 sont reconnues pour leurs engagements en RSE.

Rendez-vous les 12 et 13 septembre prochains pour découvrir le pôle RSE de Baker Tilly

En 2020, Goodwill-management a rejoint le groupe Baker Tilly, une société de conseil, audit et expertise comptable et sociale qui accompagne, depuis près de 60 ans, les dirigeants d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs.

Pour proposer un accompagnement 360° au service d’une performance soutenable à ses 30 000 clients, le pôle RSE du groupe Baker Tilly se structure autour de 3 activités :

  • Audit avec Baker Tilly
  • Conseil avec Goodwill-management
  • Logiciel avec Act21

Goodwill-management vous attend donc sur le stand 26.1 pour échanger avec vous sur :

Vous pourrez également échanger avec les auditeurs de Baker Tilly sur le stand 26 et l’équipe d’Act21 sur le stand 47 de l’espace Purpose.

Obtenir une invitation

Goodwill-management vous invite à l’édition 2023 du salon PRODURABLE (dans la limite des places disponibles). 

Au programme

Pendant 2 jours, notre équipe répond à toutes vos questions sur le stand 26.1 de l’espace PURPOSE, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec nous directement dans votre Espace Visiteur (à partir du 4 septembre) ! 

Goowill-management animera également plusieurs ateliers lors du salon.

Mardi 12 septembre 

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    Répondez à l’enquête : êtes-vous prêts pour la CSRD ?

    Répondez à l’enquête : êtes-vous prêts pour la CSRD ?

    Pour favoriser sa transition vers une économie durable, l’Union européenne renforce les réglementations ESG (Environnement, Social, Gouvernance), avec l’ambition de mettre sur le même plan les informations financières et extra-financières des entreprises.

    Pour aider les entreprises à anticiper et à préparer la mise en conformité avec la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), Goodwill-management et le réseau Baker Tilly lancent une enquête d’envergure européenne sur le sujet.

    La CSRD, de nouvelles obligations de reporting ESG pour les entreprises

    Entrée en vigueur en janvier 2023, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux entreprises la rédaction d’un rapport de durabilité qui doit contenir toutes les politiques liées à l’environnement, au social et à la gouvernance de l’entreprise. L’objectif de la CSRD est la diffusion d’une information de durabilité fiable, pertinente et comparable entre tous les acteurs économiques. Environ 50 000 entreprises seront concernées, dont toutes les grandes entreprises et les sociétés cotées en bourse (à l’exception des micro-entreprises).

    Une étude d’envergure européenne sur la CSRD

    S’approprier ces nouvelles exigences de reporting s’avère complexe, même pour les entreprises déjà avancées sur les sujets ESG et RSE. C’est pourquoi Baker Tilly et Goodwill-management lancent une étude à l’échelle de l’UE sur le niveau de préparation des entreprises face à la CSRD. Double matérialité, gouvernance, collecte des données, indicateurs, outils, formation… cette étude souhaite identifier les sujets qui préoccupent les entreprises, afin de proposer des recommandations pour faciliter la mise en conformité avec la CSRD dans une étude qui paraitra en octobre. 

    Pourquoi contribuer à cette enquête ?

    Voici les 3 bonnes raisons de répondre à l’enquête de Goodwill-management et Baker Tilly sur la CSRD :

    1. Evaluer si votre entreprise est prête pour la CSRD et identifier les défis à relever pour vous mettre en conformité
    2. Obtenir un diagnostic flash et des ressources pour vous préparer à la CSRD
    3. Contribuer à une étude d’envergure publiée en octobre 2023 et qui vous permettra de vous situer par rapport aux autres entreprises de l’UE

    Répondre à cette enquête vous prendra environ 10 minutes.

    Clôture du questionnaire : 15 juillet 2023

    Mon entreprise est-elle concernée par la CSRD ? 

    Votre entreprise sera soumise à la CSRD si elle est :

    • européenne et dépasse au moins deux de ces trois critères : 250 salariés, 20M€ de total bilan, 40M€ de CA 
    • une PME européenne cotée sur un marché règlementé de l’UE (exception faite des micro-entreprises)
    • non-européennes avec un revenu annuel généré dans l’UE > 150 M€ et avec une succursale ou une filiale dans l’UE cotée ou générant > 40M€ de chiffre d’affaires.

    Rendez-vous en octobre pour découvrir l’intégralité de l’étude qui comprendra un panorama de la CSRD, les résultats de l’enquête et des recommandations à destination des entreprises.

    Les prochains webinaires et petits-déjeuners

    Les prochains webinaires et petits-déjeuners

    Adaptation et prévention des risques climatiques, CSRD, Relocalisation…

    Depuis 2003, Goodwill-management vous accompagne vers des modèles plus soutenables en mesurant autrement votre impact à la fois économique, social, sociétal et environnemental.

    Toute l’année, retrouvez l’équipe de Goodwill-management pour des webinaires et des événements partout en France.

    WEBINAIRE – Mardi 24 octobre de 9h à 10h

    La relocalisation, une solution essentielle à la transition écologique

    Pandémie, guerre en Ukraine, inflation… Les chocs de ces dernières années ont mis en évidence la dépendance industrielle et les risques de la désindustrialisation de la France. Pour renforcer la souveraineté nationale tout en contribuant à la transition écologique, les entreprises doivent relocaliser une partie de leurs achats.

    Relocaliser permet en effet de créer ou préserver des emplois locaux, de réduire la pollution due au transport, de décarboner la production ou encore de sécuriser les approvisionnements.

    2 ans après la première étude sur le potentiel de relocalisation en Bretagne, Alan Fustec, Directeur R&D de Goodwill-management, vous présente une méthodologie et des outils, déjà expérimentés par une dizaine d’entreprises, pour relocaliser par les achats. Ces ressources sont issues d’un accompagnement mené pour Bretagne Développement Innovation (BDI) et des organisations professionnelles comme Produit en Bretagne.

    WEBINAIRE – Jeudi 9 novembre de 9h à 10h

    PME : découvrez des solutions concrètes pour prévenir les risques climatiques ?

    Après une première étude en 2022 sur les risques climatiques des TPE-PME, Goodwill-management et MAIF vous présentent en 2023 une nouvelle publication sur les solutions des TPE-PME face aux risques climatiques.

    Lors de ce webinaire, découvrez une méthodologie et des outils adaptés aux TPE – PME pour identifier et évaluer leurs risques climatiques ainsi que des solutions concrètes pour les prévenir.

    Rendez-vous le 9 novembre de 9h à 10h pour un webinaire animé par Loraine Moiroud, Directrice chez Goodwill-management et Amandine Drilleaud, Prévention BtoB de MAIF.

    Webinaire – 13 novembre – 11h à midi

    CSRD : les entreprises sont-elles prêtes à relever le défi ? 

    Pour favoriser sa transition vers une économie durable, l’Union européenne (UE) renforce les réglementations ESG, avec l’ambition de mettre sur le même plan les informations financières et extra-financières des entreprises.

    Entrée en vigueur en janvier 2023, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose aux entreprises la rédaction d’un rapport de durabilité.

    Lors de ce webinaire, vous pourrez découvrir les résultats d’une étude pilotée par Goodwill-mangement en partenariat avec Baker Tilly France, Espagne, Italie et Pays-Bas sur le niveau de préparation des entreprises européennes vis-à-vis de la CSRD.

    Grâce aux regards croisés des auditeurs de Baker Tilly et des experts RSE de Goodwill-management, découvrez les principaux défis que pose la CSRD aux entreprises et les bonnes pratiques pour transformer la contrainte réglementaire en opportunité et accélérer la transition durable de votre entreprise.

    Ce webinaire sera animé par Arnaud Bergero, Directeur général et Helga Sallé, Cheffe de projets chez Goodwill-management.

    Forum National des Associations et des Fondations – Mercredi 18 octobre de 16h à 16h20

    Le contrat à impact social : un outil pour augmenter l’impact environnemental de vos projets

    Le Contrat à impact est un dispositif permettant de financer le changement d’échelle des acteurs de l’ESS et d’élargir ainsi leur impact qu’il soit social ou environnemental. Label Vie est lauréat des premiers contrats à impact de l’ADEME. Leur projet repose sur la mise en place au sein de crèches de pratiques liées à la protection de l’environnement, en cohérence avec la logique de l’économie circulaire visant l’amélioration des pratiques liées au bâtiment, aux déchets, aux activités proposées aux enfants, à l’alimentation et à l’entretien des locaux.

    Lors de cette conférence, Arnaud Bergero, Directeur des Opérations de Goodwill-management vous présentera les grands enjeux du contrat à impact à travers le retour d’expérience de Claire Grolleau, présidente de Label Vie.

    Vous n’avez pas encore votre place pour le FNAF ? Ecrivez-nous pour obtenir une invitation.

    Salon Serbotel à Nantes – Lundi 23 octobre de 16h à 17h

    RSE : comment développer une hôtellerie – restauration durable et responsable ?

    90 % des Français souhaitent davantage de transparence sur les démarches RSE* dans le secteur de l’hôtellerie-restauration (étude OpinionWay x majorian, avril 2023).

    Face à la pression des consommateurs, des collaborateurs sur le sujet des conditions de travail ou encore à l’envolée des prix de l’énergie, le secteur du CHR a tout intérêt à s’engager en RSE.  

    Animée par Goodwill-management, cette conférence réunit des professionnels du secteur qui vous partageront leur retour d’expérience sur l’intégration de la RSE dans leurs entreprises.

    A travers les témoignages de Brit Hotel et de Reso France, vous aurez un aperçu concret des meilleures pratiques, des défis rencontrés et des solutions innovantes pour mettre en œuvre le développement durable au sein de l’hôtellerie et de la restauration.

    Vous n’avez pas encore votre place pour le salon Serbotel ? Ecrivez-nous pour obtenir une invitation.

    Mardi 24 octobre de 11h à 12h

    Enjeux énergie/climat/biodiversité : quels moyens déployer pour entamer sa démarche de décarbonation ? 

    Les objectifs de décarbonation, c’est-à-dire la baisse des émissions de CO2, s’imposent de plus en plus fermement aux industriels et deviennent un critère de choix pour les clients. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) prévoit d’atteindre la neutralité carbone, soit zéro émissions nettes, à l’horizon 2050. Les principes de l’économie circulaire avec une sision d’ensemble ( pour éviter l’effets rebond) sont un début de réponse.

    Rendez-vous le 24 octobre sur le campus nantais de l’IET pour une conférence avec Mikaël Leroy et Aymeric Etienne de Goodwill-management.

    Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

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    Brochure | Mesurer la performance économique de la RSE

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    Lettre du capital immatériel #25

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    Lettre du capital immatériel #24

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    Lettre du capital immatériel #23

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    Lettre du capital immatériel #22

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    Lettre du capital immatériel #19

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    Lettre du capital immatériel #17

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    Lettre du capital immatériel #16

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    Lettre du capital immatériel #15

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    Lettre du capital immatériel #14

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    Lettre du capital immatériel #13

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    Lettre du capital immatériel #12

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    Lettre du capital immatériel #11 et #10

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    Lettre du capital immatériel #9

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    Lettre du capital immatériel #8

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    Lettre du capital immatériel #7

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    Lettre du capital immatériel #6

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    Lettre du capital immatériel #5

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    Lettre du capital immatériel #4

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    Lettre du capital immatériel #2

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