Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

Entreprise résiliente, mode d’emploi

La crise du Covid-19 aura été propice à la réflexion, aux remises en questions et à la formulation de propositions. A l’heure du déconfinement, les appels à construire le monde de demain se multiplient. Toutes ces propositions s’accordent sur un point : il est temps de ne pas reprendre comme avant. 

Les Goodwilliens sont convaincus que cette profonde remise en question, autant individuelle que collective, va accélérer la transition vers des modèles plus soutenables, résilients et économes.

Afin de favoriser le passage à l’action, voici l’introduction d’une série de 6 vidéos, Entreprise résiliente, mode d’emploi, qui présente des concepts, des méthodes et des outils pour transformer vraiment les entreprises en les rendant plus économes et plus résilientes.

Rendez-vous tous les lundis pour découvrir avec Alan Fustec comment devenir une entreprise résiliente !

#1

Le nécessaire retour à l’essentiel

Alan Fustec vous explique pourquoi les entreprises vont nécessairement devoir revenir à l’essentiel et apprendre à faire beaucoup avec peu.

Alors que les scientifiques sortent de leur réserve pour alerter du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité ou encore des limites du système terre, les réponses sont loin d’être à la hauteur du défi. 

Les entreprises vont devoir se réinventer pour répondre à ces grands défis et apprendre à devenir résilientes pour créer de la richesse sans détruire le capital naturel. 

Demain, l’ensemble des projets de l’entreprise sera évalué rigoureusement pour valider son utilité et identifier les meilleures solutions pour produire avec peu. 

#2

Les vertus de l’analyse coût-bénéfice pour démontrer la rentabilité de la RSE

Pour convaincre les entreprises, Goodwill-management a développé une méthodologie pour mesurer la rentabilité d’une démarche RSE : Thésaurus-RBC pour Recherche de Bénéfices Cachés.

Les 6 étapes pour mesurer la rentabilité d’une action RSE :

  1. Présentation de l’action
  2. Identification de l’ensemble des coûts nécessaires à la mise en oeuvre de l’action, notamment le temps/homme
  3. Inventaire des retombées de l’action, qu’elles soient mesurables ou non 
  4. Valorisation en euros des retombées quantifiables
  5. Bilan économique

Depuis 13 ans et avec plus de 100 bilans économiques de la RSE, Goodwill-management a prouvé que la RSE est rentable. La méthode RBC s’applique à tout type de projets, pas seulement à des projets sociaux ou environnementaux.

Pour l’entreprise, l’analyse coût-bénéfice est donc un outil essentiel pour savoir si l’on fait un bon usage de ressources qui peuvent être rares ou encore identifier les projets qui ont finalement pas ou peu d’intérêt. L’analyse coût- bénéfice contribue ainsi à la résilience de l’entreprise. Pourtant la collecte des données freine encore de nombreuses entreprises, c’est pourquoi Goodwill-management a réalisé un outil prédictif qui réduit fortement le temps de collecte des données.

#3

L’évaluation 360° de la résilience de l’entreprise

L’analyse 360° de l’entreprise permet d’évaluer sa résilience, en d’autres termes l’état de toutes les ressources financières, matérielles et immatérielles nécessaires à sa performance et à sa pérennité. Une telle analyse demande une vision holistique de l’entreprise et non plus une vision en silot.

C’est en combinant plusieurs méthodologies de Goodwill-management que Thésaurus Résilience 360 est né. Comme son nom l’indique elle permet d’établir un diagnostic complet de la résilience de l’entreprise.

Que faut-il pour que l’entreprise soit résiliente ?

  • Une bonne santé matérielle et financière
  • Un bon capital immatériel
  • Une stratégie long-terme responsable
  • Un contexte macro-économique favorable

Si le diagnostic matériel et financier est simple à réaliser, le diagnostic immatériel est plus complexe à établir. Pourtant, on estime que 2/3 de la valeur d’une entreprise est immatérielle.

Par exemple, la valeur d’un smartphone ne se calcule pas à partir de la quantité de ressources nécessaires à sa fabrication mais bien à travers les connaissances embarquées dans l’objet. Or, la connaissance est l’une des composantes de l’immatériel.

Pour évaluer l’immatériel, Goodwill-management a développé une méthodologie : Thésaurus Capital Immatériel. En 2009, le Ministère de l’Economie et des Finances a commandité une version approfondie de cette évaluation, qui reste encore aujourd’hui la référence. Avec elle, il est possible de mettre en valeur les forces, les faiblesses et la valeur en euros de tous les actifs immatériels (clients, humain, organisation, SI, marques…)

#4

Low-tech, économie circulaire et économie de la fonctionnalité

Pour réduire son impact environnemental, l’entreprise doit changer de logiciel et adopter le réflexe de l’innovation frugale, des low-tech et de l’économie de la fonctionnalité !

Par exemple depuis 2007, plus de 10 milliards de smartphones ont été vendus dans le monde.

A contre-courant, les concepts de low-tech ou d’innovation frugale sont essentiels pour notre avenir.

Emprunter la voie low-tech signifie :

  • Apprendre à faire durer le matériel
  • Simplifier les objets et les processus
  • Supprimer le surplus
  • Trouver une seconde vie
  • Ne rien jeter

Face à un monde de ressources rares, les entreprises doivent changer de logiciel et avoir le réflexe low-tech. Un défi pour l’ensemble de l’entreprise notamment le marketing.

L’économie de la fonctionnalité sera également le réflexe de l’entreprise de demain, qui vendra un service que rend le produit, plutôt que le produit lui-même.

#5

La comptabilité environnementale 

Une entreprise responsable doit mesurer son impact sur le capital naturel afin de le réduire.

Voici 4 solutions utilisées par l’entreprise pour évaluer son impact environnemental :

  1. Définir des indicateurs et les suivre (GES, consommation d’eau, déchets…)
  2. Utiliser des analyses du cycle de vie (ACV)
  3. L’empreinte écologique pour traduire tous les impacts en équivalent hectare terrestre, ce qui rend simple les comparaisons entre deux produits

La comptabilité environnementale traduit tous les impacts environnementaux en euros.

Elle permet ainsi de comparer d’un côté la valeur économique que l’on crée à la valeur environnementale que l’on détruit.

Si encore peu d’entreprises calculent leur empreinte environnementale, une telle étude permet une prise de conscience. L’entreprise peut alors s’engager à faire tendre son impact vers zéro et par la suite inciter ses fournisseurs à faire de même.

#6

Le calcul de l’empreinte socio-économique 

Si l’entreprise responsable et résiliente évalue son empreinte environnementale afin de la réduire, elle évalue également son impact social.

Cet impact peut se mesurer à travers une empreinte socio-économique qui s’exprime en euros et en emplois.

Issues des travaux du Prix Nobel d’économie Wassily Leontief, les matrices imput output permettent de mesurer l’impact économique d’une organisation sur son territoire.

Dans cette méthode, plusieurs impacts sont évalués :

  • L’impact direct par son existence
  • L’impact indirect par les achats réalisés par l’entreprise qui se propagent sur le territoire
  • L’impact induit par les salaires des salariés de l’entreprise qui consomment sur le territoire

Cette empreinte peut être calculée pour tout type d’organisation. Bien que pertinente, elle présente tout de même quelques limites, puisqu’elle ne propage que des coûts.

Ainsi une entreprise, une association ou une collectivité qui ont la même masse salariale, le même niveau de taxes et d’achats en type et en volume, auront la même empreinte socio-économique, alors que leurs utilités varient.

L’empreinte socio-économique simple ne suffit donc pas pour mesurer toute la valeur qu’une entreprise apporte à son territoire. Il faut aussi calculer la valeur des biens et des services qu’elle rend à ses clients à l’aide d’une analyse coût-bénéfice. On parle alors d’empreinte élargie.

Ces outils sont essentiels car ils démontrent que l’entreprise crée de la richesse pour tous et non seulement pour l’actionnaire.

Couplée à la comptabilité environnementale, l’empreinte socio-économique permet d’avoir une vision globale des externalités positives et négatives de l’entreprise. 

Alan Fustec

Alan Fustec est ingénieur agronome, docteur en biologie et docteur en finances. 

Après un début de carrière dans le secteur informatique où il devient chef d’entreprise, Alan Fustec décide de s’investir pleinement dans le développement durable. Il créé en 2003 Goodwill-management afin de prouver que de nouvelles manières d’envisager l’économie sont possibles. Depuis 2009, il co-crée et dirige également l’Agence LUCIE, premier label de RSE ISO 26 000 en France.

Son engagement s’amplifie en 2015 avec la création de Skeaf, une association de réinsertion sociale par la mer. En 2018, Alan a l’idée de créer la première formation low-tech en France. Avec l’aide de nombreux partenaires, la Low-tech Skol accueille sa première promotion en 2020 (même confinée). Cet engagement prend une nouvelle dimension avec Kerlotec, un écosystème pour préparer les entreprises au monde qui vient, au coeur d’un laboratoire dédié au développement durable en Bretagne.

Pour découvrir le parcours d’Alan

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l’OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de Goodwill-management a pris la parole sur « L’entreprise à impact positif, le modèle de demain ? ».

4 autres entreprises de la Communauté LUCIE sont intervenus à ses côtés : 

  • Banque Populaire Rives de Paris
  • GMBA Walter Allinial
  • OPENMIND Kfé
  • Simplon.co

Qu’est-ce qu’une entreprise contributive ou à impact positif ?

Face aux enjeux sociaux et environnementaux, les entreprises ont un rôle à jouer pour changer le modèle et le rendre plus responsable.

RSE, Performance globale, ODD, entreprise à mission ou contributive, les termes fleurissent pour définir l’entreprise durable de demain.

Pour être durable, l’entreprise de demain doit se transformer profondément pour :

  1. Faire disparaître les impacts négatifs liés à son activité
  2. Innover et intégrer le développement durable pour développer un impact positif sur les hommes et la planète

Une RSE en 5 étapes chez Goodwill

1/ Notre métier : accompagner les entreprises dans leur transformation responsable

Créé en 2003, Goodwill-management est l’un des pionniers du conseil RSE et développement durable. Notre impact positif se mesure avant tout à travers les études que nous réalisons. Grâce à son positionnement atypique, Goodwill-management détourne les outils classiques de l’économie et de la finance pour démontrer aux organisations qu’elles créent plus de valeur en prenant des décisions responsables. Une fois l’intérêt économique démontré, Goodwill accompagne les entreprises dans l’intégration de la RSE à la stratégie globale.

 

2/ La labellisation LUCIE 26000

Pour garantir à nos clients que nous appliquons en interne les principes que nous leur recommandons, Goodwill-management a obtenu le Label LUCIE 26000 en 2014.

Notre démarche RSE est ainsi auditée tous les 18 mois pour un évaluateur indépendant. Entre 2017 et 2020, Goodwill s’est engagé à mettre en œuvre plus de 40 nouveaux engagements RSE (sans compter les multiples projets nés entre-temps).

 

3/ Le mécénat de compétences.

La stratégie de mécénat de Goodwill-management a débuté en 2015. Aujourd’hui tous les Goodwilliens ont la possibilité de réaliser 2 jours de mécénat de compétences par an. Concrètement, le cabinet met gratuitement ses expertises au service des entrepreneurs sociaux membres de l’ONG Ashoka, de l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel, de l’ensignement en Grandes Ecoles ou encore de l’association Skeaf. Cela représente entre 20 et 40 jours par an, soit 1 à 2% de notre chiffre d’affaires. Arnaud Bergero rappelle que si cela semble peu, si l’ensemble du CAC40 en faisait autant avec tous leurs collaborateurs, cela changerait probablement la donne pour le monde associatif et de l’ESS.

 

4/ L’association SKEAF pour partager les valeurs du développement durable avec des personnes en difficulté

En 2014, les Goodwilliens émettent le souhait d’aider des personnes en difficultés. C’est chose faite en 2015 avec la création de l’association solidaire Skeaf, qui a pour mission de participer à la réinsertion d’accidentés de la vie au travers de la navigation en mer sur un voilier centenaire. Près de 600 personnes embarquent à bord de Skeaf, tous les ans.

 

5/ Demain le projet Kerlotec

Goodwill-management souhaite aller encore plus loin, en mettant ses expertises et savoir-faire au service de la transition écologique. Si l’évolution de nos sociétés est de plus en plus incertaine, nous sommes convaincus que les entreprises auront toujours un rôle à jouer. C’est pourquoi Goodwill-management souhaite lancer dès 2020, le projet Kerlotec. Situé dans la région de Guingamp sur le domaine de Brélidy, l’écosystème Kerlotec se compose :

  • D’un centre de formation sur la RSE et le développement durable dédié aux entreprises : Kerlotec University
  • D’un laboratoire des solutions de demain avec de la permaculture, un méthaniseur ou encore des innovations low-tech.

Avec ce projet, Goodwill-management souhaite contribuer à la définition du modèle économique des solutions de demain.

La Low-tech Skol, une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

 Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol, se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien de Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management et au CFPPA de Kernilien à Guingamp.

Enfin, le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association partage son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Comment mesurer l’impact de ces actions RSE ?

1/ A-t-on réussi à transformer les pratiques de nos clients ?

Notre premier impact est très concret. Si nos études contribuent à transformer les pratiques de nos clients, alors le pari est réussi.

Cependant, mesurer l’impact de nos missions de manière très concrète n’est pas toujours évident. Il est parfois très frustrant de prodiguer des conseils, sans savoir s’ils seront mis en œuvre.

En 2018, Goodwill-management a accompagné France Chimie dans la construction d’un référentiel RSE pour l’ensemble des acteurs de la chimie. Une fois la mission finalisée, c’est au client de faire vivre ces outils. Or lors de la dernière édition du salon PRODURABLE, nous avons appris que de nombreuses PME de la chimie, partout en France, avaient rapidement adopté le référentiel pour se lancer dans une démarche RSE. Avant la conception de cet outil, beaucoup d’entre elles penser que la RSE était réservée aux grands groupes.

Depuis 2 ans, Goodwill accompagne un grand acteur de la restauration rapide sur la question des déchets et du recyclage. Petit à petit, le travail mené par Goodwill contribue à réinventer les pratiques de recyclage en salle. C’est une réelle fierté pour nous de faire changer les pratiques d’un grand groupe. Bien entendu sur ces questions, le contexte politique est en notre faveur, notamment avec la loi sur l’économie circulaire qui va entrer en vigueur.

 

2/ L’impact flagrant du mécénat pour Ashoka

Réalisées dans le cadre du mécénat de compétences, les études de mesure d’impact aident de manière très concrète ces entrepreneurs sociaux d’Ashoka. Voici deux exemples : 

En 2018, Goodwill-management a mesuré l’impact d’Unicités, qui est le grand opérateur du service civique en France. Après une présentation à l’Assemblée Nationale, les Députés se sont appuyés sur les résultats de l’étude pour défendre le futur budget du service civique.

En 2017, les Goodwilliens ont mesuré l’impact de Dorémi, un dispositif qui facilite la rénovation énergétique des maisons individuelles. L’étude d’impact a permis à l’équipe de Dorémi de structurer son pitch investisseur, facilitant une levée de fonds à 1,2 M€ l’année suivante.

 

Le mécénat, un accélérateur de compétences en interne

Grâce au mécénat de compétences développé avec Ashoka, Goodwill-management a développé une réelle expertise dans la mesure d’impact des entreprises de l’ESS. Allant au-delà de l’empreinte socio-économique, Goodwill mesure le retour sur investissement social. En valorisant les externalités positives des entreprises de l’ESS, Goodwill apportent des éléments déterminants pour convaincre les investisseurs.

Alors Goodwill-management, entreprise à impact ? 

A vous de nous le dire. C’est qui est certain, c’est qu’en interne, la démarche RSE de Goodwill s’est structurée depuis 2014, en grande partie grâce à la labellisation LUCIE. Elle est désormais partagée et portée par l’ensemble des Goodwilliens et des Goodwilliennes. Nous avons bien entendu des chantiers à poursuivre pour réduire nos impacts négatifs, par exemple dans nos usages numériques.

Pour développer notre impact positif, les idées foisonnent. Concrètement, en 2018, nous n’aurions jamais imaginé être à l’initiative de la première formation aux low-tech en France. Pourtant la première promotion de techniciens low-tech devrait voir le jour en fin d’année. Bien entendu, ce projet n’aurait pu devenir réalité sans nos partenaires : Guingamp-Paimpol Agglomération, le CFPPA de Kernilien et le Low-tech Lab. Nous avons bien compris que « Seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent ». Et vous, prêt(s) à changer le monde ? 

Cet article vous a plu ? Voici d’autres articles sur le même sujet :

Goodwill-management, une entreprise à impact positif ?

A l’occasion de la semaine européenne du développement durable, le Label LUCIE, en partenariat avec l'OPENMIND Kfé, a invité plusieurs entreprises engagées et responsables à partager leurs bonnes pratiques. Cette année, Arnaud Bergero, directeur des opérations de...

Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Fin 2018, Goodwill-management a lancé en partenariat avec Guingamp-Paimpol Agglomération, le Low-Tech Lab et l’Agence LUCIE, la première école dédiée aux low-tech en France. Le 2 mars 2020 à Guingamp, la Low-tech Skol a ouvert ses portes pour former la première...

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

Le lancement de l'institut de comptabilité de l'immatériel (ICI) a eu lieu le 19 mars 2019 chez Nameshield Group. L'association fait la promotion des actifs immatériels. L'occasion pour les fondateurs de l'association de présenter la philosophie de l'ICI : APPRENDRE...

L’impact économique du service civique

1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité, selon une étude de Goodwill-management. Ce bénéfice se répartit entre l’augmentation du pouvoir d’achat des jeunes pendant le Service Civique, l’amélioration de l’insertion professionnelle...

RSE et création de valeur | 4 entreprises témoignent

Fin 2016, le réseau Agrion* a organisé une table ronde animée par Alan Fustec, Président et Fondateur de Goodwill-management, afin de démontrer à travers des cas très pratiques le lien entre RSE et création de valeur à différentes échelles : Sur le territoire...

Gestion durable des déchets et création de valeur

Au-delà de son impact environnemental, chaque déchet devrait être perçu comme une opportunité de création de valeur sur l’ensemble de son cycle de vie. La pression actuelle sur les ressources en matières premières et en énergie, ainsi que l’impact environnemental et...

Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Low-tech Skol, la première formation dédiée au low-tech

Fin 2018, Goodwill-management a lancé en partenariat avec Guingamp-Paimpol Agglomération, le Low-Tech Lab et l’Agence LUCIE, la première école dédiée aux low-tech en France. Le 2 mars 2020 à Guingamp, la Low-tech Skol a ouvert ses portes pour former la première promotion de techniciens low-tech et agents économie circulaire. L’objectif : aider les entreprises à se transformer et à passer à un modèle low-tech. 

L’ingénieur de demain sera t-il low-tech ?

Face aux urgences écologiques et aux limites de notre planète, les low-tech en tant qu’outil de résilience font partie des solutions aux défis d’aujourd’hui et de demain. 

En opposition aux high-tech, il est temps de redéfinir la notion de progrès. Ainsi l’ingénieur de demain aura la lourde tâche d’écarter le superficiel et la création de besoin pour réduire la complexité des produits et des procédés qu’il conçoit, tout en minimisant la consommation de ressources et la production de polluants.

Les low-tech sont conçues à partir de matériaux disponibles en abondance, elles sont simples, locales, réparables et ont un faible impact environnemental. Cette approche accompagne la transition vers l’économie circulaire et la rend plus efficace. Enfin pour produire localement, les low-tech s’appuient sur les ressources et les talents du territoire.

La première formation dédiée aux low-tech en France

La Low-tech Skol* a ouvert ses portes sur le territoire Guingampais en mars 2020.

Cette école a pour ambition de former les « couteaux- suisses » de la transition écologique, capables de répondre aux besoins de tous types de structures (entreprises, associations, collectivités) en termes de lutte contre le gaspillage, de gestions des déchets et de réparation des équipements et machines.

En apportant de nouvelles compétences au monde de l’entreprise, la Low-tech Skol entend contribuer à son échelle à la transition écologique, en s’attaquant de l’intérieur à la transformation des acteurs économiques.

Financée par l’agglomération de Guingamp Paimpol, le CFPPA de KernilienEureden, Goodwill-management et la région Bretagne, ce projet soutient évidemment une dynamique locale, qui participe à la transition écologique du territoire breton.

La Low-tech Skol apporte une réponse à plusieurs enjeux :

  1. Proposer des solutions à la crise écologique
    Les entreprises subissent de plus en plus les effets de l’urgence écologique, tant d’un point de vue législatif (augmentation de la TGAP**) qu’au niveau de l’augmentation des prix des matières premières.
  2. Dynamiser le marché du travail
    Le marché du travail en Bretagne est sous tension par défaut de formations et de candidats. Certains secteurs ont en effet du mal à recruter. Les métiers de l’économie verte représentent un besoin en main d’œuvre de plus en plus important avec +15% des intentions d’embauche en 2017.

La formation s’étale sur 9 mois, dont 7 mois de cours et 2 mois de stage. Elle mêle à la fois une approche théorique et des travaux pratiques autour de la production et de la gestion des ressources, de la réparation et réutilisation des machines et de la gestion durable des déchets.

Le programme s’appuie sur la pédagogie active basée sur l’autonomie, l’apprentissage par la pratique et le travail en groupe.

A la sortie de la Low-tech Skol, les techniciens seront polyvalents, employables au niveau Bac dans tout type de secteur et capables d’apporter et de mettre en œuvre en entreprise des idées simples et efficaces pour générer des économies.

Une initiative d’acteurs engagés pour la transition écologique

Ce projet inédit est né de la collaboration d’acteurs venant d’univers multiples : collectivité territoriale, entreprise privée, entreprise de l’ESS et association.

Tous les acteurs à l’initiative de la Low-tech Skol se complètent et apportent leurs expertises respectives, indispensables au projet.

Si Alan Fustec, fondateur de Goodwill-management, a eu l’idée de la Low-tech Skol, ce projet n’aurait pu voir le jour sans le soutien des autres partenaires, notamment Guingamp-Paimpol Agglomération. Premier partenaire du projet, le territoire s’est très rapidement engagé à accueillir la première école low-tech à Guingamp.

L’agglomération a confié le pilotage du projet aux équipes de Goodwill-management.

Le Low-tech Lab est un projet de recherche et de documentation collaborative visant à diffuser et promouvoir les low-technologies. Cette association a partagé son expertise afin de construire un programme de qualité et recruter les bons formateurs.

Tous ces acteurs partagent une même ambition : celle de contribuer à la transition écologique et de diffuser pour largement les low-tech. Ils devraient être rejoints très prochainement par d’autres acteurs du territoire. Vous souhaitez soutenir le projet et devenir partenaire de la Low-tech Skol ? Ecrivez-nous !

Insertion : des promesses d’embauche en perspective

Au delà de sa contribution à la transition écologique, cette formation de techniciens low-tech s’adresse en priorité à des stagiaires en recherche d’emploi, en reconversion ou sans qualification.

Cependant, l’ensemble des stagiaires de cette première promotion sont motivés par les questions environnementales. A la fin de la formation, ils seront en mesure d’accompagner les entreprises à intégrer les low-tech et l’économie circulaire à leurs modèles économiques.

Le concept semble séduire les entreprises du territoire, puisque Triskalia, Daunat et Hénaff ont formulé 8 promesses de CDI, Yves Rocher, le Crédit agricole et Harmonie mutuelle proposent 7 stages !

Pour aller plus loin 

 

*Skol : école en Breton
** TGAP : Taxe générale sur les activités polluantes.

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

L’institut de la comptabilité de l’immatériel compte 150 membres

Le lancement de l’institut de comptabilité de l’immatériel (ICI) a eu lieu le 19 mars 2019 chez Nameshield Group. L’association fait la promotion des actifs immatériels. L’occasion pour les fondateurs de l’association de présenter la philosophie de l’ICI : APPRENDRE et PARTAGER.

Quelle est la mission de l’ICI ?

Association à but non lucratif, l’ICI a pour mission de promouvoir la comptabilité de l’immatériel.

L’institut passe à l’action pour que l’immatériel soit de plus en plus pris en considération dans les décisions économiques. L’ICI souhaite faire de la France un leader européen et mondial dans l’intégration d’une culture de l’immatériel au cœur des processus de décision économique et de gouvernance des entreprises.

La vocation de l’institut de comptabilité de l’immatériel est de mettre au point et de diffuser des outils de mesure de la valeur immatérielle. S’appuyant sur la richesse du référentiel Thésaurus Capital Immatériel, les membres de l’Institut souhaitent contribuer à l’amélioration constante de la méthodologie tout en la diffusant pour permettre à toutes les organisations d’évaluer leur capital immatériel. Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

Il reste encore des freins à lever pour que l’immatériel soit intégré de manière systématique aux processus de décision.

Il faut :

  1. Intégrer l’existence du capital immatériel de l’entreprise
  2. Diffuser la méthodologie de sa mesure dans les entreprises

Pourtant cette notion est très importante car l’immatériel représente aujourd’hui environ les 2/3 de la valeur des entreprises et des économies occidentales. L’immatériel est également un excellent outil pour passer d’un management par les coûts à un management par la création de valeur.

Avec une évaluation du capital immatériel, le dirigeant prend de la hauteur sur son entreprise. Très utile à certaines périodes de la vie de l’entreprise, l’évaluation des actifs immatériels est essentielle pour bien analyser les risques et identifier facilement les forces et les faiblesses d’une organisation.

Fondée en 2018, l’Institut compte aujourd’hui 150 membres. La philosophie de l’ICI est apprendre et partager !

Pour cela, l’ICI organise tout au long de l’année des formations, des conférences ou encore des moments de partage d’expériences.

La gouvernance de l’institut

L’association a été créée par des professionnels des actifs immatériels et de leur évaluation. Mandaté en 2009 par Christine Lagarde, alors Ministre de l’économie, Alan Fustec a notamment été le principal architecte du premier référentiel de mesure des actifs immatériels. Conçu en 2011, ce dernier a été téléchargé plus de 2000 fois. Cette méthode, dont la robustesse et la fiabilité sont validées scientifiquement a été mise en œuvre dans plusieurs centaines d’entreprises.

Les membres fondateurs de l’association :

Pour faciliter la diffusion des outils de mesure du capital immatériel, l’ICI a désigné des représentants de l’association en région. 

Quel est le programme 2019 de l’ICI ?

L’un des principaux leviers d’une meilleure prise en compte de l’immatériel dans les décisions économiques reste la formation

À ce titre, l’Institut de Comptabilité de l’Immatériel souhaite former les acteurs économiques à la mesure de l’immatériel et permettre un partage d’expérience. C’est dans ce cadre que l’association vous propose 7 formations en 2019.

Calendrier 2019 Thème Intervenant
23 avril Formation Thésaurus Capital Immatériel Alan Fustec
17 mai Conférence débat : la place de l’immatériel dans l’analyse financière Christophe Le Cornec
25 juin Conférence débat : la nom de domaine : un actif immatériel intégral Jean-Manuel Gaget
17 septembre Formation : valorisations classique et approche Thésaurus CI Maud Bodin
Octobre Conférence débat : immatériel et économie numérique Daniel Delorge
Novembre Formation débat : les fondements de la comptabilité : de l’antiquité à la comptabilité des immatériels Henri Verrier
Décembre Conférence débat : capital immatériel et RSE Saliha Mariet

 

L’ambition 2020 de l’ICI est de créer un cycle de formations certifiantes à Thésaurus capital immatériel !

Comment devenir membre de l’ICI ?

L’adhésion à l’Institut de la Comptabilité de l’Immatériel est gratuite pour les membres en 2019. 

Vous serez ainsi informés des différentes activités et formations proposées par l’institut. Le financement de l’association est assuré par des mécènes (entreprises privées et organismes publics) ainsi que par des formations et animations inter-entreprises, réalisées par l’Institut.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur l’institut ! 

L’impact économique du service civique

L’impact économique du service civique

1€ investi par l’Etat dans le Service Civique rapporte 1,92€ à la collectivité, selon une étude de Goodwill-management. Ce bénéfice se répartit entre l’augmentation du pouvoir d’achat des jeunes pendant le Service Civique, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes et l’impact économique des missions réalisées.

Le Service Civique en France

Inspiré de l’expérience de l’association Unis-Cité, le Service Civique est un dispositif d’engagement qui permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à des missions d’intérêt général tout en vivant une expérience formatrice et indemnisée.

Ce programme rencontre un succès croissant et semble aujourd’hui faire consensus quant à sa pertinence. Le nombre de jeunes volontaires accueillis est ainsi passé de 53 000 jeunes en 2015 à 140 000 en 2018. Cependant, ce succès ayant un coût significatif, il est crucial de démontrer que cet argent public est utilement investi.

Goodwill mesure l’impact économique du Service Civique

Goodwill-management a donc mené une étude sur l’impact du Service Civique, en s’appuyant sur des enquêtes réalisées auprès des jeunes par Unis-Cité et des données françaises et internationales (INSEE, Eurofound…).

Pour cela, Goodwill-management a utilisé « Thésaurus-RBC », méthode de type SROI (« Social Return On Investment ») éprouvée plus de 100 fois par le cabinet dans le cadre de mesure de la rentabilité de la RSE et d’impacts socio-économiques.

Cette étude démontre que 1€ investi dans le Service Civique par l’Etat rapporte 1,92€ à la collectivité. En effet, un Service Civique réalisé chez Unis-Cité coûte 6 756€ à l’Etat. En contrepartie, le dispositif a trois impacts, qui rapportent en moyenne 13 003€ par jeune à la collectivité.

Tout d’abord, le Service civique améliore le pouvoir d’achat du jeune pendant cette période (47% de l’impact). De plus, cette expérience permet d’améliorer son intégration professionnelle (29% de l’impact). Enfin, le jeune réalise des missions bénéfiques pour la société (24% de l’impact).

Il a également été prouvé que le Service Civique développe le sentiment d’appartenance à la Nation et le désir d’engagement. Cependant, la valeur économique de ces impacts n’a pas pu être mesurée dans cette étude.

L’ensemble de ces impacts, mesurables économiquement ou non, démontrent la pertinence d’un investissement social dans le Service Civique.

 

Pour aller loin

RSE et création de valeur | 4 entreprises témoignent

RSE et création de valeur | 4 entreprises témoignent

Fin 2016, le réseau Agrion* a organisé une table ronde animée par Alan Fustec, Président et Fondateur de Goodwill-management, afin de démontrer à travers des cas très pratiques le lien entre RSE et création de valeur à différentes échelles :

  • Sur le territoire
  • Directement sur le résultat de l’entreprise (par une réduction des coûts, des risques ou la création d’un avantage concurrentiel)
  • Par un impact sur le capital immatériel de l’entreprise et par conséquent sur sa valeur

A ses côtés, Fabrice Bonnifet (DDD du groupe Bouygues), Eric Bosmans (DAF de Brico Dépôt), Antoine De Clerck (Directeur Marketing RSE d’Orange) et Martine Varieras (Directrice des Opérations de Nespresso France) ont mis en lumière à travers des exemples très concrets l’impact de la RSE sur la création de valeur de l’entreprise.

Quand la RSE crée de la valeur sur le territoire

L’un des impacts les plus visibles de la RSE reste la création de valeur sur le territoire.

Pour commencer, nous pouvons prendre l’exemple de Nespresso, qui propose à ses clients un café de grande qualité. Seul 1% du café produit dans le monde est éligible à la qualité Nespresso. Afin de garantir une production de qualité, Nespresso paye son café 40 % plus cher en moyenne, ce qui garantit de meilleures conditions de vie pour les caféiculteurs. Nespresso a également créé un fond de retraite pour les agriculteurs de Caldas en Colombie, que l’entreprise souhaite étendre aux 40 000 agriculteurs colombiens.

Si l’on peut créer de la valeur sur un territoire, on peut aussi en détruire. Pour éviter cela, Brico Dépôt s’est attaqué à l’une de ses principales matières premières : le bois. Si le bois représente 30 % des achats de l’enseigne de bricolage, 96 % des volumes vendus sont issus de forêts gérées durablement. L’objectif est d’atteindre 100 % de bois certifié d’ici 2020. Brico Dépôt soutient également la fondation Abbé Pierre, luttant contre le mal-logement. L’enseigne reverse la marge des sacs vendus en magasin à la fondation et propose même à ses clients de faire des dons. Cet engagement a déjà permis la rénovation énergétique de 30 logements

Le groupe Bouygues lutte également contre le mal-logement en imaginant des concepts de logements « ultrasociaux ». Utilisant un mode dérogatoire, Bouygues dimensionne des logements très abordables pour des familles monoparentales à faible revenu. Dans le cadre de son « action tank », le groupe Bouygues travaille également à la réduction des déchets de chantier. En 2017, « New Life » devrait voir le jour, il s’agit d’une plateforme numérique de revente de matières premières de chantiers (terres, béton, etc.) et de matériaux de second œuvre (faux planchers, poutres, etc.) issus de la déconstruction.

Quand RSE rime avec rentabilité

Il n’est plus nécessaire de démontrer que certaines actions RSE, comme la gestion des déchets et l’efficacité énergétique, permettent de réaliser des économies.

Pour Nespresso, la réflexion s’est portée sur l’optimisation de sa filière de recyclage des capsules de café. Aujourd’hui, on compte plus de 5500 points de collecte en France. Une fois collectées, les capsules de café entrent dans une filière de recyclage en boucle ouverte « open loop », c’est-à-dire que l’on se sert de la matière de recyclage pour une utilisation différente. Le marc de café est par exemple utilisé pour la production de biogaz et l’aluminium des capsules est recyclé à 100 %. À travers ces innovations, Nespresso a contribué à améliorer le recyclage des déchets de petite taille. Aujourd’hui, 5 centres de tri sont équipés de machines à courants de Foucault en France, permettant à de nombreux foyers de recycler leurs déchets de petites tailles.

De son côté, le groupe Bouygues met en place des mesures pour réduire son empreinte écologique, ce qui engendre des économies. Dès 2010, Bouygues Construction s’est lancé dans la rénovation de son siège à Saint-Quentin-en-Yvelines. Pari réussi, Challenger est devenu le 1er bâtiment tertiaire rénové à énergie positive. Bouygues a également installé des capteurs sur les véhicules de sa flotte afin de contrôler la manière de conduire de ses collaborateurs et les inciter à adopter une « conduite apaisée« . Le crédit mobilité a également été développé, remplaçant les véhicules polluants par de plus petites voitures électriques et proposant en contrepartie le prêt d’une voiture plus spacieuse lorsque le collaborateur en a besoin, par exemple pour partir en vacances.

Le DAF de Brico Dépôt fait quant à lui un parallèle très clair entre RSE et économies. Pour l’enseigne de bricolage low-cost, les chiffres sont édifiants à la fois sur la politique de gestion des déchets et celle de l’efficacité énergétique.
Si l’objectif est de zéro déchet enfoui d’ici 2020, en 2015 Brico Dépôt avait déjà réduit de 90 % ses déchets finissant à la décharge, ce qui entraîne une économie d’un million d’euros par an.
En améliorant l’efficacité énergétique de ses magasins, Brico Dépôt a réduit sa consommation énergétique de 10 %. Aujourd’hui près de 30 % des magasins sont équipés de LED.

L’enseigne de bricolage est également très fière de sa politique d’intégration de personnes en situation de handicap, avec un taux de 9,87 % d’emplois handicapés, dont 7,5 % d’emplois directs (soit un taux bien plus élevé que la limite légale fixée à 6% de l’effectif total des salariés). Dans le cadre d’une étude sur la performance économique de la diversité réalisée par Goodwill-management, il a été prouvé que l’emploi de personnes en situation de handicap était rentable.

Quand RSE rime avec avantage concurrentiel

En menant une réflexion sur l’intégration du développement durable à son métier, la téléphonie, Orange a choisi de proposer une filière de recyclage des mobiles à la fois solidaire et respectueuse de l’environnement.

Une fois collectés, les téléphones sont triés par un centre d’insertion en France : les mobiles hors d’usage entrent alors dans la filière de recyclage. Les téléphones en état de marche peuvent être repris à leur valeur d’usage, ils sont ensuite nettoyés et reconditionnés afin d’être revendus sur le marché africain.

Pour Bouygues, mettre en œuvre une démarche RSE doit être synonyme de faire du business autrement. Il est donc essentiel que la RSE génère des avantages concurrentiels.

Partant du constat suivant : l’éclairage public représente selon l’ADEME 16%* de la facture globale d’énergie d’une ville, Bouygues Énergies & Services a développé des lampadaires intelligents qui peuvent compiler jusqu’à 7 réseaux différents. Ces lampadaires réduisent à la fois la consommation électrique de la ville, permettent une gestion réactive du réseau et offrent également la possibilité à la ville de proposer de nouveaux services comme le wifi, la vidéo protection ou encore la sonorisation.

Bouygues Énergies & Services conçoit également des Data Centers plus performants et développe des solutions pour récupérer l’énergie de ces Data Centers pour, par exemple, chauffer une piscine.

Les équipes de Brico Dépôt ont, quant à elles, intégré le développement durable au cœur de leurs produits, en proposant des produits éco-conçus. Pour l’enseigne de bricolage low cost, il paraît évident que ses clients, qui sont sensibles aux prix, soient également sensibles à des produits qui visent à éviter le gaspillage et à ne consommer que les ressources nécessaires.

Nespresso représente ici un cas un peu particulier, puisque disposant d’un capital marque très fort et d’une importante fidélité client, le groupe ne met pas l’accent sur sa démarche RSE et ne tire donc que peu d’avantages concurrentiels de la RSE. En revanche, Nespresso s’engage toujours plus dans le développement durable afin de réduire les risques, notamment du point de vue de son image de marque.

Quand la RSE diminue les risques

Il est important ici de revenir sur le calcul de la valeur d’un risque :

Brico Dépôt a choisi d’agir sur le principal risque lié à son métier : les accidents du travail. Pour ce faire, l’enseigne dédie 50 % de son budget formation à la prévention des risques d’accidents à la fois en interne pour ses collaborateurs mais également auprès de ses clients, afin de réduire le risque pour son image de marque.

De son côté, Bouygues Construction innove en intégrant les problématiques du développement durable liées au secteur de la construction. Bouygues anticipe ainsi certaines régulations comme la mise en place d’une taxe carbone. Depuis 2010, le constructeur immobilier mesure l’empreinte carbone de ses projets et fait la promotion de bâtiments bas carbone. Bouygues Construction mène également des réflexions sur l’accessibilité de certaines matières premières nécessaires à la construction, comme le sable. L’idée est d’innover afin de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire, limitant ainsi les risques d’accès aux matières premières.

Quand la RSE impacte positivement la valeur de l’entreprise à travers un meilleur capital immatériel

En moyenne en France, une entreprise se vend 3 fois sa valeur comptable. On appelle ce différentiel de valeur : la valeur immatérielle ou le « goodwill » de l’entreprise.

Dans les précédents exemples, Brico Dépôt, Bouygues, Nespresso et Orange ont démontré que la mise en œuvre d’une démarche RSE créait de la valeur sur le territoire mais également sur le compte de résultat de l’entreprise.

Chez Goodwill-management, nous sommes convaincus qu’une démarche RSE peut également impacter la valeur immatérielle de l’entreprise et par conséquent sa valeur. A la fin de cette table ronde, Alan Fustec a questionné ces 4 structures pour savoir quels actifs immatériels pouvaient être impactés positivement par leurs démarches RSE respectives.

Pour Brico Dépôt, Bouygues et Orange, l’actif immatériel le plus impacté par la RSE est l’actif humain. La démarche RSE impacte l’actif humain en donnant du sens au travail des collaborateurs, ce qui augmente leur motivation.

La RSE rend également l’entreprise plus attractive, ce qui facilite le recrutement de talents. Par exemple, l’ensemble des salariés de Brico Dépôt signent la charte Essentielle – pour la planète, pour nous, pour tous. L’enseigne de bricolage mesure aussi régulièrement l’engagement de ses collaborateurs.

Pour Brico Dépôt, qui fait partie du groupe Kingfisher, la démarche RSE impacte également son actif actionnaires, puisque Kingfisher a intégré le Dow Jones Sustainability Index (DJSI) Europe et Monde. Le groupe peut donc l’utiliser pour attirer des investisseurs à la recherche de groupes socialement responsables.

Pour Nespresso, l’actif clients est l’actif immatériel le plus impacté par sa démarche RSE, puisque la marque veille à fournir une expérience client de grande qualité afin de les fidéliser toujours un peu plus.

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

Merci votre inscription est bien effectuée

Brochure | Mesurer la performance économique de la RSE

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #25

Téléchargez le dernier numéro de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #24

Téléchargez le numéro 24 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #23

Téléchargez le numéro 23 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #22

Téléchargez le numéro 22 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #21

Téléchargez le numéro 21 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #20

Téléchargez le numéro 20 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #19

Téléchargez le numéro 19 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #18

Téléchargez le numéro 18 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #17

Téléchargez le numéro 17 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #16

Téléchargez le numéro 16 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #15

Téléchargez le numéro 15 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #14

Téléchargez le numéro 14 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #13

Téléchargez le numéro 13 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #12

Téléchargez le numéro 12 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #11 et #10

Téléchargez le numéro 10 et 11 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #9

Téléchargez le numéro 9 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #8

Téléchargez le numéro 8 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #7

Téléchargez le numéro 7 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #6

Téléchargez le numéro 6 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #5

Téléchargez le numéro 5 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #4

Téléchargez le numéro 4 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #3

Téléchargez le numéro 3 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #2

Téléchargez le numéro 2 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Lettre du capital immatériel #1

Téléchargez le numéro 1 de la lettre du capital immatériel. 

Merci votre inscription est bien effectuée

Télécharger l'article d'Alan Fustec

Merci votre inscription est bien effectuée

Téléchargez le volet 1 de la méthode Thésaurus Capital Immatériel

Merci votre inscription est bien effectuée

Téléchargez le volet2 de la méthode Thésaurus Capital Immatériel

Merci votre inscription est bien effectuée

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

Merci votre inscription est bien effectuée

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

Merci votre inscription est bien effectuée

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

Merci votre inscription est bien effectuée

Brochure | Mettre en oeuvre une politique RSE exigeante et rentable

Merci votre inscription est bien effectuée

Catalogue de formations | Goodwill-management

Merci votre inscription est bien effectuée